
Auteur: Davide Cali
Illustrateur: Maurizio A.C. Quarello
Editeur: Sarbacane
Pages: 48
On nous appelait les mouches. Parce qu’on grouillait comme des mouches sur une décharge géante, où on triait les déchets.
L’éclair Bleu a ravagé la planète qui a désormais l’apparence d’une décharge. La population s’est réorganisée en castes dont les enfants seraient en bas de l’échelle et plaçant au-dessus des chefs de chefs de plus en plus âgés. Chaque jour, chacun doit trouver de quoi gagner sa subsistance: un peu de nourriture de mauvaise qualité et un peu d’eau. Lorsque Poubelle trouve un objet particulier dont personne ne semble connaître l’utilité, le petit groupe d’amis part en quête d’un chef qui pourra leur en offrir un prix estimable, certains qu’ils sont de détenir quelque chose de spécial.
On nous appelait les mouches est un récit post-apocalyptique qui surprend par son format mais séduit par son histoire et le trait si caractéristiques de Maurizio A.C. Quarello (L’appel de la forêt, L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Et parfois ils reviennent…) toujours aussi soigné et réaliste. Le format offre un regard innovant qui place la dystopie au niveau des jeunes lecteurs (à partir de 9/10 ans) sans laisser les plus grands de côté. Fable écologique, récit fantastique, cet album unique en son genre dénonce l’inégalité des sexes et des âges, la surconsommation et place la culture comme pilier de l’humanité.
L’avis de LivresdAvril.




Un certain futur, pas si lointain peut-être. Le monde civilisé n’existe plus. Des enfants survivent sur des montagnes de déchets, qu’ils trient inlassablement pour revendre aux plus grands ce qui semble monnayable. On les appelle les mouches. Parmi eux, une petite bande, à laquelle appartient Lizzy. C’est elle qui nous raconte comment, un jour, l’un d’eux trouve un drôle d’objet dont on pense qu’il ne sert à rien (à l’image, on découvrira à la fin qu’il s’agit d’un livre). Les enfants, accompagnés de leur chef, partent pour Grand Bazar, la ville au-delà du
désert, afin d’en savoir plus et qui sait, d’en tirer un bon prix…