Une nouvelle année scolaire va commencer. Même si les abonnements des filles ne bougent plus vraiment, nous aimons ce rendez-vous annuel qui nous fait remettre sur la table celles des revues qu’elles apprécient. Des nouveautés se sont glissées dans le courant de l’année ou se profilent. Nous apprécions toujours autant les revues indépendantes qui en plus de la qualité offre une lecture sans publicités (autres que pour leurs propres produits). Allez! Je vous présente tout ça…
Les fidèles
Nous avons renouvelé l’abonnement de Gabrielle à la Salamandre Junior pour la cinquième… et très probablement dernière année. En effet, elle est prête à basculer sur la version adulte de la revue qui est complétée par quelques documentaires animaliers sous forme de DVD. Ce magazine est vraiment intéressant car il nourrit la curiosité des enfants au travers de reportages tout en leur donnant des pistes pour protéger la nature et des idées pour l’explorer.
Prix au numéro: 5€90 (6€50 le hors série) / Prix abonnement: 29€ (6 numéros) ou 39€ (6 numéros + 2 hors-série)
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Pour compléter cette revue, Gabrielle apprécie le magazine de la LPO: l’OiseauMag Junior. Comme son nom l’indique, elle permet de découvrir les oiseaux mais va plus loin en proposant également une ouverture à la nature pour apprendre aux enfants à protéger les espèces. On y trouve également des jeux, des bricolages, des concours et autres enquêtes. Nous avons par ailleurs appris que la LPO organise des activités natures pour les particuliers et les familles ponctuellement dans l’année. Nous pensons rejoindre le groupe de notre secteur.
Prix au numéro: 6€ / Prix abonnement: 24€ (4 numéros)
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Toujours intéressée par Georges, Juliette a choisi de renouveler cet abonnement qu’elle adore. C’est toujours un plaisir de découvrir les nouveaux numéros au graphisme moderne et la richesse des informations qu’ils apportent. Elle ne sélectionne plus les sujet désormais et le lit en entier, fait tous les jeux et bricolages proposés. Elle commence cependant à y trouver des limites…
Prix au numéro: 9€90 / Prix abonnement: 57€ (6 numéros)
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Nous maintenons également l’abonnement permanent au journal Mon quotidien que nous apprécions tous, les ainés et les parents le lisent également. C’est un très bon support pour se tenir informer de l’actualité et en parler en tenant compte de leur âge.
Prix variable selon la formule choisie
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Après une première année très enthousiasmante, nous avons également renouvelé l’abonnement à L’éléphant junior, cette revue qui réunit des sujets scientifiques, historiques, artistiques et autres sujets. Chaque numéros est bien pensé et propose différents sujets qui intéressent par leur côté ludo-éducatif.
Prix au numéro: 6€90 / Prix abonnement: 49€ (4 numéros + 2 hors-série)
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Philéas & Autobule est une revue indépendante belge accessible dans le monde entier. C’est un bimensuel de philosophie avec les enfants. Une façon de mieux comprendre le monde en partant d’un questionnement philosophique: A quoi ça sert, la force? Responsable, pour quoi faire? ou encore, L’amour, qu’est-ce que ça fait? Chaque numéro est complété par un dossier pédagogique téléchargeable sur le site de l’éditeur. Gabrielle a complètement adhérer à cette revue que nous allons continuer à exploiter pour des séances philosophiques. J’espère par ailleurs pouvoir intégrer Juliette en proposant ce moment durant les vacances scolaires. L’année s’annonce intéressante avec ces cinq thèmes: La solidarité, Utile/Inutile, Penser/Douter, La science, la liberté.
Prix au numéro: 4€ (+ frais de port variable selon pays de résidence) / Prix abonnement: 15€ pour la Belgique, 24€80 pour l’Europe, 30€ pour le Monde (5 numéros)
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Le petit nouveau
L’année dernière je vous disais être à la recherche d’un magazine anglais. Après plusieurs essais qui ne nous ont pas convaincues, nous avons trouvé une revue irlandaise (diffusée dans le monde entier) idéale pour nous qui aimons la littérature. The caterpillar est une revue qui se destine aux enfants à qui elle propose des poèmes et des nouvelles mises en valeurs par de très belles illustrations. Elle a remporté le prix Best Educational Magazines for children 2020 dans la catégorie junior magazine. Nous avons eu un gros coup de cœur à la lecture de notre premier numéro ce qui a déterminé la mise en place de l’abonnement. Gabrielle prend par ailleurs plaisir à en traduire les textes.
Depuis 2015, la Métropole de Lille organise, en partenariat avec les bibliothèques et librairies du territoire, un prix littéraire pour les adolescents. Ouvert à tout métropolitain âgé de plus de onze ans, la sélection propose huit ouvrages répartis dans deux catégories. Gabrielle a eu douze ans il y a quelques jours et ça tombait parfaitement avec la mise en place d’un Book Club Ado dans notre médiathèque où ce prix a été présenté ainsi que certains titres sélectionnés.
Catégorie ADOS
Deux fleurs en hiver, Delphine Pessin, Didier jeunesse, 2020. (Réservé)
L’anguille, Valentine Goby, Thierry Magnier, 2020. (Lu par nous 2)
Vivre ses vies, Véronique Petit, Rageot, 2020. (En cours pour Gabrielle, dans ma PAL)
En parallèle du prix littéraire, les lecteurs peuvent réaliser, seul ou à plusieurs, une production écrite ou artistique pour défendre leur coup de cœur. Cette production peut prendre n’importe quelle forme: dessin, texte, vidéo, maquette… Gabrielle a déjà plein d’idées autour de L’année de grâce. Le Prix s’étend jusqu’au 30 avril 2022 ce qui laisse le temps de lire tous les ouvrages et de réaliser une oeuvre sur le livre qu’elle voudra défendre et d’en changer plusieurs fois.
Pour découvrir les gagnants de cette année, c’est par ICI.
Alors que les restrictions sont toujours d’actualité, l’instruction en famille se résume pour nous à un isolement presque complet. Nous sortons peu depuis mars dernier. La saison n’étant par ailleurs pas des plus sympathiques pour rester en extérieur des heures durant, nous limitons énormément nos rencontres dans les jardins et autres parcs dans lesquels les enfants peuvent s’amuser. Aussi lorsqu’une maman m’a proposé d’accueillir Gabrielle dans un groupe de pré-ados/ados pour un atelier philo j’ai été plus que partante. Ne restait qu’à voir avec ma fille si cela lui plairait. Hypersensible, elle peut vite se sentir mal à l’aise face à certains thèmes. Il s’agissait d’une séance « test » à l’issu de laquelle, tant les jeunes que l’animatrice sont invités à faire un retour d’expérience pour instaurer un rendez-vous mensuel.
