masse critique·roman ado

Le libraire de Cologne

 

Auteure: Catherine Ganz-Muller

Editeur: Scrineo

Pages: 288

 

 

Le libraire de Cologne est un roman inspiré d’une histoire vraie, l’histoire de la famille de l’auteure, Catherine Ganz-Muller, qui livre un témoignage émouvant dans lequel s’entre-mêle faits historiques et fictifs.  Lu d’une traite – par crainte de ne plus l’ouvrir tant j’étais saisie par l’émotion – ce roman m’a projeté dans un tourbillon émotionnel comme seuls les romans abordant les crimes contre l’humanité parviennent à le faire.

Nous sommes à Cologne, en 1934, une famille est réunie pour fêter la nouvelle année mais la joie n’est pas sur les visages, la tension règne et des décisions doivent être prises. Chacun a conscience que c’est probablement la dernière fois qu’ils seront tous réunis. Les lois anti-juives ont démarré et la vie en Allemagne devient difficile pour les juifs allemands. Alexander a fait le choix de partir pour la France avec sa femme et sa fille, il fuit un pays qui ne peut plus les accueillir pour un pays où ils ne savent pas comment ils seront accueillis. Avant de partir, il confie sa librairie à son ami et apprenti, Hans Schreiber. Hans, vingt-trois ans, amoureux des livres et de la littérature, entreprend alors un combat de tous les instants pour préserver la librairie de son ami, une librairie qui restera toujours aux yeux des gens juive. Avec courage et détermination, et le soutien de quelques personnes anti-nazi, il va lutter pendant dix longues années pour que le commerce de son ami mais surtout, ses valeurs et idéaux survivent à la guerre. Le livre devient le dernier rempart pour préserver l’humanité.

Le texte est assez concis, dix années s’écoulent sur à peine 288 pages, c’est peu mais suffisant pour transmettre un message fort et touchant. L’auteure livre un récit poignant enrichi par des valeurs humaines et culturelles fortes; ses personnages sont attachants, leur combat n’en est rendu que plus fort de par le courage, la prise de risques et les choix qu’ils doivent faire. Conseillé dès 14 ans, Le libraire de Cologne trouvera sa place dans les collèges et les programmes scolaires: le texte soulève des questions pertinentes qui ne manqueront pas d’ouvrir des débats intelligents.

Je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cette offre de Masse Critique privilège.

Cologne, Allemagne, 1934. Poussé à l’exil par les lois anti-juives, le libraire Alexander Mendel est obligé de partir vivre en France avec sa famille. Il confie sa librairie à son jeune employé, Hans Schreiber. Par fidélité à son mentor et par haine du régime nazi, Hans décide de se battre pour que la librairie survive dans cette période tragique, malgré les menaces et les bombes.

Lecture à voix haute·roman jeunesse

La légende de Podkin le Brave, tome 3. Le monstre de Cœur Sombre

The Beasts of Grimheart

Auteur: Kieran Larwood

Illustrateur: David Wyatt

Traductrice: Catherine Gibert

Editeur: Gallimard Jeunesse

Pages: 304

 

Notre barde est cette fois-ci contraint de raconter la suite des aventures du jeune héros pour sauver sa vie. Et s’il est saisi par la crainte, cela n’enlève rien à son enthousiasme et au dynamisme de sa narration : Il est fini le temps de se cacher, il est désormais tant d’entrer en guerre contre les Gorms. Armés de courage, Podkin, sa sœur aînée Paz et leur petit frère Pook, pénètrent les profondeurs de la foret de Cœur Sombre où ils feront des rencontres aussi surprenantes qu’inattendues, des rencontres qui leur apporteront tout le soutien et l’aide dont ils ont besoin. La bataille est aussi terrifiante que l’on pouvait s’y attendre et laissera des séquelles dans les cœurs et esprits de nos jeunes héros.

