Lǎo jiē de tónghuà
Auteur: Nie Jun
Traducteurs: Qingyuan Zhao & Nicolas Grivel
Editeur: Gallimard
Collection: Bande Dessinée
Pages: 128
Yu’er est une enfant qui souffre d’une paralysie des membres inférieurs, son grand-père prend soin d’elle au quotidien et l’accompagne à vélo dans ce vieux quartier de Pékin où ils vivent, l’encourageant à réaliser ses rêves. Dans ce recueil de quatre nouvelles il est question d’apprendre à nager, d’une collection de timbres un peu particulière, d’insectes et de l’art délicat de la peinture. Si la ruelle sert de fil rouge, les points communs entre ces quatre histoires tiennent de la magie qui s’en dégage, de la poésie omniprésente et de la beauté des aquarelles de Nie Jun.
Tout comme dans Aweto, j’ai été particulièrement séduite par le trait unique de Nie Jun et les couleurs lumineuses de son dessin. Bien que plus encrés dans la réalité, Les contes de la ruelle dégagent chacun à leur manière beaucoup de magie au travers de situations qui défient le temps, l’espace ou la pesanteur. Le texte aborde la question du handicap de l’enfant et l’investissement de ses proches pour l’accompagner, le protéger mais aussi et surtout l’aider à croire en lui et en ses rêves, l’aider à grandir. C’est touchant, peut-être parfois un peu mièvre mais la ruelle abrite des gens merveilleux qui la rendent presque féerique.
Dans un vieux quartier de Pékin, Yu’er et son Pépé Doubao vivent leur quotidien à la manière d’un conte de fée.
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