album

L’ours Kintsugi (2019)

Auteure : Victoire de Changy

Illustratrice : Marine Schneider

Editeur : Cambourakis

Pages : 40

L’ours Kintsugi, fier et orgueilleux, n’aime rien moins que sa montagne et se promener au bord du précipice pour admirer le paysage et sentir le vent souffler entre ses doigts de pieds. Mais alors que le vent souffle très fort, il est emporté vers le bas, dans une chute interminable dont il ne ressort pas indemne. Honteux, il reste caché au cœur de la forêt, pansant ses blessures dans l’eau de la rivière. Bientôt la petite Kaori arrive pour l’aider et recoudre ses plaies de fil d’or. Une belle rencontre qui porte deux êtres à dépasser leurs aprioris, la fillette faisant preuve de courage et de bienveillance, l’ours de patience et d’acceptation de soi.

Le kintsugi est l’art de restaurer des objets brisés, généralement en céramique. L’idée est de valoriser les fêlures en les sublimant avec de l’or, une façon de prendre l’objet dans son ensemble, du moment de sa fabrication à la vie qui fut la sienne. Véritable ode à l’imperfection et à la fragilité, le kintsugi est l’art même de la résilience. Victoire de Changy a su parfaitement représenter la philosophie qui se dégage de cette forme d’art japonaise dans un album poétique et sensible, sublimé par les illustrations de Marine Schneider.

C’est l’histoire d’un ours qui s’appelle Kintsugi et qui tombe un matin de tout en haut d’une très haute montagne.