Organisée dans les locaux d’un tier-lieu situé à Lille-Hellemmes, Les Saprophytes, cette première séance avait pour thème Le Questionnement. Après un rapide tour de table pour les présentations, l’animatrice propose de discuter des besoins de chacun pour le bon déroulement de l’atelier et de définir le sens de la philosophie. Enfin, elle propose de répartir des rôles:
le distributeur de parole: ceux qui souhaitent parler lèvent la main, le distributeur de parole précise l’ordre de prise de parole de chacun, en valorisant toujours ceux qui parlent le moins.
le synthétiseur est chargé de faire le bilan de ce qui a été dit à chaque fois que l’animatrice le lui demandera
le gardien du temps s’assure que chacun respecte un temps de parole raisonnable. Il est aussi chargé d’annoncer la fin du cour dix minutes avant.
le garant des besoins s’assure que les besoins listés en début de séance soient respectés pour le bien être de tous.
Je me demande de Jostein Gaarder, illustré par Akin Düzakin, édition La joie de lire, 2014
L’animatrice présente ce titre et invite les jeunes à en lire une page chacun leur tour. Comme le dit l’éditeur, le but de se livre n’est pas d’apporter des réponses mais de faire réfléchir sur de grandes questions existentielles: D’où vient le monde ? Sommes-nous les seuls habitants de l’univers ? Les anges et les fantômes existent-ils ? Quelqu’un d’autre que moi peut-il savoir à quoi je pense ? Pourquoi est-ce que je rêve ?
Une discussion s’en suit et il est demandé si certaines questions ont retenu leur attention plus que d’autres. C’est l’occasion de rebondir et de tenter d’y répondre. S’ouvre un débat au cours duquel chacun apporte une idée, une réponse liée à son propre vécu.
Enfin, chacun est invité à poser, s’il le souhaite, une ou plusieurs questions qu’il se pose et qui pourront être des pistes de réflexion et de nouveaux thèmes pour les ateliers suivants.
Durant les dix dernières minutes, l’animatrice propose un tour de table durant lequel chacun pourra donner son avis sur l’atelier, partager ses impressions ou faire des remarques. Globalement tous semblent satisfaits et espèrent bien remettre ça.
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L’avis de Gaby:
J’ai beaucoup aimé cet atelier philo car le lieu était sympa, l’animatrice était gentille. Le livre est intéressant, un petit garçon se pose des questions philosophiques. L’ambiance était plutôt calme, ce qui est bien pour se concentrer. Le temps de paroles était respecté. Si on devait refaire ce genre d’atelier, j’y retournerais volontiers.
C’est la troisième année que je fais ce bilan avec mes filles, qui est devenu un rendez-vous de pré-rentrée durant lequel nous parlons des abonnements en presse jeunesse. Cette année est un peu particulière, les filles passent l’été chez leurs grands-parents dans le sud de la France, et c’est donc avant leur départ que nous avons abordé la question. Par ailleurs, elles restent assez fidèles à leurs choix qui ne changent plus vraiment. Je leur propose cependant d’essayer de nouvelles choses et elles valident ou non. Je vous laisse découvrir…
Gabrielle aime toujours autant la Salamandre Junior. C’est la quatrième année que nous renouvelons l’abonnement et elle est toujours aussi enthousiaste à la lecture. Elle apprend beaucoup de choses sur la nature et les sujets se renouvellent toujours autant. Nous commençons à penser à changer pour la version adulte de la revue mais pour le moment cette formule lui convient.
Prix au numéro: 5€90 (6€50 le hors série) / Prix abonnement: 29€ (6 numéros) ou 39€ (6 numéros + 2 hors-série)
Juliette, pour sa part, adore le bimensuel Georges. C’est un magazine indépendant au graphisme moderne. Chaque numéro a une thématique déclinée en divers formes d’approche tels que histoires vraies, jeux, recettes etc. C’est un magazine vraiment unique et original que nous recommandons. A savoir: Georges a un petit frère, Graou, destiné aux 3-6 ans.
Prix au numéro: 9€90 / Prix abonnement: 57€ (6 numéros)
Pour répondre à son intérêt pour les oiseaux, Gabrielle avait choisi un abonnement au magazine jeunesse de la LPO et l’a tellement apprécié qu’elle a souhaité le renouveler. C’est un magazine saisonnier qui propose, outre un dossier nature, des informations sur les oiseaux, complétés par des jeux et bricolages en lien avec la saison.
Prix au numéro: 6€ / Prix abonnement: 24€ (4 numéros)
Cela fait presque une année que les filles sont abonnées au journal Mon quotidien, auquel nous avons ajouté My Little Weekly, un numéro hebdomadaire bilingue (texte principal en anglais + traduction). La parution a été quelque peu chamboulée cette année, les numéros sont devenus double au moment du confinement. La livraison est toujours compliquée, on reçoit parfois plusieurs numéros en même temps, parfois dans le désordre mais les filles attendent la venue du facteur et apprécient ces deux lectures informatives. C’est aussi un très bon support pour parler de l’actualité en respectant leur âge
Pour les Prix je vous invite à aller voir sur le site car il existe divers formules avec tout un tas de prix différents.
Pendant le confinement, j’ai commencé à me documenter sur les différentes revues de culture générale sur le marché. Et j’avoue n’avoir rien trouvé qui me convienne jusqu’à tomber sur la campagne Ulule des éditions Scrineo pour le lancement de leur revue jeunesse. En effet, si l’on trouve des revues scientifiques, littéraires, artistiques ou encore historiques, il n’y avait rien qui compilait le tout. L’éléphant Junior est donc une revue pour les 9-13 ans qui condensent tout ces thèmes: histoire, sciences, nature, monde, arts, débats de société. En participant à leur campagne de financement, j’ai choisi la formule qui permettait d’avoir l’abonnement d’un an et dès la réception du 1er numéro, les filles étaient conquises. Je suis moi-même très contente de cette nouvelle publication que je trouve complète et très bien pensée.
Prix au numéro: 6€90 / Prix abonnement: 38€ (4 numéros + 2 hors-série)
Philéas & Autobule est une revue indépendante belge accessible dans le monde entier. C’est un bimensuel de philosophie avec les enfants. Une façon de mieux comprendre le monde en partant d’un questionnement philosophique: A quoi ça sert, la force? Responsable, pour quoi faire? ou encore, L’amour, qu’est-ce que ça fait? Chaque numéro est complété par un dossier pédagogique téléchargeable sur le site de l’éditeur. J’espère que cette nouvelle revue nous servira de support pédagogique.
