Titre original: The fault in our stars
Auteur: John Green
Editeur: Nathan
Format ebook: 918kb (317 pages)
Date de publication: février 2013
Prix: 12€99
Présentation éditeur:
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Ce que j’en pense:
Ayant été déçue par Qui es-tu Alaska?, premier titre que je lisais de John Green, je ne pensais pas lire un autre de ses romans. Encouragée par les critiques et l’adaptation cinéma dont la sortie était imminente, je me suis lancée dans la lecture de Nos étoiles contraires. Et là, oui, la magie a opéré!
C’est un roman qui parle du cancer, mais avant tout, c’est l’histoire d’une rencontre entre deux adolescents, d’une amitié et d’un amour sincère, profond, vécu avec d’autant plus de force qu’Hazel et Augustus sont conscients que leur temps sur Terre sera très court, bien trop court…
John Green a donné naissance à deux personnages incroyables, dotés d’une intelligence telle qu’ils sont capable d’un humour sarcastique vis à vis d’eux même et de la maladie mais aussi à l’égard des adultes qui les regardent comme des mourrants. Le ton est enjoué, léger, et même si parfois la maladie nous rattrape, elle n’apporte que d’avantage de force aux personnages et à l’histoire.
Alors bien sûr, qui dit cancer dit tristesse, mais la force de ce roman réside avant tout dans l’humour et le désir de vivre de ses héros, il serait donc réducteur de dire que Nos étoiles contraires est un drame sur la maladie.
Sans jamais sombrer dans le mélodramatique, John Green signe un véritable chef d’oeuvre, un magnifique hymne à la vie!