IEF

Bilan de l’année et changements pour la rentrée

L’année 2018/2019 aura clairement marqué un tournant dans notre IEF (Instruction en Famille) entre essaie raté en milieu scolaire, mise au travail laborieuse, perte de vitesse en instruction libre et CPC (Cours par Correspondance) qui n’ont pas su nous satisfaire… C’est aussi une année qui a été difficile pour moi, émotionnellement et physiquement. Entre remise en questions et énorme fatigabilité, le doute s’est insinué en moi pour ne plus me quitter. Il a aussi fallu soutenir nos adolescents, dont l’aîné, 18 ans, a perdu confiance en ses capacités et s’est complètement démotivé alors qu’il devait faire un choix pour son projet post-bac. Il a eu son BAC de justesse et a été accepté en Licence d’Histoire, qui était son dernier vœux…  Quant aux filles, même si l’inspection académique nous a donné un avis favorable, j’ai quand même eu l’impression qu’elles se sont bien moins investies dans les apprentissages que les années précédentes… du moins les apprentissages de type scolaire 😉

Concrètement…

L’année a été marqué par des changements répétés au niveau des supports. Une façon de remotiver les filles et moi-même… Nous avons continuer à travailler de façon formel le français et les maths. Quant aux restes, l’intérêt n’était pas là et les filles ont préféré apprendre en sortant, visitant des expos, etc, qu’en fourrant le nez dans les manuels. Nous ne sommes pas forcément restés dans les clous du programme annuel mais le principal est qu’elles aient enrichi leurs connaissances.

Se découvrir, se connaître…

Juliette s’est d’avantage investie à l’Escrime, faisant de la compétition (elle a fini 3é régional catégorie Filles Moins de 11 ans – Sabre) et s’essayant à l’arbitrage en fin d’année lors d’une épreuve « premières armes » pour les escrimeurs débutants de son club. C’est une activité qu’elle adore et qu’elle souhaite poursuivre. Elle a aussi commencé l’apprentissage de la musique, son choix instrumental s’est porté sur la Guitare qui lui permet de ne pas subir le cours de solfège imposé dans les écoles de musiques /conservatoires, le professeur leur apprend à lire les partitions et les tablatures en parallèle de la pratique instrumentale et ça lui convient parfaitement ainsi. Enfin, et surtout, Juliette s’est découverte dans le travail du bois. Cela faisait un moment qu’elle était en demande et, elle a eu la chance de pouvoir participer à un atelier menuiserie durant l’année. La confiance apportée par l’animateur, la possibilité de manipuler des machines « dangereuses » et la totale liberté donnée à la créativité et aux projets lui a vraiment plu, même si pour les dernières séances, elle aurait eu envie d’être d’avantage guidé. Malheureusement l’atelier n’est pas reconduit l’année prochaine, mais elle va de fait se dégager du temps pour suivre un autre atelier: la Sculpture sur Bois. Nous l’encourageons vivement dans cette voie, Juliette n’étant pas scolaire et s’accomplissant d’avantage dans les activités manuelles. Je l’emmène fin août sur le chantier du Château de Guédelon afin qu’elle y découvre d’autres métiers artisanaux.

Gabrielle, de son côté, s’épanouit dans la musique. Après deux ans de formation musicale et de cours de harpe, elle se dit passionnée par l’apprentissage de la musique qui lui apporte énormément dans son développement personnel. Ces résultats étant excellents, la Directrice de l’école municipale de musique a donné son accord pour que Gabrielle puisse commencer un deuxième instrument à la rentrée: ce sera le Hautbois. Elle aurait aimé apprendre les deux dès son entrée à l’école mais il avait fallu faire un choix et avait donc choisi celui qui avait sa préférence; désormais elle pourra jouer des deux et elle est ravie. Elle maintient pour le moment le cours de Danse Classique en parallèle, mais arrête l’apprentissage du Chinois. Elle adore mais a fini par sentir sa prof de moins en moins investie au fil des séances et ça n’a pas été une surprise quand elle nous a abandonné fin mars. Gabrielle, qui a besoin de régularité et de stabilité, se retrouve pleinement dans l’univers quelque peu « rigide » de la musique, elle espère pouvoir devenir musicienne, et pourquoi pas enseigner la musique en parallèle. C’est une voie qui lui conviendrait c’est certain et nous avons pu constater que c’est aussi un monde ouvert, qui voit les avantages offerts par l’IEF, notamment dans la place que ça laisse au travail personnel. 