Prix au numéro: 4€ (+ frais de port variable selon pays de résidence) / Prix abonnement: 15€ pour la Belgique, 24€80 pour l’Europe, 30€ pour le Monde (5 numéros)
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En cours de réflexion
Cette année, j’aimerais ajouter une revue en langue anglaise, une façon de proposer une immersion pour progresser dans l’apprentissage de cette langue incontournable. Ce qui se fait en France ne les intéresse pas car trop accès people… Plus portées sur les revues indépendantes, j’ai commencé à regarder ce qui existe, ce qui est intéressant et surtout, ce qu’il est possible de faire venir en France. Voilà où j’en suis arrivée… si vous avez des suggestions, n’hésitez pas.
KOOKIE est un magazine à tendance féministe qui célèbre les filles et met en avant tous les possibles. L’objectif de cette revue est de montrer aux jeunes filles qu’elles peuvent être plus que jolies, sages et porter du rose. J’aime beaucoup le concept mais j’hésite car cette revue se destine à des jeunes filles de 7 à 12 ans dont l’anglais est la langue maternelle. Est-ce que ça ne sera pas trop lourd pour des petites françaises débutantes? Je pense que cela conviendrait à Gabrielle qui apprécie les langues et a des facilités, mais pour Juliette j’émets plus de réserves.
Prix au numéro: 7,18€ / Prix abonnement: ~ 42€ (4 numéros)
Anorak est un magazine qui rappelle Georges dans sa conception et sa mise en page. Il se destine aux enfants de 6 à 12 ans et propose des jeux, des histoires et des activités créatives. Ca me semble un bon compromis pour débuter car le texte n’est pas trop important, le design prédomine et je pense que Juliette se sentirait en terrain conquis. A l’inverse, Gabrielle risque de ne pas y trouver son compte.
Prix au numéro: 7€18 / Prix abonnement: 36€46 (4 numéros)
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Ces revues que nous préférons acheter au numéro
Et oui, parce que financièrement cela ne serait pas envisageable (les abonnements en cours sont renouvelés ou débutés à différents moments de l’année) et parce que les filles aiment lire un numéro à l’occasion selon le sujet, il y a cette liste de magazines que nous achetons en presse selon les envies.
Ces trois revues des éditions Faton sont vraiment intéressantes. Notre médiathèque ayant un abonnement à chacune, nous empruntons souvent d’anciens numéros en liens avec l’intérêt des filles ou en lien avec le programme scolaire. Quand un nouveau numéro sort et que le sujet remplit une de ces conditions, nous l’achetons.
TétrasLire se présente comme un magazine jeunesse autour de la littérature. Accessible dès 8 ans, les textes sont choisis parmi les classiques et sont présentés sous formes d’extraits de textes originaux et non adaptés. On y trouve aussi des jeux, des conseils lectures, une rubrique cuisine et un bricolage. L’éditeur propose aussi des packs contenant d’anciens numéros autour d’une thématique. Par exemple en ce moment, il y a des packs vacances pour préparer la rentrée du CM1 à la 5è.
L’année 2019/2020 n’aura vraiment pas la même allure que les autres avec la pandémie qui sévit depuis décembre dans le monde. Elle a chamboulé bien des vies entre un confinement imposé, des restrictions plus ou moins fortes qui ont atteint notre liberté et en ont bouleversé plus d’un. Beaucoup ont découvert la vie sans école et ça n’a pas toujours été facile. Il faut aussi comprendre que quand c’est un choix volontaire, c’est plus facile à vivre que lorsque cela nous est imposé.
Concrètement…
Pour les filles ça a changé moins de choses que pour les enfants scolarisés, Gabrielle a juste du s’adapter à une prise en charge des cours de musique et de chinois en visio, et toutes deux ont du faire comme les autres et apprendre à vivre avec l’impossibilité de voir les copains, d’aller au musée etc. Leurs frères ont bien gérer cette fin d’année à la maison, si ce n’est notre troisième qui a légèrement décroché dans certaines matières… sans que cela ne nuise à un passage en terminale à la rentrée prochaine.
Une année avec le CNED
Gabrielle était inscrite en 6e auprès du CNED et l’année s’est très bien déroulée. Elle a finit le programme début juin et se sent fière d’avoir validée une année avec un cours par correspondance. Il n’y a eu aucun accrochage, elle a même trouvé les cours de français trop simples même si elle a apprécié le programme de littérature, clairement ce qui l’a intéressé le plus dans le programme. Les maths étant sa bête noire, nous craignons qu’un programme trop formel ne soit trop dur à suivre mais au contraire, elle s’y est retrouvée dans l’ensemble et s’est même rendue compte que les maths peuvent aussi se faire avec plaisir. La méthode Singapour, plébiscitée par de très nombreuses familles en IEF, ne fait vraiment pas l’unanimité et après nous y être accrochées pendant un peu plus de deux années, je me rends compte que c’est une méthode qui a des défauts et sera peut-être plus apprécié par les enfants qui ont une logique mathématique naturelle, ce qui n’est clairement pas le cas de mes deux filles. Gabrielle étant plutôt « scolaire », avoir une trame et un cours « comme à l’école » lui ont apporté un confort et une plus grande autonomie qui lui ont fait beaucoup de bien. Elle vient d’avoir onze ans et la transformation de l’enfant vers l’adolescente commence à se faire; je pense qu’elle avait besoin de ce surplus d’autonomie dans son quotidien pour grandir émotionnellement. Malheureusement, on ne peut pas dire que le suivi soit idéal au CNED; ainsi dans une même matière, chaque devoir a été corrigé par un professeur différent à chaque fois. Il faut parfois demander si la copie n’a pas été oublié car il peut s’écouler des semaines, voir des mois avant de la recevoir corrigée. Mais le point positif est que nous sommes complètement libres et pouvons adapter la formation selon nos envies, notre quotidien. Les calendriers fournis en début d’année ne servent que de bases, on en fait ce qu’on en veut.
Une année aux Cours Griffon
Pour Juliette, nous avions choisi une année de CM2 aux Cours Griffon et ça a été un peu compliqué. Les cours Griffon lançaient leurs cours à la rentrée de septembre 2019, jusque là ils s’étaient forgés une très bonne réputation grâce à leurs cours de soutien. Nous les avions choisi pour leur réputation, leurs valeurs et leur coût raisonnable. Très rapidement s’est posée la question de l’emploi du temps, bien trop lourd et chargé, trop scolaire pour une enfant qui ne l’est pas du tout et a déjà du mal à se mettre au travail. Nous avons donc fait des choix et allégé la charge quotidienne pour laisser du temps à Juliette de garder du temps pour les activités qui comptent à ses yeux et d’assimiler les notions. En décembre, elle décrochait, le niveau attendu en français était trop élevé et pas du tout raccord avec ce que nous avions fait jusque là. Le professeur qui a suivi Juliette cette année a pris le temps d’échanger avec nous et de nous proposer des solutions pour que Juliette puisse raccrocher rapidement sans se sentir en difficulté. Nous avons allégé un peu encore son emploi du temps et adapté les cours. Nous avons aussi ralenti un peu pour lui laisser plus le temps d’assimiler. Au final, nous se sommes pas allées au bout du programme scolaire, mais en mai les difficultés se faisaient de nouveau sentir. Le programme de CM1/CM2 est vraiment costaud, ici pas de nivelage vers le bas, bien au contraire et ça n’était clairement pas adapté à notre Juliette. Le choix des manuels et l’investissement de l’équipe enseignante sont un gros plus de ce Cours par correspondance que je n’hésiterai pas à recommander à ceux qui veulent que leurs enfants aient un très bon niveau, une très bonne maîtrise des fondamentaux et un suivi individualisé. L’équipe enseignante est de qualité, ils prennent vraiment le temps de suivre l’enfant de façon personnalisée, les corrections des devoirs sont très bien faites, le professeur fait aussi un retour audio et les appréciations sont toujours bienveillantes.
