Lecture à voix haute·roman ado

Iskari, tome 1. Asha, Tueuse de Dragons

 

Auteure: Kristen Ciccarelli

Traductrice: Vanessa Rubio-Barreau

Editeur: Gallimard Jeunesse

Pages: 426

A Firgaard, il est interdit de raconter les histoires des temps anciens. Dangereuses, elles attirent les dragons qui s’en nourrissent. Asha porte sur son corps les stigmates de sa rencontre avec Kozu, le premier dragon. Marquée à jamais, elle arbore ses cicatrices comme un fer de lance: elle doit exterminer tous les dragons pour racheter sa faute. Mais aux yeux de tous, Asha reste l’Iskari, la semeuse de mort. Crainte, haïe, c’est une princesse solitaire qui se révèle d’une grande sensibilité sous une apparente fierté et une forte obstination.

Kristen Ciccarelli signe un premier roman aux thématiques assez lourdes et plus complexes que ce à quoi je m’attendais. Plus qu’un roman de fantasy, l’organisation de l’univers en castes en fait un récit aux enjeux sociaux-politiques forts. C’est le mélange des genres qui fait la force de ce roman, enrichi par une mythologie originale et captivante. Portée par des personnages attachants – il faut notamment souligné la présence de personnages féminins toutes plus « badass » les unes que les autres – ou méprisables, l’histoire nous emporte littéralement à l’aventure.  Pourtant, la première moitié était loin d’être convaincante, l’auteure prenant peut-être un peu trop le temps d’installer son récit, ses protagonistes et le contexte narratif. De même, si l’écriture est agréable, j’ai trouvé que les descriptions de paysages étaient un peu trop légères et ne permettaient pas de réellement nous faire voyager. Le récit reste assez prévisible, Asha ne surprend par aucun de ses choix et son destin se révèle à nous en toute transparence. Enfin, la romance est pleine de charme même si la gestion du désir m’a semblé un peu poussive pour un roman conseillé dès treize ans. Le public cible n’est-il pas plus âgé?

Asha, tueuse de dragons est un roman qui pose la question de la place de la femme dans la société, ses droits, son émancipation, et celle de l’organisation d’une société régie par la force et la domination avec pertinence.

Mes filles (bientôt 11 ans), ont été bien plus transporté que moi par Asha et son histoire. Elles ont apprécié que pour une fois l’héroïne n’attendent pas qu’on vienne la sauver, qu’elle sache se battre… Les dragons ont bien entendu remporté un grand succès, surtout dans la deuxième moitié du récit. La lecture à voix haute a pris plus de temps que prévu car pour moi, il manquait un petit quelque chose pour me donner envie d’avancer. Et ça n’est que dans le dernier tier que j’ai vraiment été happé et que les événements m’ont réellement donné envie d’aller de l’avant. Nous lirons le tome deux quand cela sera possible – entre l’envie et les difficultés à se procurer des livres dans cette période particulière.

Pour les habitués du blog, vous aurez peut-être remarqué que je n’ai pas, comme à mon habitude, donné le titre anglais ni affiché la couverture originale. C’est parce que, comme me l’a dit Gabrielle, « c’est un spoiler ». Déjà que l’on avait de gros doute sur la fin alors si nous avions connu le titre anglais, il n’y aurait plus eu aucune surprise. Je vous invite donc à vous contenter du titre choisi par l’éditeur français si vous envisagez de lire ce titre 😉

L’avis d’Isabelle se trouve ici !

Au royaume de Firgaard, les légendes sont interdites: elles sont dangereuses. Pourtant le sort d’Asha, princesse solitaire, leur semble étroitement lié. Asha est une tueuse de dragons crainte par tout son peuple: elle est Iskari.

 

culture

Des activités pour les enfants… merci aux éditeurs!

Il y a quelques semaines je postais un billet proposant des podcasts à écouter en famille. J’espérais publier plus de billets de ce genre mais le confinement est parfois pesant et j’ai passé moins de temps derrière l’écran… le besoin de me retrouver avec moi-même (tricot) ou avec mes enfants (jeux de société, activités, lectures…) ont fait que j’ai laissé le temps filer. Je reviens aujourd’hui avec des sites qui proposent des activités pour occuper les enfants. Ce ne sont que des sites d’éditeurs, beaucoup de magazines d’ailleurs, mais pas que. Chacun redouble d’idées et met en ligne gracieusement des supports qui sont généralement disponibles dans leurs pages. Mes filles sont très friandes d’activités manuelles et sont ravies de trouver de quoi s’occuper quand elles s’ennuient un peu. Ce n’est qu’une liste non exhaustive, pour donner des idées à ceux qui en chercheraient.

Un petit clic sur l’image pour accéder au site.

Une petite inscription rapide et vous recevez chaque jour dans votre boîte mail des idées pour les enfants. Leurs publications visent deux tranches d’âge: 3-6 ans avec GRAOU et les 7-12 ans avec GEORGES. Activités manuelles, recettes ou expériences sont au programme!

Un magazine qui fait voyager et découvrir de nouveaux horizons. Sur leur site, vous trouverez des activités, des recettes et des jeux pour les 8-12 ans (parfois pour toute la famille) qui vous emmèneront aux quatre coins du monde.

Chaque jour, on retrouve sur la page d’accueil « l’école des loisirs à la maison » sur un thème choisi (Tomi Ungerer aujourd’hui). Mais également « Philosophons avec les enfants », un thème par semaine et « Un roman pour les plus de 7 ans » qui est l’accès à une lecture intégrale en ligne.

Les précédentes thématiques sont ici.

TétrasLire est une revue de qualité sur la lecture. Chaque numéro évoque un thème précis et propose de beaux textes classiques. On retrouve sur le site de l’éditeur une page consacrée aux activités. Il y a aussi des sujets pour les parents en lien avec la lecture et l’importance des beaux textes donnés aux enfants.

Gallimard Jeunesse propose également des activités pour les enfants. La page répertorie tout un catalogue par tranche d’âge.

J’imagine qu’il en existe d’autres mais je m’arrête à ce que nous utilisons de façon régulière.

Merci aux éditeurs!