Au final, la liberté apportée par l’IEF leur a vraiment permis, cette dernière année, de se découvrir et de trouver ce qui leur plait. A dix ans, elles ont des projets plein la tête et des idées assez précises de ce qu’elles aiment ou pas, veulent ou non. Elles sont confiantes en leurs capacités et vraiment bien dans leurs chaussures et pour moi, c’est le plus important.

Pour la rentrée, du changement…

Nous avons pesé le pour et le contre et, nous sommes tombés d’accord, parents et enfants, pour tester un CPC classe complète pour l’année 2019/2020. A la base ce n’est pas comme ça que je conçois l’IEF mais un moment donné, il faut aussi savoir arrêter de tout vouloir maîtriser. J’en suis arrivée à un stade où je frôle le burn out, me faire seconder ne pourra pas me faire de mal.

Juliette est inscrite en classe complète CM2 au Cours Griffon et Gabrielle fera sa 6é auprès du CNED. Je reviendrai pour plus de détails sur ses choix dans un prochain billet. Je peux déjà dire que Gabrielle est plutôt contente, Juliette moins mais n’est pas fermée pour autant.

 

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Agatha Raisin enquête, tome 3. Pas de Pot pour la Jardinière

Agatha Raisin book 3. The Potted Gardener

 

Auteure: M.C. Beaton

Traductrice: Esther Ménévis

Editeur: Albin Michel

Format ebook (246 pages)

 

Pas de Pot pour la Jardinière est le troisième volume de la saga Agatha Raisin enquête et se veut original par rapport aux précédents car l’auteure prend le temps de poser l’histoire et surtout de nous présenter sa victime. En effet, alors qu’Agatha rentre de vacances à l’étranger, elle découvre qu’en son absence une nouvelle habitante s’est installée à Carsely et semble avoir séduit tous ses habitants et surtout, le séduisant voisin, James Lacey. Bien qu’elle finisse par tomber sous le charme de Miss Mary Fortune, Agatha ne peut s’empêcher de ressentir une gène face à l’attitude parfois agressive de sa nouvelle amie. Aussi, lorsqu’elle découvre son corps sans vie, lors d’une visite avec James, elle en vient à se demander si Mary était réellement appréciée au village.

Ce nouveau crime au sein du village est l’occasion pour Agatha et James de reprendre du service et de mener leur enquête. Les habitants de Carsely sont pour la plupart moins sur leurs réserves, ils connaissent le duo et savent qu’ils sont doués pour aider la police. C’est aussi l’occasion pour Agatha de découvrir qu’elle est très appréciée de ses voisins qui l’ont parfaitement intégrée. On découvre une nouvelle facette de sa personnalité, moins frivole, plus sensible. Au début du roman, Agatha apparaît quelque peu désœuvrée et solitaire, sentiment récurent mais qui ne semblait pas l’affecter vraiment. Par ailleurs, elle prend aussi conscience que son amour pour James n’est peut-être pas aussi fort qu’elle le pensait. Découvrir qu’il est capable de se laisser séduire et abuser par une femme à la plastique irréprochable le classe dans une catégorie d’hommes plus vaste et lui enlève un peu de son charme. Le faire descendre de son piédestal permet à Agatha d’être plus naturelle en sa présence et de lui montrer sa vraie nature. On découvre ainsi un James moins idéalisé, plus humain, ce qui le rend plus charmant que jamais.

L’écriture est toujours aussi fluide et agréable, les personnages s’étoffent et sont de plus en plus attachants. Je ne compte pas m’arrêter là avec cette série, même si je vais faire une petite pause, maintenant que mon challenge d’été est complet 😉

De retour dans les Cotswolds après de longues vacances, Agatha Raisin découvre que son voisin James Lacey, objet de tous ses fantasmes, est tombé sous le charme d’une nouvelle venue au village. Aussi élégante qu’amusante, Mary Fortune est une jardinière hors pair, et la journée portes ouvertes des jardins de Carsely s’annonce déjà comme son triomphe. Mais une Agatha Raisin ne s’incline pas avant d’avoir combattu (quitte à se livrer à l’une de ces petites supercheries peu reluisantes dont elle a le secret)! C’est alors que la belle Mary est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs. De toute évidence, Agatha n’était pas la seule à souhaiter la disparition de sa rivale…