Des activités en pointillés…
Pour Gabrielle, cette année aura été marqué par une année inachevée de danse classique. Il faut avouer que c’est plutôt un soulagement pour nous parents car si le changement d’école de danse était nécessaire pour le côté humain, le côté purement formateur n’était pas à la hauteur. Elle a aussi repris les cours de chinois, alors que jusque fin août elle pensait vraiment ne pas poursuivre. Une personne, native chinoise, de notre ville a rejoint l’association culturelle locale pour proposer des cours ludiques aux enfants et après une séance d’essaie juste avant la rentrée, Gabrielle a eu très envie de s’inscrire. Il a fallu réadapter sa formation à deux reprises car elle s’ennuyait. En effet ayant déjà pris deux ans et demi de cours, se retrouvait avec des débutants ne lui permettait plus de progresser. Et puis durant le confinement (cours en visio) j’ai cru qu’elle allait décrocher complètement sauf que la prof l’a senti venir et a proposé de la prendre en cours particulier. Depuis ça se passe très bien et elle a repris plaisir à cet apprentissage et les progrès sont visibles. Enfin, sa passion pour la musique est toujours aussi vivace, elle a validé son année de formation musicale et a finit son premier cycle. Elle a fait une très bonne première année de hautbois, elle passe son examen dans dix jours pour valider le passage en deuxième année. Quant à la harpe, son instrument de prédilection, elle valide une troisième année qui aura été très riche en expériences (plusieurs participations à des concerts d’élèves, intégrations à des orchestres de l’école…) et en compliments. L’examen n’aura lieu qu’à la rentrée en raison de la pandémie et de la difficulté à mettre en place un tel examen. Mais Gabrielle est très heureuse et est déjà impatiente d’être à la nouvelle année.
De son côté, Juliette a vu toutes ses activités s’arrêter au moment du confinement. Si elle n’avait pas contacter son prof de guitare, je pense qu’il ne lui aurait rien proposé. Mais, encouragée par mes invitations à la filmer jouant ses morceaux, elle a pris contact et a ainsi retrouvé un semblant de suivi. Ce n’est pas facile pour les enfants de perdre tous leurs repères et la musique reste un apprentissage dans le temps qui demande un investissement de tous les jours. En ce qui concerne l’escrime, l’activité dans laquelle elle s’épanouie le plus, malheureusement ça a complètement été mis entre parenthèses. Si le club a pu donner quelques exercices à faire, il n’est question que d’entraînement musculaire, la maîtrise de l’escrime et surtout d’une arme ne peut se faire sans un équipement de sécurité complet. Elle avait très bien commencé sa saison en finissant première à chaque rencontre mais n’aura pas pu faire la dernière. Elle finit malgré tout première régionale de sa catégorie cette année. L’année prochaine elle passe dans la catégorie supérieure et pourra d’avantage arbitrer, ce qui l’enchante.
Et pour la rentrée…
Et bien les filles ont décidé que les cours leur plaisaient et souhaitent donc poursuivre avec le CNED, ce qui m’arrange bien car ça allège considérablement ma charge de travail et me permet d’être juste plus disponible quand elles en ont besoin. Juliette aimerait cependant suivre la classe de 5è avec Gabrielle, on y réfléchit… Niveau activités, Juliette reprendra l’escrime et la guitare et souhaite commencer le solfège et l’apprentissage du violoncelle. Quant à Gabrielle, elle poursuit la musique et le chinois. Quant à la danse, elle aimerait changer du classique à la danse africaine mais reste à voir si cela ira en terme d’horaire.
Comme l’an dernier à la même époque, nous refaisons le point sur nos abonnements. Doit-on les poursuivre? Les annuler? En choisir de nouveaux? Nous sommes encore en cours de réflexion mais voilà déjà où nous en sommes…
Ceux qui durent dans le temps
Toujours avide de connaissance sur la faune et la flore, Gabrielle maintient son abonnement à la revue des explorateurs natures, Salamandre Junior. Au moment du renouvellement nous avons cette fois-ci opté pour l’abonnement d’un an + 2 hors-séries. A ce jour aucun hors-série n’étant arrivé, Gabrielle ne peut qu’espérer y apprendre encore plus de choses.
Prix au numéro: 5€90/Prix abonnement: 29€ (6 numéros) ou 39€ (6 numéros + 2 hors-série)
De son côté, Juliette apprécie de plus en plus son bimensuel, le drôle de magazine pour enfants Georges. Elle aime le fait que chaque numéro aie une thématique bien précise et de multiple formats d’approche: histoires vraies ou fictives, bande dessinée, jeux, recettes, bricolage etc. Un magazine vraiment unique et fort apprécié pour son originalité, sa mise en page, et son contenu!
Prix au numéro: 9€90/ Prix abonnement: 57€ (6 numéros)
Nous renouvellerons également notre abonnement à l’école des max proposé par les éditions L’école des Loisirs. Les filles aiment beaucoup cet abonnement et recevoir un livre chaque mois (entre novembre et juin) dans la boîte aux lettres. Mais cette année nous prendrons deux abonnements, Juliette et Gabrielle ayant un niveau de lecture différent et Juliette ayant parfois eu du mal avec le supermax choisi l’année dernière.
Abonnement individuel: Maximax 54€ / Supermax 55€
Le petit nouveau
Gabrielle aime beaucoup les oiseaux et a découvert le magazine L’oiseau Mag Juniorpar l’intermédiaire du magazine Salamandre. Ayant beaucoup apprécié le format et le contenu, nous avons lancé l’abonnement pour la rentrée. Gabrielle recevra un numéro par saison, soit quatre par an. Cependant la LPO lui a offert le numéro en cours pour lui souhaiter la bienvenue, ce qui fait un numéro de plus 😉
Prix au numéro: 6€ /Prix abonnement: 24€ (4 numéros)
Celui qui prend fin
Juliette a reçu son dernier numéro de Dada en juin dernier et ne souhaite pas poursuivre cet abonnement. Bien qu’intéressant, elle n’a pas accroché plus que ça. Par ailleurs, notre médiathèque en achète régulièrement ce qui nous permet d’emprunter selon les envies et besoin.
