roman jeunesse·Service Presse

Papy, Maxwell et moi, tome 1. Protocole 007 (2021)

Auteure : Carina Rozenfield

Illustratrice : Marine Gosselin

Editeur : Gulf Stream

Pages : 208

Arthur a perdu ses parents. Depuis, il vit avec son grand-père et Maxwell, un androïde ultra performant qui joue le rôle de majordome. Lorsque son grand-père disparait, Arthur active le programme d’urgence de Maxwell qui devient alors un agent secret doté de capacités et de pouvoirs incroyables.

Carina Rozenfield est une auteure jeunesse prolifique dont l’une de mes filles, Juliette, aime beaucoup les écrits. Elle a fait son entrée sur nos étagères par la série L’Héritier des Draconis (série en 5 volumes aux éditions Gulf Stream) et c’est avec plaisir que nous l’avons retrouvé dans cette nouvelle série pleine d’aventures.

Protocole 007 est un premier volume introductif à un univers fait de mystères et d’aventures. Avec son jeune héros téméraires et attachants et son robot agent secret aux multiples talents, cette première aventure nous entraîne dans une course poursuite trépidante semée de dangers dans laquelle Arthur n’a qu’un seul objectif : sauver la seule famille qu’il lui reste d’une bande de vilains qui en veulent à la technologie avancée mise au point pour créer Maxwell.

L’histoire ne manque ni d’originalité ni de rythme, le duo Arthur-Maxwell est drôle et attachant et le récit véhicule de jolies valeurs. Tous les ingrédients sont réunis pour donner vie à une série qui séduira les jeunes lecteurs dès 8/9 ans. On attend la suite avec impatience!

Je remercie les éditions Gulf Stream pour leur confiance et l’envoi de ce service presse.

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Quand on vit comme Arthur, avec un grand-père ingénieur, ça a des avantages ! Avoir un robot ultra-perfectionné à la maison, par exemple. Maxwell fait le ménage et la cuisine de façon impeccable… C’est un parfait majordome ! Mais, un soir, papy Charles disparaît et le garçon surprend deux intrus à fouiller son atelier de robotique ! Paniqué, Arthur n’a d’autre choix que de déclencher le protocole 007, qui transforme Maxwell en robot agent secret doté de super pouvoirs. Déterminé à retrouver Charles, le duo se lance dans une enquête qui dévoilera une terrible machination orchestrée par un mystérieux ennemi…

masse critique·roman jeunesse

Otis (2021)

Auteur : Yannick Beaupuis

Editeur : Balivernes

Pages: 204

Atteint d’une forme d’autisme Asperger, Ulysse a tendance à se replier sur lui-même. Cette différence en fait la cible facile des moqueries et de l’exclusion. Son quotidien semble une épreuve de chaque instant, tant pour lui-même que pour ses proches, confrontés à des difficultés permanentes qui ont des répercussions sur l’ensemble de leur vie.

Otis aussi est différent. Enfant humain, il vit parmi des hybrides, mi-homme mi-animaux. Seul capable de lire les runes inscrites sur les pierres qu’il ramasse, il ne semble pas complètement intégré à son groupe. Les dangers de son monde l’entraînent dans une quête mystérieuse pour sauver une amie et peut-etre bien plus encore…

Otis est un récit qui parle de différence au travers de deux histoires distinctes. L’histoire d’Ulysse, plus encrée dans notre réalité, confronte le lecteur au quotidien des enfants différents et de leurs proches. Alors que l’histoire d’Otis s’inscrit plutôt dans le registre fantastique avec ses créatures et la magie qui peuplent des paysages imaginaires. Si les deux histoires avancent de manière parallèle, il est difficile d’établir un lien entre elles. Le monde d’Otis existe-t-il vraiment ou est-il le refuge imaginaire dans lequel Ulysse s’isole pour échapper à une réalité trop violente ?

L’écriture très imaginée de Yannick Beaupuis permet de visualiser ces deux mondes très distinctement, rendant la lecture très immersive. Je craignais au début que la différence d’Ulysse ne soit qu’un prétexte à l’introduction d’un univers plus fantastique mais il n’en est rien. Au contraire, chaque univers se développe indépendamment tout en tissant une connexion à peine perceptible. Les deux héros cherchent à trouver leur place et nous rappellent que la différence est une force, une richesse qui mérite qu’on se batte malgré les difficultés.

Les jeunes lecteurs apprécieront ce mélange des genres et ces deux jeunes garçons attachants.

Je remercie Babelio et les éditions Baliverne pour cette offre de Masse Critique.