 

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Agatha Raisin enquête, tome 2. Un remède de cheval

Agatha Raisin, book 2. The Vicious Vet

 

Auteure: M.C. Beaton

Traductrice: Esther Ménévis

Editeur: Albin Michel

Format ebook (266 pages)

 

J’enchaîne la lecture des aventures d’Agatha Raisin avec bien du plaisir. Ces petites enquêtes se dégustent avec plaisir et jubilation tant son héroïne est d’une maladresse attachante. Toujours prête à tirer le meilleur parti de toutes les situations, surtout si elle peut flirter avec son voisin James Lacey, Agatha se lance tête baissée dans une nouvelle enquête.

Dans Remède de Cheval, on fait la rencontre du nouveau vétérinaire du village, quarantenaire séduisant qui fait craquer toutes les célibataires de Carsely. Alors qu’il se prépare à opérer un cheval, il meurt d’une injection de tranquillisant. Si la police conclut à un regrettable accident, ce n’est pas le cas d’Agatha qui y voit l’ombre d’un meurtre. Quand quelques jours plus tard, elle découvre le corps sans vie d’une respectable membre du comité des femmes de Carsely, il ne fait aucun doute pour elle que les deux morts sont liés. Encouragée et aidée par son séduisant voisin, James Lacey, Agatha se lance à la poursuite du criminel.

L’histoire suit une trame identique au volume précédent mais tire son originalité dans la relation complice et distante qu’Agatha entretient avec James. Elle se rend compte que bien que plus ancienne habitante de Carsely que lui, elle en connaît pourtant moins sur les habitants de cette charmante bourgade. Maladroite quand il s’agit de flirter, elle le fait fuir à de nombreuses reprises, même si James Lacey revient toujours vers elle pour lui venir en aide ou tout simplement poussé par sa curiosité maladive. On découvre un peu plus cette femme en manque d’amour qui voue une adoration pour ses chats, rêve du prince charmant, boit comme un trou, est d’une jalousie féroce. Grossière et direct dans ses propos, Agatha a pourtant un cœur fidèle et aimant, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour sauver les êtres qu’elle aime. Une fois de plus, Agatha Raisin séduit par sa ténacité, son caractère enlevé et son désir à tout vouloir savoir et contrôler.

Après la pluie, le beau temps ! Agatha Raisin est désormais bien installée dans son cottage de Carsely en compagnie de ses deux chats. Cerise sur le pudding, le nouveau vétérinaire du village ne semble pas insensible à ses charmes. Quand le beau véto succombe à une injection de tranquillisant destinée à un cheval rétif, la police locale conclut à un malencontreux accident. Mais pour Agatha, dont le flair a permis de résoudre l’affaire de La Quiche fatale, il s’agit bien d’un meurtre. à l’étonnement de tous, le séduisant colonel James Lacey partage pour une fois l’avis de son entreprenante voisine. Et nos deux détectives-amateurs se lancent dans une enquête bien plus périlleuse qu’ils ne l’imaginaient…

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Agatha Raisin enquête, tome 1: La Quiche Fatale

Agatha Raisin, book 1. And the Quiche of Death

Auteure: M.C. Beaton

Traductrice: Esther Ménévis

Editeur: Albin Michel

Format ebook (320 pages)

 

Agatha Raisin, 52 ans, femme active et dynamique, au caractère tempétueux, a décidé de s’offrir une retraite anticipée et de réaliser un rêve d’enfant en venant s’installer dans les Costwolds. Malheureusement le rêve tourne rapidement au cauchemar quand, après un concours de quiche, le juge meurt empoisonné par la quiche aux épinards qu’elle avait acheté à Londres en la faisant passer pour sa propre réalisation.