Ceux pour lesquels nous réfléchissons encore…
Le Petit Léonard pourrait venir remplacer Dada mais Juliette hésite encore. Notre médiathèque a plusieurs abonnements aux éditions Faton et les numéros de ce magazine sortent très peu et sont donc très accessibles.
Nous avions prévu de nous abonner à Virgule l’an dernier et finalement n’avions pas lancé la démarche. Nous avons continué d’acheter un numéro à l’occasion et d’en emprunter à la médiathèque. Va-t-on sauter le pas cette année?
Dong! est une revue destinée au 10-15 ans qui ouvrent les yeux de nos jeunes sur le monde et la société qui les entourent. Nous avons eu l’occasion de découvrir les numéros existants (trois à ce jour) en librairie et ils sont vraiment bien faits autour de reportages et de récits de vie.
Enfin, Baïka nous tente beaucoup. C’est une revue trimestriel pour les 8/12 ans qui invite au voyage. Géographie, légendes, rencontres et reportages mais aussi jeux, recette et BDs sont au programme de chaque numéro.
L’année 2018/2019 aura clairement marqué un tournant dans notre IEF (Instruction en Famille) entre essaie raté en milieu scolaire, mise au travail laborieuse, perte de vitesse en instruction libre et CPC (Cours par Correspondance) qui n’ont pas su nous satisfaire… C’est aussi une année qui a été difficile pour moi, émotionnellement et physiquement. Entre remise en questions et énorme fatigabilité, le doute s’est insinué en moi pour ne plus me quitter. Il a aussi fallu soutenir nos adolescents, dont l’aîné, 18 ans, a perdu confiance en ses capacités et s’est complètement démotivé alors qu’il devait faire un choix pour son projet post-bac. Il a eu son BAC de justesse et a été accepté en Licence d’Histoire, qui était son dernier vœux… Quant aux filles, même si l’inspection académique nous a donné un avis favorable, j’ai quand même eu l’impression qu’elles se sont bien moins investies dans les apprentissages que les années précédentes… du moins les apprentissages de type scolaire 😉
Concrètement…
L’année a été marqué par des changements répétés au niveau des supports. Une façon de remotiver les filles et moi-même… Nous avons continuer à travailler de façon formel le français et les maths. Quant aux restes, l’intérêt n’était pas là et les filles ont préféré apprendre en sortant, visitant des expos, etc, qu’en fourrant le nez dans les manuels. Nous ne sommes pas forcément restés dans les clous du programme annuel mais le principal est qu’elles aient enrichi leurs connaissances.
Se découvrir, se connaître…
Juliettes’est d’avantage investie à l’Escrime, faisant de la compétition (elle a fini 3é régional catégorie Filles Moins de 11 ans – Sabre) et s’essayant à l’arbitrage en fin d’année lors d’une épreuve « premières armes » pour les escrimeurs débutants de son club. C’est une activité qu’elle adore et qu’elle souhaite poursuivre. Elle a aussi commencé l’apprentissage de la musique, son choix instrumental s’est porté sur la Guitare qui lui permet de ne pas subir le cours de solfège imposé dans les écoles de musiques /conservatoires, le professeur leur apprend à lire les partitions et les tablatures en parallèle de la pratique instrumentale et ça lui convient parfaitement ainsi. Enfin, et surtout, Juliette s’est découverte dans le travail du bois. Cela faisait un moment qu’elle était en demande et, elle a eu la chance de pouvoir participer à un atelier menuiserie durant l’année. La confiance apportée par l’animateur, la possibilité de manipuler des machines « dangereuses » et la totale liberté donnée à la créativité et aux projets lui a vraiment plu, même si pour les dernières séances, elle aurait eu envie d’être d’avantage guidé. Malheureusement l’atelier n’est pas reconduit l’année prochaine, mais elle va de fait se dégager du temps pour suivre un autre atelier: la Sculpture sur Bois. Nous l’encourageons vivement dans cette voie, Juliette n’étant pas scolaire et s’accomplissant d’avantage dans les activités manuelles. Je l’emmène fin août sur le chantier du Château de Guédelon afin qu’elle y découvre d’autres métiers artisanaux.
Gabrielle, de son côté, s’épanouit dans la musique. Après deux ans de formation musicale et de cours de harpe, elle se dit passionnée par l’apprentissage de la musique qui lui apporte énormément dans son développement personnel. Ces résultats étant excellents, la Directrice de l’école municipale de musique a donné son accord pour que Gabrielle puisse commencer un deuxième instrument à la rentrée: ce sera le Hautbois. Elle aurait aimé apprendre les deux dès son entrée à l’école mais il avait fallu faire un choix et avait donc choisi celui qui avait sa préférence; désormais elle pourra jouer des deux et elle est ravie. Elle maintient pour le moment le cours de Danse Classique en parallèle, mais arrête l’apprentissage du Chinois. Elle adore mais a fini par sentir sa prof de moins en moins investie au fil des séances et ça n’a pas été une surprise quand elle nous a abandonné fin mars. Gabrielle, qui a besoin de régularité et de stabilité, se retrouve pleinement dans l’univers quelque peu « rigide » de la musique, elle espère pouvoir devenir musicienne, et pourquoi pas enseigner la musique en parallèle. C’est une voie qui lui conviendrait c’est certain et nous avons pu constater que c’est aussi un monde ouvert, qui voit les avantages offerts par l’IEF, notamment dans la place que ça laisse au travail personnel.
Au final, la liberté apportée par l’IEF leur a vraiment permis, cette dernière année, de se découvrir et de trouver ce qui leur plait. A dix ans, elles ont des projets plein la tête et des idées assez précises de ce qu’elles aiment ou pas, veulent ou non. Elles sont confiantes en leurs capacités et vraiment bien dans leurs chaussures et pour moi, c’est le plus important.
Pour la rentrée, du changement…
Nous avons pesé le pour et le contre et, nous sommes tombés d’accord, parents et enfants, pour tester un CPC classe complète pour l’année 2019/2020. A la base ce n’est pas comme ça que je conçois l’IEF mais un moment donné, il faut aussi savoir arrêter de tout vouloir maîtriser. J’en suis arrivée à un stade où je frôle le burn out, me faire seconder ne pourra pas me faire de mal.
Juliette est inscrite en classe complète CM2 au Cours Griffon et Gabrielle fera sa 6é auprès du CNED. Je reviendrai pour plus de détails sur ses choix dans un prochain billet. Je peux déjà dire que Gabrielle est plutôt contente, Juliette moins mais n’est pas fermée pour autant.