Deux jeunes garçons, que rien ne rapproche sinon leur âge, essayent de trouver leur place dans deux mondes bien différents.
Otis grandit dans le campement des hybrides, des créatures mi-hommes mi-animaux qui l’ont adopté depuis bien longtemps et qui vivent entre l’Arbre-source incandescent et la forêt ténébreuse peuplées d’Ombres redoutables.
Ulysse, lui, va à l’école comme tous les autres enfants mais sa différence l’éloigne des autres et est même le prétexte pour certains de le rejeter et de l’exclure.
Chacun de leur côté devra vaincre les épreuves qui s’imposeront à eux. Et d’une manière ou d’une autre, leur destin ne serait-il pas lié ?

roman ado·roman young adult

Kô (2020)

Auteure : Joëlle Ecormier

Editeur : Zébulo

Pages : 112 pages

Mention spéciale du Prix Vendredi 2021

Kô arpente chaque jour la plage en quête d’un signe qui pourrait lui confirmer que son père est vivant. Pêcheur en mer, ce dernier a disparu sans laisser de traces alors qu’il était parti sur son bateau. Si sa mère et sa jeune sœur semblent avoir acceptées la réalité, Kô ne veut pas perdre l’espoir. Lorsqu’une aile d’avion est rejetée par l’océan, un troublant parallèle se met en place entre l’histoire de cette famille indienne et celle des familles des victimes : une quête de vérité, un besoin de comprendre pour enfin accepter l’inacceptable et commencer le douloureux travail de deuil qui ramènera ceux qui restent dans la réalité et dans le monde des vivants.

Joëlle Ecormier signe un texte sensible et poétique dont les émotions tangibles nous font ressentir toute la douleur de la perte et la sensibilité à fleur de peau de cet adolescent qui semble perdu entre le monde des morts et celui des vivants. A tout moment, la corde semble prête à craquer mais toujours elle résiste et tend à voir l’impossible signe d’un espoir ténu qui conduit toujours un peu plus vers l’acceptation. Le récit est fort, bouleversant. Il touche par son sujet mais aussi par ses personnages aussi émouvants que réels et nous entraîne à la suite de son jeune héros dans une quête de vérité et de liberté.

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Les yeux noirs de Kô ne quittent presque jamais l’Indien. Même hors de sa vue, la nuit pendant son sommeil, quelque chose en lui guette les flots. « Ne tourne jamais le dos à l’Océan où il te prendra au moment où tu t’y attends le moins. » Son père, qui lui avait donné ce conseil, s’était pourtant fait prendre. Kô se souvient que c’était un vendredi. Le jour de l’effondrement de l’univers, l’arrêt de la danse des étoiles et du mouvement de toutes choses.
Le roman de Kô est celui de la vérité qui tente de se frayer un chemin au milieu des sentiments emmêlés de quatre personnages sur le rivage d’une île : Kô, un adolescent taciturne de 16 ans qui ne vit que dans l’espoir du retour de son père, sa sœur Sindhu, une fille vive et enjouée de 13 ans, leur paisible mère Nila, et un étranger troublant, Darpan.

conte/nouvelle/biographie·Première lecture·roman jeunesse·Service Presse

Les deux de Baker Street, tome 1. Missions Londres (2021)

Auteur : Pascal Brissy

Illustratrice : Garance Royère

Editeur : Gulf Stream

Collection : Premiers romans 8+

Pages : 176

Les éditions Gulf Stream lancent une nouvelle série dans la collection Premiers Romans, des enquêtes bilingues qui entrainent le lecteur dans les pas d’un frère et d’une sœur en plein cœur de Londres. Le livre s’ouvre sur une présentation des personnages et sur les explications du code couleurs pour lire en anglais : quatre couleurs pour différencier le vocabulaire thématiques, les mots ou expression du quotidien, les questions et les chiffres et nombres. Après quoi, il ne nous reste plus qu’à plonger dans ce petit roman qui prend la forme d’un recueil de trois nouvelles, de trois petites enquêtes so british (résumés sur la présentation de l’éditeur en bas de page).

Alors qu’ils s’installent à Baker Street, Tom et Kate s’émerveillent d’être voisins à la maison de Sherlock Holmes. Au cours de leurs aventures ils se rendent à Buckingham Palace, dans le quartier de Notting Hill et au Palais de Wesminster. L’occasion de faire visiter Londres aux jeunes lecteurs qui découvriront la capitale britannique au travers de ses monuments, ses parcs ou ses rues célèbres. Les deux enfants sont adorables et très vifs d’esprit ce qui leur permet d’élucider des petits mystères tels que la disparition d’un corgi de la Reine, celle d’un livre exceptionnel ou encore la mystérieuse coloration en rose des perruques des Lords de Westminster. Tout cela au nez et à la barbe de l’inspectrice Adler et du Lord Riarty.

Les clins d’œil à Sherlock Holmes sont nombreux. Cela pimente la lecture et attise la curiosité autour de ce personnage dont on nous parle mais dont on ne voit pas la pointe du deerstalker hat. Le récit ne manque ni de rythme ni de mystères. Les illustrations sont sympathiques, à l’image des jeunes héros et de leur chien. La mise en page est dynamique avec les couleurs du textes, les illustrations et les petits symboles dans la marge. A la fin de chaque histoire, le lecteur est invité à réfléchir sur la résolution de l’enquête et à vérifier s’il a bien lu/vu les indices.