Qu’on se le dise tout de suite, ce roman policier n’a rien d’une enquête et plaira d’avantage aux amoureux de l’ambiance « so-british » qu’aux fans du genre. Si Agatha se plait à tenter de résoudre l’affaire, c’est plus pour tromper son ennui que pour faire justice autour d’elle et c’est l’humour et l’ambiance générale qui se dégage du récit qui encourage la lecture. Agatha a beau avoir un caractère exécrable au premier abord, on la voit s’ouvrir peu à peu au contact de ses nouveaux voisins; le surprenant Bill Wong, jeune policier au grand cœur, la bienveillante Mrs Bloxby, épouse du révérend qui d’un simple regard vous remet dans le droit chemin, pour ne citer que les plus importants.

Agatha Raisin et la Quiche Fatale est une lecture agréable et facile qui accompagne agréablement les vacances, parfaite pour les trajets quotidiens en transports en commun. L’écriture est fluide, l’histoire amusante, humour cynique si typique des romans anglais, et Agatha est (presque) attachante, tout cela suffit à donner envie de lire la suite de ses aventures.

Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.

roman

Le Trône de Fer – L’intégrale, tome 5

Song of Ice and Fire, book 5: A Dance with Dragons

 

Auteur: George R.R. Martin

Traducteur: Jean Sola

Editeur: J’ai Lu

Pages: 1196

 

Et voilà, après trois mois de lecture intense, j’achève la lecture du cinquième volume de la saga du Trône de Fer. Un cinquième volume qui m’a donné plus de mal, je dois le dire, du moins sur le premier tiers. Bien qu’extrêmement intéressant, riche et fluide, l’histoire met beaucoup de temps à se mettre en place, l’auteur se fait plaisir dans des descriptions longues et pas toujours très intéressantes. Pourtant, cela fait aussi la force de la série et permet de mieux comprendre les personnages dont les divers personnalités sont multiples et travaillées dans toute leur complexité.

Comme pour les volumes précédents, George R.R. Martin prend le temps de poser son histoire dans une succession de chapitres interminables pour finalement accélérer les choses dans la dernière partie de son roman qui apporte des réponses mais soulève d’avantage encore de questions. Je ne tenterai pas de faire un résumé, il y a beaucoup à dire. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture des chapitres de personnages que j’adore: Arya, Davos, Jon ou Jaime sans pour autant rester en retrait sur des personnages que je déteste tels que les Bolton, que l’on découvre un peu plus encore au travers de Theon Greyjoy, renommé Schlingue. Si la froideur du père en glace plus d’un, la folie du fils ne peut laisser de marbre. Il tire plaisir dans la souffrance des autres, son absence complète d’empathie en fait l’un des méchants les plus horribles de la littérature. Alors que Cersei est l’un des personnages féminins les plus détestables de la série, on arrive presque à la prendre en pitié quand elle devient victime de ses propres choix et erreurs commises sans une once de remord ou de culpabilité, il est impossible de compatir envers Ramsay. L’auteur captive le lecteur par son habilité à rendre intéressant le parcours de tout ses personnages, qu’ils soient bons ou mauvais. On ne peut qu’attendre que les fils se recoupent et que les rencontres viennent débarrasser l’histoire des plus vils. Brillant! On notera pourtant la mort de personnages principaux intéressants, qui avaient pourtant du potentiel pour faire avancer l’histoire. Une seule chose reste sûre: l’hiver est là.

A ce stade, il n’est plus la peine de chercher à faire du lien avec la série TV, les showrunners ont choisi un chemin complètement différent et ultra simplifié d’un scénario incroyablement riche et complexe. On peut se demander si le final aura des similitudes ou non, l’auteur affirmant qu’il a des idées bien précises pour finir son histoire et qu’il ne se laissera pas influencer par les fans pour la conclure ou faire évoluer tel personnage ou tel autre. Aujourd’hui, il ne nous reste qu’à attendre qu’il achève l’écriture du sixième volet qu’il espère publier en 2020, on croise les doigts!

 

Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver: par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le Trône de Fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s’en sortiront indemnes…

challenge

Challenge de l’été 2019

Découvert via le blog Entre les Pages que je suis depuis quelques années, Le challenge de l’été est organisé par Philippe sur son blog D’un livre à l’autre. Pour réussir ce challenge il suffit de lire une trilogie, une série ou trois livres d’un même auteur. Venant de me procurer les six premiers volumes de la série de M.C. Beaton, Agatha Raisin enquête, je me fixe l’objectif de lire au moins les trois premiers avant la fin de l’été.