Avril se termine dans la grisaille pour nous. Un mois placé sous le signe des microbes et d’une envie de rester au chaud chez nous. Nous avons tout de même fait quelques sorties et les filles sont aussi parties une semaine dans le Var avec leur père chez ses parents. Une semaine de vacances pour nous tous, les filles étant heureuses d’aller chez leurs grands-parents et d’avoir leur père pour elles seules, pour le papa car pas de boulot et un changement d’air, voir sa famille, et pour moi, ne pas avoir à gérer les occupations des filles, leur travail etc. Quant à nos garçons, ne pas avoir leurs petites sœurs sur le dos, c’est toujours un plaisir pour eux (ils ont entre 15 et 18 ans).
Atelier Sciences – L’électricité
Une maman de notre groupe IEF a pris contact avec l’Association Les électrons libres, pour mettre en place des ateliers sciences basés sur la manipulation pour découvrir différentes notions. Le premier thème choisi était « l’électricité » et a permis une séance vraiment intéressante pour les enfants. Au programme: l’électricité statique, productions de décharges électriques avec la machine de Wimshurt, découverte du générateur Von der Graaff, montage de circuits électrique simple (pile, ampoule, interrupteur) et les notions de matière isolante et matière conductrice.
Let’s Play
Temps de jeu en anglais à la médiathèque de Tourcoing, toujours fort apprécié. La séance a été plus courte pour les filles ce mois-ci mais elles ne se sont pas moins amusées pour autant.
Opéra Bouffe « Barbe Bleue »
Offrant une vision des plus comiques de l’effrayant personnage immortalisé par Charles Perrault, l’ouvrage va parcourir l’Europe dès sa création et aller jusqu’à New York en 1868. Le livret d’une grande subtilité parodique exploite des situations ubuesques mettant en scène des personnages traités avec une impertinente dérision et une bonne humeur contagieuse, à tel point que le « Tout Paris » fredonnait plus d’un de ses airs dès la création de l’œuvre… Les rôles principaux s’inspirant sans ménagement de l’Empereur Napoléon III et de sa cour, on mesure sans peine quelle charge caricaturale se dissimule sous la séduisante aisance mélodique des airs concoctés par le maître du genre…
Un moment fort agréable, nous avons bien rit, la mise en scène était simple mais les acteurs étaient si drôles… Malheureusement pour Gabrielle qui était malade, la spectacle lui a été rendu difficile par une poussée de fièvre.
Atelier Tissage (2 jours)
Pendant les vacances de printemps, les filles ont eu l’occasion de participer à un stage de tissage, sur deux jours, au Parc de Reconstitution Archéologique de Villeneuve d’Ascq, Asnapio. Petit groupe de cinq filles géré par une animatrice sympathique qui leur a retracé l’histoire de l’évolution de la création du tissu de la Préhistoire jusqu’au Moyen-Age. Les enfants ont été initiés à différentes techniques et ont pu manipuler des matières de l’époque. Bien entendu ils ont créer des petits tissages de type ceintures et brasselets, porte-clés en lin et j’en passe. Deux journées ludiques et éducatives fort appréciées. Les filles m’ont d’ailleurs demandé de surveiller les ateliers d’été pour les y inscrire.
Homère – Les périples d’Ulysse
Le Louvre-Lens propose en ce moment l’Exposition Homère et nous avons deux séances de programmées autour de ce thème avec le groupe IEF. Pour le premier, la visite/atelier porté sur Les périples d’Ulysse. Après une découverte d’une partie de l’exposition durant laquelle on aborde les voyages, les monstres et les femmes autour d’Ulysse, les familles sont conduites dans l’atelier où la médiatrice a adapté le projet d’un travail de groupe à un travail par famille. L’objectif est de créer une rencontre qu’aurait pu faire Ulysse lors de ses voyages, qu’elle soit d’un monstre, d’un Dieu ou d’un Homme, qu’elle soit un périple ou une aide bienveillante. Les filles ont choisi de situer leur scène dans une forêt dans laquelle Ulysse rencontre Artémis qui lui en apporte son aide en lui offrant un arc et une flèche d’or magique.
Mars n’a pas été marqué par un grand nombre de sorties mais elles furent bien agréables malgré tout. Non, mars a surtout été le mois des microbes et du retour d’une grande fatigue, le tout très probablement lié au chaud-froid régulier que la météo nous a réservé. Par ailleurs, la fin du mois a surtout été marqué par notre rencontre avec l’inspection académique pour le contrôle annuel de l’instruction en famille et la préparation de Gabrielle pour son examen de musique. Mais j’y reviendrai…
Dans ma rue
Spectacle théâtral pour enfant, Dans ma rue est mis en scène par une compagnie namuroise (Belgique), les Zygomars. Interprété par deux comédiens talentueux, le spectacle nous transporte dans une rue où deux enfants se lient d’amitié et font face aux difficultés de la vie. Les acteurs évoluent dans un décor magnifique tout en carton qui prend vie grâce à des effets de sons et lumières. Sensible et intelligent, Dans ma rue aborde le deuil, la négligence affective mais ce sont les émotions positives que l’on retient et qui nous touchent: l’entraide, la partage, l’amitié et l’amour. Et l’on quitte la salle le cœur plus léger et empli de joie. Les enfants, invités à s’asseoir aux premiers rangs, sont éblouis, touchés et amusés par ce spectacle qui ne les laisse pas indifférent. Ils retrouvent leurs parents le sourire aux lèvres quand le spectacle prend fin sous un tonnerre d’applaudissements.
Trois Contes – Gérard Pesson
Proposé à l’Opéra de Lille, Trois Contes est une création mondiale originale qui se veut un opéra moderne autour de trois histoires: La Princesse au Petit Pois, Le manteau de Proust (basé sur le récit d’enquête menée par la jorunaliste italienne Lorenza Foschini) et La diable dans le beffroi (d’après Edgard Allan Poe). C’était notre première fois à l’Opéra de Lille et je dois avouer que nous avons tous été éblouis par la beauté du lieu, véritable chef d’oeuvre architectural. Malheureusement nous avions mal choisi nos places et il est désormais clair qu’installés au balcon latéral, il est impossible de voir la scène. Aussi, quel plaisir d’apprendre que le spectacle serait retransmis en direct sur France3 Haut-de-France lors de la représentation qui se tiendrait deux jours plus tard. Toujours disponible en replay, ici: Trois Contes.
Let’s Play
Le rendez-vous mensuel à la médiathèque pour un temps de jeux en anglais a eu lieu début mars. Les filles aiment vraiment ce rendez-vous et s’y amusent beaucoup. Il est dommage que le groupe ne se développe pas d’avantage car au final elles ne sont jamais que toutes les deux avec deux copines qui sont aussi en instruction à la maison et, parfois un enfant ou deux viennent se greffer mais ça ne dure jamais longtemps. Par ailleurs, nous savons que les activités des filles auront lieu sur la même plage horaire que cette animation dès septembre prochain ce qui fait que nous devrons trouver une autre solution.