Kieran Larwood nous offre un final à la hauteur de nos espérances avec son lot de surprises, de frayeur et de magie. L’émotion est au rendez-vous de ce troisième et dernier volet qui vient clore une saga d’heroic fantasy dans la digne lignée de Tolkien. Son écriture dynamique, ses personnages attachants et courageux, son univers épique et la fin ouverte à tout un tas de spéculations, nous laisse dans l’expectative d’une suite ou d’un spin-off… La lecture à voix haute a été un moment fort fait d’éclats de rire et d’émotions partagées; mes filles et moi-même avons particulièrement apprécié que le héros ne soit pas le plus courageux et le plus fort des personnages, il apprend bien vite que l’union fait la force et tout particulièrement dans ce dernier volume. Par ailleurs, l’auteur a su intégrer les personnages féminins à son récit, elles tiennent une place importante et particulière aux côtés de Podkin et il faut avouer que ce n’es pas souvent le cas dans ce genre d’aventures.

La légende de Podkin le Brave est une série coup de cœur que nous recommandons à tous les jeunes lecteurs dès 8/9 ans.

Pour lire l’avis d’Isabelle, c’est par ici!

Alors que l’affrontement avec les Gorm est imminent, Podkin et les siens se préparent au pire… mais ils ne sont pas seuls: la forêt de Coeur Sombre abrite des créatures puissantes qui sont prêtes à se battre. Aux côtés de ces alliés inespérés notre héros reprend espoir: l’heure est venue d’en finir avec le terrible Scramashank.

 

Challenge PAVES 2020 (trilogie)

BD/manga

Calpurnia BD, Tome 2

 

D’après: Jacqueline Kelly

Illustratrice: Daphné Collignon

Editeur: Rue de Sèvres

Pages: 90

Une année s’est écoulée depuis la sortie du premier tome de la bande dessinée adaptant Calpurnia de Jacqueline Kelly. L’attente fut longue et c’est avec un immense plaisir que mes filles et moi-même avons lu ce deuxième tome.

Un deuxième tome qui dégage une autre ambiance que le premier, une ambiance moins lumineuse. En effet, cette deuxième partie s’appuie sur les épisodes de mal-être de Calpurnia, qui sent que son sexe est un frein à l’épanouissement d’une vie qu’elle pourrait choisir. Alors qu’elle rêve d’université et de sciences, sa mère souhaite la préparer à entrer dans le monde et à en faire une parfaite petite ménagère. Calpurnia ne sait vers qui se tourner pour faire comprendre que ses rêves ne sont pas ceux de sa mère. Même son grand-père semble trouver bien qu’elle apprenne à tricoter et cuisiner, des choses qui lui ont été très utiles à lui aussi lorsqu’il a fait la guerre et qu’il ne pouvait compter sur l’aide d’aucune femme. Entre une volonté d’étudier et la nécessité d’apprendre à être autonome, Calpurnia doit apprendre qu’il existe un juste milieu et que les deux ne sont pas incompatibles pour peu que l’on s’en donne les moyens.

A l’image de la couverture, les planches de Delphine Collignon sont une alternance de pages en sepia et de pages toutes en nuances de noir et blanc. Les premières illustrent le quotidien et les moments de bonheur de Calpurnia, ses jeux et études scientifiques dans la nature; alors que les secondes sont à l’image de son humeur déprimée. Ce jeux des couleurs offrent une réelle immersion dans les émotions dégagées par le jeune fille et son histoire. L’ensemble se veut une album de toute beauté aux planches plus abouties.

« Il y avait peut-être une place pour moi dans ce monde, après tout. Une place où je ne serais ni étrange, ni égoïste, où je ne serais une déception pour personne. Qui pourrait être déçu par une femme qui découvrirait tant de merveilles scientifiques? Ma mère, sans doute. Mais je ne voulais pas y penser. »

BD/manga

Miss Charity, tome 1. L’enfance de l’Art

D’après: Marie-Aude Murail

Auteur: Loïc Clément

Illustratrice: Anne Montel

Editeur: Rue de Sèvres

Pages: 120

Miss Charity fait parti de ces romans que je relis toujours avec un plaisir immense pour la qualité du récit mais aussi pour les valeurs transmises. Autant vous dire que le redécouvrir sous un nouveau format est un réel plaisir. Loïc Clément a parfaitement su adapter le texte en conservant les éléments les plus importants de la personnalité de Charity ou des événements qu’elle vit entre cinq et quinze ans. Sublimé par la beauté lumineuse des aquarelles d’Anne Montel, L’enfance de l’Art nous entraîne dans l’univers incroyable d’une jeune fille de la bonne société anglaise, en pleine époque Victorienne, qui préfère la nature aux salons et les sciences à la broderie, une jeune fille éprise de liberté.

