album

La Passoire (2020)

Auteure/Illustratrice : Clarisse Lochmann

Editeur : L’atelier du poisson soluble

Pages : 56

Alors qu’elle sort du sommeil, une enfant tente de se remémorer son rêve de la nuit. Les souvenirs sont divers mais impossible de les fixer dans sa mémoire, tout est flou, sans début ni fin, il n’y a aucune logique pour rattacher les évènements entre eux. Il reste pourtant quelques réminiscences de la nuit: des couleurs, des visages, des sensations mais peu à peu l’enfant se rend compte que les contours s’effacent et que, comme de l’eau qui s’égoutte à travers les trous d’une passoire, les rêves s’écoulent de la mémoire.

Clarisse Lochmann signe un titre onirique qui permet d’aborder le rêve et son aspect éphémère dès le plus jeune âge. Le texte montre combien il est difficile de fixer les images qui nous sont apparues en songe. Et même, plus nous tentons de les fixer, plus elles nous échappent. A l’image du rêve, les illustrations sont parfaitement adaptées avec leurs contours flous et ces formes dont il est parfois difficile de les saisir tant elles sont imprécises. L’ensemble donne vie à un album particulièrement poétique et évocateur du monde des rêves dans lequel nous nous perdons tous régulièrement.

Pour moi, c’est un gros coup de .

L’avis de LivresdAvril.

Une petite fille joue à se remémorer son rêve qui aussitôt lui échappe. Les détails deviennent  soudainement incertains, ne surnagent que quelques bribes, amplifiant l’étrangeté des situations : la mémoire est une passoire !

3 commentaires sur “La Passoire (2020)

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