Orchestre Nationale de Lille – Répétitions Ouvertes
L’orchestre nationale de Lille propose ponctuellement au public d’assister à des répétitions ouvertes qui permettent de découvrir l’envers du décor des concerts classiques qu’ils jouent régulièrement. Nous y sommes allés en groupe constitué par une maman qui travaille chez eux et nous avons eu la chance d’assister à une répétition de veille de concert, donc nous avons pour ainsi dire assister au concert puisque le Chef d’Orchestre n’avait plus grand chose à dire, l’ensemble étant au point. Par ailleurs, nous avons pu écouter une très jeune trompettiste incroyable, Lucienne Renaudin-Vary, qui nous a subjugué par sa maîtrise et sa technique. Son interprétation du Concerto pour trompette de Hummel était juste sublime. Je vous invite d’ailleurs à la découvrir sur cette vidéo d’il y a quelques années.
Exposition B.A.N.G.
La Maison Folie Hospice d’Havré de Tourcoing nous propose une nouvelle exposition autour de la ville. Nous étions inscrites pour une visite familiale qui nous a permis de découvrir cette interprétation d’art contemporain où les sculptures faites de plastiques, de métal et autres matériaux sont mises en valeur par la lumière et un jeu d’ombres très pertinent. La visite est ponctuée de temps clés durant lesquels les enfants sont invités à courir, utiliser leur corps pour représenter des monuments de la ville, ou encore à inventer une phrase à partir de trois photos ou à dessiner une ville imaginaire.
Alors que le mois de mars avance à grands pas, je m’attelle à notre bilan du mois de février. Février. Mois le plus court de l’année qui fut marqué par l’arrivée précoce (et temporaire) du printemps avec des températures impressionnantes et un taux d’ensoleillement exceptionnel pour la saison. Plaisir coupable de profiter d’une telle météo avec un entrain non feint alors qu’elle est le signe apparemment que notre planète est à bout de souffle…
Dialogue avec les Anges – Timothy Archer
Dans le cadre de l’exposition « dialogue avec les anges », la maison folie Hospice d’Havré (Tourcoing) propose une visite guidée de l’exposition par l’artiste lui-même qui nous transmet toute sa passion pour le lieu en nous expliquant la genèse du projet et le choix des œuvres et leur implantation dans les différentes salles. Quand l’art contemporain dialogue avec un lieu patrimonial trouve son sens dans les mots de Timothy Archer qui, touché par la volonté des sœurs grises, a choisi de révéler et valoriser leur force. La visite est suivi d’un atelier en famille mené par l’artiste qui nous invite à peindre le portrait d’une héroïne.
Let’s Play
Rendez-vous mensuel à la médiathèque (Tourcoing) pour un temps de jeux en anglais. Cette séance a permis de travailler le vocabulaire des animaux de la ferme et de la jungle; mais c’est surtout le jeu « Who Am I ? » qui a été apprécié des enfants qui ont pu s’entraîner à poser cette question et à y répondre en utilisant le vocabulaire des couleurs, des animaux, des formes, les parties du visage et autres termes sur l’apparence physique.
Visite/Atelier « Dans l’atelier du Sculpteur »
Une maman de notre groupe IEF a programmé plusieurs dates au Louvre-Lens pour que les enfants puissent accéder à des visites/ateliers pédagogiques proposés aux scolaires. Nous ne pouvons participer à toutes mais dès que cela est possible, nous nous joignons au groupe. En février, nous avons eu la chance de participer à cette visite « dans l’atelier du sculpteur » qui est une approche de la sculpture artistique au travers d’une (trop) rapide présentation des outils du sculpteur de pierre ou de bois. La visite se poursuit dans la magnifique Galerie du Temps dans laquelle la médiatrice nous guide autour de différentes œuvres sculptées qui vont permettre d’aborder les termes de Ronde-bosse, Bas-Relief et Haut-Relief. Les enfants sont très intéressés et les questions fusent. La médiatrice n’avait pas prévu ce temps de questions et se met à craindre de devoir réduire le temps en atelier. C’est un soulagement d’apprendre que nous pourrons prendre le temps que l’on veut sans se soucier de l’heure. Car le temps de l’atelier est très attendu et les enfants se prennent vite au jeu, laissant parler leur imagination tout en restant dans la thématique guidée: réalisation d’un personnage assis. Il y a eu comme un petit moment de flottement quand la médiatrice leur a expliqué qu’ils allaient modeler l’argile et non sculpter la pierre (pas assez de temps pour ce genre d’atelier) mais le plaisir et la bonne humeur ont vite repris le dessus une fois qu’ils ont eu mis les mains à la pâte.
Visite/Atelier « Observer, nommer, classer les animaux »
Troisième et dernier rendez-vous au Musée d’Histoire Naturelle (Lille), nous attendions avec impatience cette séance que notre guide de décembre nous avait promise de qualité et de haut niveau. Pour rappel, il avait trouvé le groupe si dynamique et leurs connaissances si riches qu’il nous avait proposé de se retrouver sur cette visite pour une séance sur mesure qui pousserait nos jeunes. Malheureusement il n’aura pu se libérer et nous nous sommes retrouvé avec un autre guide qui, s’il s’est montré plus agréable qu’en janvier, n’a pas su attiser leur curiosité. Bien qu’intéressante, la visite est restée basique et les enfants n’ont rien appris de plus qu’ils ne savaient déjà. Heureusement, les deux mini-ateliers proposés après la visite leur aura permis de raccrocher les wagons. Le premier atelier consistait à choisir deux catégories et à y coller des vignettes d’animaux pouvant s’y regroupés. L’intérêt tenait plus dans la possibilité de faire des recoupements qu’en la classification en elle-même. Quant au deuxième atelier, il aura permis à beaucoup de découvrir la classification en forme d’arbre, les branches permettant de regrouper des animaux ayant des caractères communs. Gabrielle, peu portée sur les sciences, a particulièrement aimé ces ateliers, s’est assise le plus près possible du médiateur pour écouter ce qu’il avait à dire, a participé activement à la mise en commun des réponses.