Et vous? Avez-vous des projets de lectures pour cet été?

masse critique·tricot·vie pratique

Pulls Irlandais à tricoter

Explications et schémas: Yolaine Fournie

Création: Phildar

Éditeur: Marie Claire

Pages: 128

 

Voici venu le dernier catalogue de tricot associant les éditions Marie Claire à Phildar. Un catalogue très classe dans sa présentation et les modèles proposés, tous inspirés des traditionnels pulls irlandais aux nombreuses torsades et points texturés.

Des pulls et des gilets, à cols ronds, châles, roulés, v, avec fermeture éclair, boutons, capuches ou non, ce sont en tout 24 modèles qui sont présentés et expliqués étape après étape pour le plus grand bonheur des tricoteu.r.ses habilles de leurs aiguilles. En effet on ne trouvera que des modèles de niveau expert pour torsader les mailles et monter les pièces qui permettrons d’habiller (presque) toute la famille.

Pulls Irlandais à tricoter propose 11 modèles femmes, 5 modèles hommes et 8 modèles enfants (4 filles, 4 garçons) qui se déclinent de la taille 34/36 à 46/48 pour les femmes, 42/44 à 54/56 pour les hommes et du 4 au 12 ans pour les enfants. Les explications sont claires et précises, les schémas explicatifs permettent de visualiser les détails des différents points et sont une aide précieuse à la réalisation.

Je remercie Babelio et les Editions Marie Claire de m’avoir permis de découvrir ce magnifique catalogue qui va me tenir occupée pendant cette deuxième moitié de l’année.

Qui ne rêve pas de ce pull magnifique alliant torsades et points texturés, traditionnel des îles irlandaises? Dance ce livre, Phildar et les éditions Marie Claire vous présentent plus de 20 modèles à tricoter pour toute la famille: homme, femme et enfant, chacun y trouvera son bonheur! Voilà de quoi vous tenir chaud tout en étant élégant, sans aucune difficulté grâce à toutes les explications détaillées. Le pull irlandais à portée de toutes les aiguilles!

Lecture à voix haute·roman jeunesse

Lucile Finemouche & Le Balafré, tome 1. La Dimension Chronogyre

Auteures: Juliette Vallery et Annabelle Fati

Illustrateur: Yomgui Dumont

Éditeur: Actes Sud junior

Collection: Aventure Ado

Pages: 142

Lorsque le dernier manuscrit de la célèbre Agatha Holmes disparaît mystérieusement, c’est Lucile Finemouche et son associé Le Balafré qui sont chargés d’enquêter. Les deux détectives se retrouvent bientôt plongé au cœur d’une histoire fantastique faite de complot entre familles ennemies et d’objets magiques pouvant bouleverser l’espace-temps.

Premier volume d’une série qui en compte deux, La Dimension Chronogyre est un petit roman d’enquête original à l’intrigue palpitante. Ses éléments fantastiques et sa jeune héroïne intrépide en font un roman parfait pour les jeunes lecteurs en recherche de roman policier. Un petit bémol cependant sur l’écriture entortillée des deux auteures qui nous font passer d’un personnage à l’autre de manière pas toujours évidente au cours d’un même chapitre. Les quelques illustrations de Yomqui Dumont, toutes en noir et blanc, s’harmonisent plutôt bien à l’intrigue.

Lu à voix haute à mes deux filles (10 ans) fans du genre fantastique, elles ont trouvés sympa les différents éléments de l’histoire: personnages, objets magiques, magie, et l’évolution du récit au fil des pages. Malgré tout, j’ai pu constater de part leurs questions qu’elles avaient du mal à suivre les changements de personnages. En effet, si un petit symbole apparaît pour marquer le changement de lieu/personnage sur les pages, en lecture à voix haute, celui qui écoute ne peut se fier qu’à l’oreille et ça devient rapidement confus… l’écriture à quatre mains peut-être?

Un précieux manuscrit volé, un mystérieux voleur volatilisé: a priori, tout commence comme une banale enquête policière pour Lucile Finemouche et son associé. Et pourtant… Fantômes et esprits démoniaques les attendent au coin de la rue! Il est encore temps de reculer. Mais chez Lucile, la curiosité est toujours la plus forte et c’est son âme de détective qui l’emporte.