Endling: The Last
Traductrice: Rosalinde Elland-Goldsmith
Editeur: Seuil
Pages: 406
En premier lieu, je remercie Babelio et les éditions Seuil pour cette proposition de masse critique qui m’aura permis de découvrir un roman que je n’aurais probablement pas acheté… Si cela n’aurait pas été un manque pour moi, mes filles seraient passées à côté d’un titre qui les a entraîné à l’aventure dans un monde fantastique et original peuplé de créatures imaginaires.
La couverture est vraiment jolie et laissait présager un récit fantastique. Par ailleurs, ayant eu un gros coup de cœur il y a quelques mois pour Le Seul et Unique Ivan, du même auteur, j’avais espoir d’une nouvelle très belle lecture. Mais force m’est de constater que cette fois-ci la magie n’a pas opéré pour moi. Si l’univers et les créatures créés sont originaux et entraînent le lecteur à l’aventure, le scénario manque parfois de cohérence et les personnages de profondeurs. Je me suis rapidement ennuyée dans ma lecture qui n’a pas su me faire voyager.
L’écriture est très simple, ce qui rend la lecture aisée pour les jeunes lecteurs, mais elle manque de richesse et de fougue. Si les chapitres courts fonctionnaient très bien dans Le Seul et Unique Ivan, c’est parce que le gorille racontait l’histoire et que ça paraissait crédible qu’il aie peu de vocabulaire et soit peu loquace. Dans Le Monde de Nedarra, ça donne plutôt l’impression que les choses s’enchaînent rapidement sans qu’il ne se soit passé grand chose pour autant, comme si l’auteure n’avait pas grand chose à raconter et meublait par de grands vides. Il est dommage que pour un livre véhiculant en message écologique, il y aie une telle quantité de papier non exploité…
Lu à voix haute à mes deux filles de dix ans, cela m’a permis de constater que l’histoire fonctionnait très bien sur elles. Elles ont adoré les personnages, avec un gros coup de cœur pour le wobbyk, et sont partis à l’aventure sans se poser de questions, suivant Byx dans son voyage initiatique avec beaucoup de plaisir.
Autrefois, plusieurs espèces civilisées se partageaient le royaume de Nedarra aux côtés des humains. Aujourd’hui, les dairnes, dotés du pouvoir incroyable de déceler les mensonges, ont presque entièrement disparu… Ultime survivante de sa meute, Byx ne peut pas croire qu’elle soit la dernière dairne et part à la recherche de la Première Colonie, un clan mythique qui vivrait au nord du royaume. Sur son chemin, Tobble, un wobbyk, Gambler, un felivet, et Khara, une jeune aventurière humaine, constituent bientôt une nouvelle famille. Grâce à leurs différences, ils disposent d’une force que nul autre ne possède! Leur permettra-t-elle de sauver les créatures de Nedarra de l’avidité des humains? Et Byx retrouvera-t-elle les siens?
C’est drôle comme certains livres peuvent nous mettre tout à fait d’accord avec nos enfants, d’autres donner lieu à des lectures vraiment différentes. À te lire, je note donc plutôt Le seul et unique Ivan comme idée de lecture !
oui absolument. J’imagine que ça tient dans l’écriture. En tant qu’adulte nous avons des attentes que nos enfants n’ont pas j’imagine…