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Ballet
Gabrielle pratique la danse classique depuis trois ans maintenant et envisagerait bien d’en faire une pratique plus importante. Aussi avons-nous profiter des Journées Portes Ouvertes pour visiter l’école du Ballet du Nord (Roubaix). L’objectif de ses journées est bien entendu de faire connaître leur école mais aussi de proposer aux danseurs (toutes écoles) de participer à leur stage d’hiver. Malheureusement informés trop tard, nous avions d’autres projets pour les vacances de février et Gabrielle n’a pu participer à cet atelier. En revanche, nous avons pu assister au spectacle de fin de stage, la « Restitution ». Spectacle mené tambour battant par une équipe incroyable qui a su monter un show de qualité en à peine une semaine, les plus jeunes danseurs n’ayant que 7/8 ans. C’était impressionnant! Entre chaque danse, une personne se tient derrière un micro et nous raconte une « histoire de la danse ». Elle évoque ainsi J.G. Noverre, maître à danser qui, au XVIIIe siècle, révolutionna l’art de la danse; mais aussi La Fille mal gardée, un ballet créé en 1789 dont la thématique rompt avec la tradition des ballets de l’époque; ou encore Rudolf Laban, théoricien du mouvement dont les recherches amèneront de nouveaux outils d’analyse et de création. Si Gabrielle a été ébloui par les danses, elle n’est pas certaine de vouloir s’engager dans cette voie. Elle n’envisage pas de carrière de danseuse et se demande si toutes ces heures de danses n’ont pas pour but de former les futurs professionnels. Elle aimerait participer au stage d’hiver l’an prochain et voir si elle peut tenir la cadence avant de tenter d’intégrer l’école.
Atelier en famille « Sur les traces de la Reine de Saba »
Pendant les vacances scolaires, les différentes structures culturelles de la métropole lilloise regorge de proposition pour occuper les enfants à des prix défiant toutes concurrences. Il faut faire des choix et je tente toujours de diversifier au maximum ce que je propose aux filles. L’Institut du Monde Arabe-Tourcoing est un lieu que j’aime beaucoup parce qu’il se veut conservateur de la mémoire d’un site qui fut la première école de natation française. En effet, c’est sur ce site, que la Dr Dron a voulu créer une école de natation, une façon de réconcilier la population avec l’eau. C’est à sa demande que fut créée la méthode Beulque. Paul Beulque est par ailleurs à l’origine des E.N.T. (Enfants de Neptune de Tourcoing), une école de natation et de water-polo qui existe encore aujourd’hui. Tout cela nous est rappelé par notre médiatrice qui enchaîne avec l’animation à proprement parler qui s’articule autour d’un plateau de jeu sur lequel les enfants déplacent des pions en répondant à des énigmes qui prennent parfois la forme de questions, parfois celle de charade. En parallèle de ce voyage sur la plateau, l’animatrice nous fait le récit du mythe de la Reine de Saba et ponctue le jeu de nombreuses informations sur les pays du monde arabe, leur culture, la faune, la flore et j’en passe. C’est vraiment intéressant! L’atelier se termine sur un goûter oriental qui vient clore ce temps de jeu bien agréablement.
Atelier « apprenti cartographe »
Pour cet atelier, nous nous sommes rendues sur un site minier classé à l’UNESCO, le 9-9bis (Oignies). Accueillis dans la cour par une médiatrice fort sympathique, nous avons dans un premier temps bénéficié d’une présentation du site et de son histoire. C’était la première fois que nous venions au 9-9bis et j’ai été surprise de découvrir ce lieu si bien conservé et préservé. Nous avons eu beaucoup d’information sur la mine, le travail des mineurs et leur lieu de vie. C’était avant tout une visite « géographique » dans le sens où l’on se déplaçait pour observer les différents points importants: la cité – la fosse – le terril. Après quoi, nous sommes allés dans une salle d’atelier où les enfants ont été invité à observer des cartes vues du ciel. L’une représentait le site visité, l’autre présentait un site voisin qui accueille Aquaterra, la maison de l’environnement, et une espace naturel ouvert à la promenade. Sur chacune des cartes les enfants devaient repérer les trois points importants susmentionnés. Enfin, munis d’une feuille blanche et de crayons de couleurs, ils sont allés récupérer des « motifs » sur les murs et le sol par technique du frottage. Cela servira d’éléments pour reconstituer une carte du site. Outre l’intérêt manifeste des filles pour la visite du site et la découverte du monde de la mine, elles ont adoré l’atelier qui s’est révélé très intelligent dans sa réalisation.
Atelier pratique autour du numérique et de la réalité virtuelle
Proposé par le Fresnoy (Tourcoing) autour de l’exposition « Le Laboratoire de la Nature », cet atelier se tenait sur deux après-midi des vacances scolaires. Atelier pour les enfants auquel les filles ont pris plaisir à participer. Nous faisons peu de choses dans ce domaine et elles ont aimé découvrir et expérimenter la sculpture et le dessin numérique en réalité virtuelle. Le premier jour a été une découverte et une initiation, le deuxième jour a été plus créatif. Le projet était de réaliser une cabane et son environnement en s’inspirant du Palais Idéal du Facteur Cheval. L’exercice s’est révélé plus difficile que prévu, mais les enfants ont apprécié et j’ai envie de dire que c’est bien là le principal. Ci-dessous un montage vidéo réalisé par l’animateur avec les réalisations de tous les enfants présents.
Spectacle « Piletta ReMix »
Proposé dans le cadre du Festival Contes et Légendes à Marcq-en-Baroeul, Piletta ReMix nous est présenté comme un conte radiophonique que nous avons vécu comme une expérience unique et intéressante. Juliette n’avait pas voulu se joindre à nous et a bien regretté quand sa sœur lui en a raconté tous les détails. Avant d’entrer dans la salle, on nous a remis un casque car plus qu’un spectacle visuel, ce conte nous est présenté sous la forme d’un enregistrement radio. Sur scène il y a des comédiens qui, eux aussi, portent des casques. Ils jouent avec les micros, bruitent, chantent… Comme ils le disent, c’est du théâtre pour les oreilles, ou de la radio pour les yeux. Ou les deux.
Centre Historique Minier de Lewarde
Pour parachever notre étude sur le terrain du monde de la mine, nous nous sommes jointes au groupe IEF pour nous rendre à Lewarde et participer à une visite guidée des galeries fictives de la mine. Nous découvrons en premier lieu l’espace de triage où femmes et enfants séparaient le charbon des autres pierres. Puis, équipés d’un casque, nous empruntons l’ascenseur pour descendre dans la mine où rapidement la guide nous explique les conditions de travail des mineurs. La mise en route des machines est assourdissante. Véritable immersion, cette visite permet d’appréhender le travail des mineurs et sa pénibilité liée au bruit, à la poussière, à l’obscurité, au manque de place… La visite guidée s’achève sous les questions des enfants puis nous pouvons visiter librement le musée et les quelques salles préservées en l’état comme la lampisterie ou la salle des douches (aussi appelé salle des pendus). Outre la mine, le musée se veut aussi la mémoire de la vie dans les corons au début du XXe siècle et du quotidien de ces habitants. Enfin, une exposition permet de découvrir le charbon et sa formation géologique.