
Auteure: Clémentine Beauvais
Illustrateur: Max Ducos
Editeur: Sarbacane
Pages: 32
Alors qu’elle rend visite quotidiennement à son oncle malade, la jeune fille traverse le parc et prend le temps d’observer les changements qu’opère le temps et le rythme des mois et des saisons. Mais sa plus grande surprise tient dans le fait que petit à petit la pilosité des statues prend de l’ampleur et du volume donnant au jardin un petit air de mystère et d’extraordinaire.
Véritable hymne au temps qui passe, Boucles de Pierre est un album poétique et enchanteur qui invite à la contemplation et à l’émerveillement. Le texte de Clémentine Beauvais offert aux pinceaux du talentueux Max Ducos devient une œuvre d’art emprunte de magie où la beauté se fait le reflet d’une nature luxuriante et changeante à l’image de l’humain et du regard qu’il porte sur le monde.
Boucle de Pierre est un album d’exception porté par un duo d’artistes talentueux qui livre un message à porté féministe inattendu et appréciable.

On remarque des choses quand on traverse un parc deux fois par jour, tous les jours, pendant un mois, deux mois, puis trois, puis quatre. Des choses amusantes, touchantes, ou surprenantes. Mais si on fait bien attention, vraiment bien attention, on peut aussi découvrir le secret des statues…
La beauté de ces paysages ❤️
Un album qui a l’air d’offrir une belle ode à la nature.
Il me tarde de le lire, je viens de l’acheter pour le collège !
Colette, tu vas reconnaître un certain endroit !
Lu également ! Je suis, comme toi, tombée totalement sous le charme des illustrations et je repense d’ailleurs souvent à cet album quand je prends l’air. Ces pages rendent si bien la beauté des feuillages et le charme des rencontres dans les allées du parc… Par contre, je suis restée un peu sur ma faim côté histoire, je me dis en lisant ta chronique que j’aurais dû être plus sensible à la poésie de cet album !
ah oui? J’ai vraiment été sous le charme ❤ Excellent duo d'artistes que j'espère retrouvé sur d'autres collaborations. J'ai aimé comment leurs univers s'empreignent l'un dans l'autre. J'ai l'impression que Max Ducos s'est fait très plaisir en illustrant ce texte! Et puis j'ai trouvé amusant ce parallèle avec la situation qu'on a connu l'an dernier quand les coiffeurs étaient fermés à cause de la pandémie et qu'on avait tous les cheveux qui poussaient…