Adaptant le magnifique roman éponyme de Marie-Aude Murail, Loïc Clément et Anne Montel signent une collaboration de toute beauté pour une bande dessinée en trois volumes qui, dès le premier volet, fait notre bonheur de lectrices et vient merveilleusement s’ajouter à notre bibliothèque d’adaptations.

Charity, en digne petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, n’a d’autre choix que de se taire et rester invisible. Comme personne ne fait attention à elle, Charity se réfugie dans la nursery, au troisième étage de la maison, avec Tabitha, la bonne, et Blanche, sa préceptrice qui lui enseigne l’aquarelle. Pour ne pas mourir d’ennui ou même sombrer dans la folie, elle élève des souris, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par cœur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige. Sa rencontre avec ses cousin et cousines ainsi que leur séduisant ami Kenneth Ashley va lui faire réaliser qu’à l’extérieur existe un vaste monde qui ne demande qu’à être exploré… 

challenge·roman

Le Paris des merveilles – L’intégrale

 

Auteur: Pierre Pevel

Illustrateur: Xavier Collette

Éditeur: Bragelonne

Pages: 830

 

Bienvenue dans Le Paris des merveilles, un Paris assez semblable à celui que l’on connait à ceci près qu’on y croise des êtres surnaturels tels que les mages, les fées, des gnomes ou autres dragons. Pierre Pevel nous entraîne dans un univers de fantasy dans trois aventures menées tambour battant par un duo/couple haut en couleurs: le mage Louis Denizart Hippolyte Griffont et l’enchanteresse Isabel de Saint-Gil. La narration ne souffre d’aucun temps mort et le texte se compose d’une bonne dose d’aventures, d’un brin de romance arrosé d’un soupçon d’humour qui apportent beaucoup à ce Paris aussi merveilleux que je l’espérais.

Dans la première histoire, Griffont se retrouve mêlé à une série de meurtre alors qu’il enquête sur des objets enchantés. Dans la deuxième, il est une fois de plus question d’une affaire meurtres qui permet de revenir à une autre époque, la Régence, et de découvrir notamment comment Griffont et Isabel se sont rencontrés. Enfin la troisième et dernière aventure se déroule dans un climat de tensions électorales durant laquelle Griffont devra enquêter pour innocenter un ami et découvrir qui se cache derrière toute cette affaire.

L’histoire prend place dans le Paris de 1909, l’auteur reprend de grandes lignes historiques de la ville et les assaisonne d’éléments fantastiques qui apportent juste ce qu’il faut pour pimenter des intrigues assez convenues. Le résultat est très satisfaisant, à tel point que la fin m’a laissé sur un petit sentiment de perte; j’aurais aimé passé encore un peu de temps avec les différents personnages.

Paris, début du XXe siècle. À première vue, on se croirait dans le Paris de la Belle Époque. En y regardant de plus près, la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes, et une ligne de métro rejoint le pays des fées… Dans ce Paris des Merveilles, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, est chargé d’enquêter sur un trafic d’objets enchantés, lorsqu’il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. Il lui faudra alors s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien… Bienvenue dans le Paris des Merveilles.

 

Challenge PAVES 2020

Lecture à 2 Voix·Lecture à voix haute·roman ado·roman jeunesse

Le Faucon déniché

 

Auteur: Jean-Côme Noguès

Illustrateur: Julien Delval

Editeur:  Pocket Jeunesse

Pages: 169

 

Martin est un jeune gardien d’oies âgé de douze ans. Il découvre un jeune faucon tombé du nid et décide de l’élever pour un faire un compagnon de jeux et un ami. Mais à cette époque, les faucons appartiennent au seigneur et lorsque le fauconnier découvre qu’un serf a pris la liberté d’en « voler » un à son seigneur, il n’hésite pas à s’approprier l’oiseau et à enfermer l’enfant en prison.