En fin d’ouvrage un memento au même code couleurs revient sur tout le vocabulaire anglais rencontré au fil des pages pour en expliquer le sens et en donner la traduction. Quelques apartés viennent compléter le tout pour apporter des informations sur la royauté ou Sherlock Holmes par exemple.

Les deux de Baker Street est donc une petite série fort sympathique à faire lire aux lecteurs débutants qui veulent pimenter leur lecture avec quelques mots d’anglais. Un seul conseil: ouvrez bien les deux yeux pour ne rien manquer !

Je remercie les éditions Gulf Stream pour leur confiance et l’envoi de ce service presse.

Avec Tom et Kate, apprends à lire en anglais pour résoudre trois enquête au cœur de Londres en suivant les traces du grand Sherlock Holmes ! Let’s go !

Le corgi de Sa Majesté : Alerte ! Le chien préféré de la reine d’Angleterre a disparu. Heureusement, les deux de Baker Street sont en visite au palais de Buckingham et aucun détail ne leur échappe !

Coup de tonnerre à Notting Hill : Un livre inestimable est dérobé lors du tournage d’un film auquel Tom et Kate ont la chance d’assister. Seront-ils prêts à résoudre ce nouveau mystère ?

Le gang des perruques roses : Catastrophe au palais de Westminster ! Les perruques des lords sont devenues roses et les deux de Baker Street sont pointés du doigt. Arriveront-ils à prouver leur innocence ?

Le coin de Gaby·roman ado

Lectures d’Octobre 2021

Ayant du mal à se poser pour écrire une chronique sur ses lectures, mais souhaitant malgré tout participer au blog, Gabrielle (12 ans 4 mois) va tenter un nouveau format de présentation. Sous forme de bilan, elle compile ses lectures (romans uniquement) et laisse une petite trace écrite. Pour ce premier jet, elle vous présente donc ses Lectures d’Octobre.

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Félines fait parti de mes gros coups de cœur, il a été écrit par Stéphane Servant, l’auteur de Sirius que j’avais adoré aussi. J’ai commencé à lire ce livre car le résumé me plaisait. L’auteur nous transporte dans un monde fantastique avec des filles qui attrapent une « maladie » qui les couvre de poils, tels des chats ; petit à petit privées de tout, les jeunes filles furax commencent une rébellion.

Note : 4.5 sur 5.

Félines de Stéphane Servant, Rouergue, 2019.

Félicratie est un livre post-apocalyptique qui parle de deux adolescents, Yacine et Rosamonde. La fin du monde est arrivée, les aliens ont gagné et la seule arme contre eux sont les poils de chats… Ils ne sont pas sortis d’affaire. J’ai bien aimé car le côte décalé apporté par l’allergie au poils de chat apporte une originalité à ce genre de romans que je lis beaucoup.

Note : 3.5 sur 5.

Félicratie de H. Lenoir, Sarbacane, 2021

La Faucheuse fait parti de mes livres favoris du mois, c’est une dystopie (mon style de roman préféré). C’est l’histoire de deux ados qui ne se connaissaient pas jusqu’à ce qu’on leur propose de devenir apprenti faucheur. Ils sont menés dans un mystère sur la disparition d’un faucheur, ainsi commence enquête, compétition et un autre aspect de la mort.

Note : 5 sur 5.

La Faucheuse, Neal Shusterman, PKJ, 2017

Les étincelles invisibles est l’histoire d’une jeune fille autiste qui apprend le sort que l’on réservait aux sorcières au Moyen-Âge. Elle voudra donc rendre hommage à celles qui ont péri à cause des préjugées.

Note : 5 sur 5.

Les étincelles invisible, Elle Mcnicoll, Ecole des loisirs Médium, 2021

King of Scars est la suite de la saga Grisha et Six of Crows. Ce premier tome explique comment Nikolai, nouveau roi du royaume de Ravka, va reconstruire un pays qui a vécu sous le règne du Darkling.

Note : 4.5 sur 5.

King of Scars, Leigh Bardugo, Milan, 2019

Et ils meurent tout les deux à la fin est un livre qui parle d’un autre aspect de la mort. Les hommes sont appelés par une entreprise nommée Death-Cast qui choisit des gens qui devront mourir dans la journée qui suit. Les deux héros vont se rencontrer sur l’application Dernier Amis et il vont vivre des aventures incroyables même si ils en connaissent la fin.

Note : 4.5 sur 5.

Et ils meurent tout les deux à la fin, Adam Silvera, Robert Laffont, 2018

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Et vous qu’avez-vous lu ?