Pivoine vit à la campagne avec son grand-père et sa sœur Magnolia. Elle veut devenir une abeille, travail à la ferme durant lequel les enfants doivent monter aux arbres avec des plumeaux pour polliniser les plantes, dès que possible. Sauf que sa mère va l’en empêcher en l’emmenant en ville servir des Urbains.
Si les abeilles venaient à disparaître, l’auteur envisage un futur possible si l’homme pollinisait à la main. Gros coup de cœur pour ce livre dont l’histoire m’a fait chavirer avec tous ses rebondissements arrosés d’un soupçon d’amitié.
J’ai découvert ce livre durant le « Gang des Dévoreurs« , club de lectures de la médiathèque La Corderie à Marc-en-Baroeul, que l’animatrice nous l’a conseillé.
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Moi, c’est Pivoine. Avant, je vivais à la ferme avec papy et ma sœur Mags. Je suis pas une fainéante, comme les autres Urbains, là ; j’ai pas peur de me salir les mains. Mais maman a décidé que je devais la rejoindre en ville pour travailler avec elle chez les Pasquale. Heureusement, il y a Esméralda. Esméralda, c’est une fleur délicate, elle a peur de tout. Mais c’est aussi mon amie, et je lui ai promis de lui donner un peu de mon courage si elle m’aidait à m’enfuir.
Pour retourner dans ma ferme et devenir la meilleure des abeilles.
Dans un monde où les abeilles ont disparu et où les enfants pollinisent les fleurs à la main, s’élève la voix pleine d’espoir d’une héroïne aussi piquante qu’attachante.
Wow, ça a l’air d’être une histoire très forte ! Qui fait écho à une évolution très préoccupante puisque le nombre d’insectes diminue très vite…
C’est sûr ! Il ne reste que très peu d’abeilles.