Le Faucon déniché est un petit roman dynamique , sans temps mort, qui permet de découvrir la vie au Moyen-Âge, les lois qui régissent la vie du Seigneur et de ses serfs avec toutes les injustices que cela implique. L’écriture de Jean-Côme Noguès est très riche et ne fait pas l’impasse sur le lexique moyenâgeux. Si ce petit roman rentre dans toutes les cases du roman didactique et du programme de littérature de la classe de cinquième, il ne laissera pas sur la touche les adultes qui aiment les beaux textes.

Lu à deux voix avec Juliette, 10 ans (et 8 mois me souffle-t-elle), Le faucon déniché nous a offert quelques soirées de lectures calmes et posées. La richesse du vocabulaire plait beaucoup à la demoiselle même si la lecture à voix haute reste un exercice difficile pour elle, encore plus quand elle rencontre des termes qu’elle ne croise pas dans son quotidien. Nous avons progressé chapitre après chapitre à une lecture qui, tout en nous touchant pour l’histoire d’amitié et l’esprit de liberté qui en émane, a été menée à son terme dans la douleur d’une lecture éprouvante autant pour Juliette que pour moi. Cela n’en reste pas moins une jolie lecture touchante, au final particulièrement émouvant, mais que j’aurais sans doute pris plus de plaisir à lire seule…

Un faucon! Martin adorerait en avoir un. Hélas, seuls les seigneurs ont ce droit. Et le jeune garçon est un serf… Malgré les lois féodales, Martin déniche un jour un oisillon… « Personne, jamais, ne nous séparera. Personne! », murmure Martin à son nouvel ami. Mais dans l’ombre de la forêt, l’impitoyable fauconnier du château veille… Il veut faire du rapace l’oiseau le plus féroce, le plus avide et le plus cruel de la fauconnerie…

Lecture à voix haute·roman jeunesse

La Légende de Podkin le Brave, tome 2. Le trésor du terrier maudit

The Gift of Dark Hollow

Auteur: Kieran Larwood

Illustrateur: David Wyatt

Traductrice: Catherine Gibert

Editeur: Gallimard Jeunesse

Pages: 304

 

Après avoir passé tout l’hiver dans le même terrier à raconter ses histoires, il est temps pour notre barbe de reprendre la route. Il doit se rendre au Festival de Clarion, grand rendez-vous des bardes du pays. Mais il n’entreprend pas son voyage tout seul. En effet, Rutsi, le plus jeune fils du chef, semble avoir le don et souhaite entrer en formation de barde. Très curieux et ayant toujours tout un tas de questions à poser, Rutsi devient l’oreille attentive à laquelle s’adresse le barde qui peut ainsi poursuivre le récit des aventures de Podkin, Paz, Pook et tous leurs amis.

Dans ce deuxième tome, Podkin doit élucider le mystère qui entoure Trou Noir, le terrier où ils se sont réfugiés après la terrible bataille qui clôturait La Naissance d’un chef  Mais il devra surtout partir en quête d’un Don offert par les Déesses Estra et Nixha, un marteau qui pourrait les aider à affronter les Gorms, ces terribles créatures bardées de métal. La petite équipe s’agrandit en chemin de nouveaux personnages intéressants, la Danseuse d’os Zarza et le barde Yarrow, et une fois de plus ils font preuve de courage pour entrer en terre Gorm à peine préparés. Podkin prend de plus en plus conscience que s’il se sent démuni seul, sa force vient de la confiance et l’entraide qui unit les membres de leur groupe.

Kieran Larwood nous entraîne à nouveau dans son univers épique d’heroic fantasy. Sa plume fluide offre de grands moments de lectures à voix haute, il devient facile de s’identifier au barde même si les enfants s’identifieront d’avantage à Podkin, enfant ordinaire appelé à faire de grandes choses. Et il ne faut pas oublier que ce deuxième tome donne le beau rôle aux personnages féminins: Zarza et Paz sont pleines de ressources et ont autant de courage que ces messieurs. Le récit est toujours aussi captivant et dynamique. Que l’on soit avec le barde ou dans son récit les surprises ne manquent pas et le plaisir de lecture reste le même.

