Rêveur (2022)

Aaron est bien embêté lorsque la maîtresse demande à ses élèves ce qu’ils veulent faire plus tard. Tous ont une, voir plusieurs réponses, mais lui n’en a aucune. Dans une discussion père/fils, Mark Janssen amène toute une réflexion sur la singularité des individus.

Avec beaucoup de tendresse, la papa d’Aaron met en avant trois profils essentiels : les penseurs, les faiseurs et les rêveurs qui, tous ont quelque chose à apporter pour rendre le monde pluriel. Tous égaux, chaque individu est pourtant unique et a la capacité de s’illustrer dans un domaine qui lui correspond.

Les illustrations, absolument somptueuses, viennent illustrer le propos en partant de paysages forestiers aux couleurs chaudes et automnales, pour nous emmener au cœur même de l’imagination d’Aaron faite de créatures toutes plus incroyables les unes que les autres aux couleurs vives. Le retour à la réalité en est presque déroutant.

L’ouvrage s’achève sur une liste de rêveuses et rêveurs qui ont marqué le monde ou font en sorte de le rendre plus beau : de Rembrandt à Joséphine Baker, en passant par Rosa Parks, Claude Ponti ou encore Oscar Schindler et Billie Eilish, tous à leur manière, ont trouvé une manière d’enchanter leur existence et celle des autres.

C’est un coup de cœur !
L’avis de Tachan.

« On a tous quelque chose à apporter au monde. »