Titre original: Divergent
Auteure: Veronica Roth
Editeur: Nathan
Format ebook: 1028kb (445 pages pour la version papier)
Date de sortie: octobre 2012
Prix: 12€99
Présentation éditeur:
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente. Ce secret peut la sauver… ou la tuer.
Ce que j’en pense:
J’attendais de voir l’adaptation cinématographique pour savoir si ce livre pourrait me plaire ou pas. Séduite par le film, je me suis donc procurée la trilogie en version numérique (la VO rejoindra mes étagères papiers), et c’est là que je prends à nouveau conscience qu’un livre est plus puissant, plus riche qu’un film, les mots ont plus de poids, ils expriment tellement plus de choses que les images!
Dans un futur apocalyptique, les humains ont mis en place un système de factions permettant de classer les gens qui se ressemblent dans un même groupe: Altruistes, Erudits, Sincères, Fraternels et Audacieux. Le but étant d’éradiquer la guerre et d’apaiser les tensions en se conformant à une idée commune, si vous préférez: faire des humains des moutons bien dressés… Au cours d’une cérémonie, les jeunes de seize ans choisissent leur faction mais ce n’est qu’après avoir passé une série de tests déterminants leur habileté qu’ils seront acceptés, s’ils échouent, ils deviendront des sans-factions, les rebuts de la société.
Veronica Roth met en avant les richesses, les valeurs humaines en les séparant, formant des groupes fraternels en rivalité et/ou harmonie plus ou moins affichés avec les autres factions. Un système qui en apparence semble fonctionner mais qui a ses failles dans lesquelles s’engouffrent des sentiments qui devaient être éradiquer tels que l’avidité ou la cupidité. La plus grosse faille du système réside dans la nature profonde de l’être humain; on ne peut penser que les Hommes puissent vivre sur une seule de leur valeur car ce qui les caractérise est bien la multitude de valeurs et de personnalités qui les définient. Si j’ai bien compris, les Divergents sont le reflet de cette humanité, ils ont des valeurs multiples qui empêchent de les placer dans des cases, ils sont donc incontrôlables et ils deviennent un danger. Leur seule chance de survit est de se fondre dans la masse! La différence fait peur 😉
Tris est Divergente, née Altruiste, elle choisit d’intégrer les Audacieux à l’issu d’une lourde réflexion qui remet en cause les valeurs de sa famille: l’abnégation de soit au profit des autres; elle choisit sa liberté, son bien être, au détriment de sa famille. J’ai particulièrement aimé les premiers chapitres où l’on suit son adaptation à sa nouvelle faction, elle doit oublier d’où elle vient, les valeurs que sa famille lui a inculqué, pour en apprendre de nouvelles. Elle prend vite conscience qu’au sein d’une même faction les rivalités existent et sont nombreuses, que les valeurs évoluent et que des notions, comme le courage ou l’amitié, n’ont pas la même définition pour tous. Auprès de Quatre, son instructeur, elle apprend le dépassement de soit et que ce qui fait sa force ce sont les valeurs auxquelles elle croit peu importe à quelle faction elles font références.
Alors qu’elle découvre l’amour et le désir, les tensions politiques s’accroissent. Bientôt elle se retrouve en pleine tempête d’un conflit visant les fondements de leur société et la liberté des individus.
Divergente est un roman dystopique destiné aux adolescents dans lequel on retrouve les thèmes importants du genre: émancipation, romance, quête d’identité… sur fond de guerre politico-sociale. L’auteure signe ici un premier roman de qualité, riches en idées et écrit avec simplicité, le genre qu’on ouvre et ne referme qu’après l’avoir fini. Pour ma part j’ai adoré et ai enchaîné avec le deuxième volet 😉