C’est avec plaisir que nous nous sommes lancées dans la lecture du troisième et dernier tome dès que nous avons tourné la dernière page de ce Trésor du terrier maudit.

N’hésitez pas à faire un petit tour sur le blog d’Isabelle pour y lire sa critique 😉

Podkin, Pook et Paz sont réfugiés dans un terrier maudit et abandonné: Trou noir. Alors que le jeune guerrier en explore les galeries, sa dague magique siffle et s’agite: un passage secret! Podkin se lance tête baissée vers ce nouveau mystère.

Lecture à voix haute·roman jeunesse

Les Chroniques de Prydain, tome 1. Le Livre des trois

The Chronicles of Prydain – The Book of Three

Auteur: Lloyd Alexander

Traductrice: Marie de Prémonville

Editeur: Anne Carrière

Pages: 237

 

 

Taram est un jeune homme, apprenti porcher de son état, qui rêve d’aventures et de chevalerie. Aussi lorsque Hen Wren, truie prophétesse dont il a la charge, s’enfuit de son enclos, Taram n’hésite pas un instant à s’enfoncer dans la forêt pour la retrouver. C’est le début d’une grande aventure faite de rencontres incroyables de personnages tous plus singulier les uns que les autres auprès de qui notre jeune héros va vivre des aventures au-delà de ses espérances.

Le livre des trois est le premier volet d’une pentalogie de fantasy écrite par l’américain Lloyd Alexander, intitulée Les Chroniques de Prydain. Prydain – nom gallois donné à la Grande-Bretagne – est le monde dans lequel évolue ses personnages et dans lequel il leur fait vivre des aventures fantastiques peuplés de créatures de légendes. Son récit n’est pas sans rappeler Le Seigneur des Anneaux par la diversité des personnages, l’esprit d’équipe, l’entraide et l’amitié qui se tissent entre les protagonistes, mais également par la quête et la lutte contre le mal. Cependant le texte est plus classique dans la forme, plus linéaire, et se veut plus accessible pour les jeunes lecteurs dès neuf ou dix ans.

Taram est un personnage attachant, têtu mais qui n’hésite pas à se remettre en question avec intelligence et apprend à compter sur ses camarades et à leur faire confiance. Eilonwy, princesse enchanteresse têtue, parfois colérique apparaît également sarcastique, bavarde et peut-être aussi un brin écervelée. Taram ne la comprend pas toujours mais leurs joutes verbales sont drôles et rafraîchissantes.  L’humour vient contrebalancer l’ambiance parfois sombre bien que l’ensemble soit teinté de la lumière de l’espoir.

Le livre des trois est une très bonne introduction à une série qui s’annonce trépidante. Le tome deux sera disponible dans quelques jours et il ne fait aucun doute que nous n’attendrons pas longtemps avant de nous jeter dessus.

Si le prénom du héros vous parle, c’est sans aucun doute que vous connaissez le film d’animation des studios Disney, Taram et le Chadron magique dont l’histoire s’inspire des deux premiers tomes de la série littéraire. Deux premiers tomes qui jusqu’à ce jour étaient les seuls ayant bénéficié d’une traduction en France. 

Au cœur du royaume de Prydain, un jeune garçon rêve d’aventures et de combats à l’épée. Chargé de veiller sur la truie Hen Wen, Taram est loin de se douter que l’animal possède de grands pouvoirs magiques et que l’abominable Roi Cornu est à sa recherche. Lorsque la truie s’échappe de Caer Dallben, Taram se lance à sa poursuite et s’enfonce profondément dans les terres de Prydain. Aidé du seigneur Gwydion, d’une créature nommée Gurgi et de la plus singulière des jeunes filles, Taram doit affronter le Roi Arawn et le Fils du Chaudron, deux êtres maléfiques au service du Roi Cornu. Le jeune garçon deviendra-t-il le héros qu’il a toujours voulu être ?