IEF·Visites/Sorties

Sorties – Avril 2019

Avril se termine dans la grisaille pour nous. Un mois placé sous le signe des microbes et d’une envie de rester au chaud chez nous. Nous avons tout de même fait quelques sorties et les filles sont aussi parties une semaine dans le Var avec leur père chez ses parents. Une semaine de vacances pour nous tous, les filles étant heureuses d’aller chez leurs grands-parents et d’avoir leur père pour elles seules, pour le papa car pas de boulot et un changement d’air, voir sa famille, et pour moi, ne pas avoir à gérer les occupations des filles, leur travail etc. Quant à nos garçons, ne pas avoir leurs petites sœurs sur le dos, c’est toujours un plaisir pour eux (ils ont entre 15 et 18 ans).

 

Atelier Sciences – L’électricité

Une maman de notre groupe IEF a pris contact avec l’Association Les électrons libres, pour mettre en place des ateliers sciences basés sur la manipulation pour découvrir différentes notions. Le premier thème choisi était « l’électricité » et a permis une séance vraiment intéressante pour les enfants. Au programme: l’électricité statique, productions de décharges électriques avec la machine de Wimshurt, découverte du générateur Von der Graaff, montage de circuits électrique simple (pile, ampoule, interrupteur) et les notions de matière isolante et matière conductrice.

 

 

Let’s Play

Temps de jeu en anglais à la médiathèque de Tourcoing, toujours fort apprécié. La séance a été plus courte pour les filles ce mois-ci mais elles ne se sont pas moins amusées pour autant.

 

Opéra Bouffe « Barbe Bleue »

Offrant une vision des plus comiques de l’effrayant personnage immortalisé par Charles Perrault, l’ouvrage va parcourir l’Europe dès sa création et aller jusqu’à New York en 1868. Le livret d’une grande subtilité parodique exploite des situations ubuesques mettant en scène des personnages traités avec une impertinente dérision et une bonne humeur contagieuse, à tel point que le « Tout Paris » fredonnait plus d’un de ses airs dès la création de l’œuvre… Les rôles principaux s’inspirant sans ménagement de l’Empereur Napoléon III et de sa cour, on mesure sans peine quelle charge caricaturale se dissimule sous la séduisante aisance mélodique des airs concoctés par le maître du genre…

Un moment fort agréable, nous avons bien rit, la mise en scène était simple mais les acteurs étaient si drôles… Malheureusement pour Gabrielle qui était malade, la spectacle lui a été rendu difficile par une poussée de fièvre.

 

Atelier Tissage (2 jours)

Pendant les vacances de printemps, les filles ont eu l’occasion de participer à un stage de tissage, sur deux jours, au Parc de Reconstitution Archéologique de Villeneuve d’Ascq, Asnapio. Petit groupe de cinq filles géré par une animatrice sympathique qui leur a retracé l’histoire de l’évolution de la création du tissu de la Préhistoire jusqu’au Moyen-Age. Les enfants ont été initiés à différentes techniques et ont pu manipuler des matières de l’époque. Bien entendu ils ont créer des petits tissages de type ceintures et brasselets, porte-clés en lin et j’en passe. Deux journées ludiques et éducatives fort appréciées. Les filles m’ont d’ailleurs demandé de surveiller les ateliers d’été pour les y inscrire.

 

Homère – Les périples d’Ulysse

Le Louvre-Lens propose en ce moment l’Exposition Homère et nous avons deux séances de programmées autour de ce thème avec le groupe IEF. Pour le premier, la visite/atelier porté sur Les périples d’Ulysse. Après une découverte d’une partie de l’exposition durant laquelle on aborde les voyages, les monstres et les femmes autour d’Ulysse, les familles sont conduites dans l’atelier où la médiatrice a adapté le projet d’un travail de groupe à un travail par famille. L’objectif est de créer une rencontre qu’aurait pu faire Ulysse lors de ses voyages, qu’elle soit d’un monstre, d’un Dieu ou d’un Homme, qu’elle soit un périple ou une aide bienveillante. Les filles ont choisi de situer leur scène dans une forêt dans laquelle Ulysse rencontre Artémis qui lui en apporte son aide en lui offrant un arc et une flèche d’or magique.

 

Lecture à voix haute·roman jeunesse

Le secret du renard

Auteur: Isabelle Renaud

Illustratrice: Laura Fanelli

Éditeur: l’école des loisirs

Collection: Mouche

Pages: 47

 

Tom est un enfant solitaire qui aime se réfugier dans le jardin de la maison vide voisine de la sienne. Là il y rencontre un jeune renard avec qui il tente de tisser des liens. Mais avant la fin de l’été, une nouvelle famille s’installe dans cette maison et le renard ne se montre plus. Louise est une enfant joyeuse et pleine de vie qui découvre la difficulté d’arriver dans une nouvelle ville et de devoir se faire de nouveaux amis. Lorsqu’elle disparaît, Tom part à sa recherche et la ramène; c’est le le début d’une amitié faite de secrets, de partages et de sincérité.

Isabelle Renaud signe un petit roman adorable sur l’amitié de deux enfants que tout oppose, unis par le secret du renard et le désir de protéger cet animal et le secret de son existence. Emplis de sincérité et de belles intentions, le récit se destine tout particulièrement aux jeunes lecteurs. L’auteur souligne, l’air de rien, la valeur de la vie sous toutes ses formes et montre que l’amitié et le poids des mots peuvent jouer un rôle dans le changement des mentalités et la protection de la nature.

Tom a un nouveau voisin. C’est un petit renard. Ils ne se parlent pas mais ils s’entendent bien. Parce qu’ils sont tous les deux un peu sauvages. Et ils commencent à s’apprivoiser. Jusqu’à ce qu’arrive Louise, avec ses parents, à la fin de l’été. Mais Louise n’aime pas habiter ici, à la campagne. On s’y ennuie, croit-elle. Il ne se passe rien. Rien, vraiment? Et si le renard venait lui rendre visite en cachette?

Lecture offerte·roman jeunesse

Strada Zambila

 

Auteur: Fanny Chartres

Éditeur: l’école des loisirs

Collection: Supermax

Pages: 214

 

Arrivé fin janvier dans notre boîte aux lettres, Strada Zambila a été mis de côté plusieurs semaines avant d’être lu. Seule Gabrielle avait envie de le lire, Juliette et moi étions assez rebutées par la couverture… franchement pas terrible! Mais comme on dit qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, je l’ai sortie de notre pile à lire et ne le regrette pas.

Ilinca est une jeune fille de onze ans, elle vit au n°2 Strada Zambila à Bucarest avec sa jeune sœur, Zoé, leurs grand-parents et leurs huit chats. Cela fait trois mois que leurs parents ont quitté la Roumanie pour la France et la promesse d’un avenir meilleur. Si Zoé vit bien la situation, reste pleine de vie et d’entrain, Ilinca souffre profondément de la situation. Ses parents lui manquent et à ses yeux rien n’a plus de valeur que leur présence et leur amour, être une famille unie. Pourtant, lorsqu’elle accepte de préparer un concours avec Florin, son camarade de classe, elle trouve un peu de bonheur et, œil dans l’objectif, elle redécouvre sa ville et ses couleurs, ses odeurs, ses habitants et la richesse culturelle qui se cache derrière les murs et au cœur de quartiers désertés par un peuple parti tenter d’améliorer ses conditions de vie à l’étranger.

Strada Zambila est un roman sur l’amitié mais aussi sur la tolérance et la force des liens familiaux. C’est aussi un récit fort sur la culture et les origines. Fanny Chartres signe un titre profondément sensible au cours duquel sa jeune héroïne découvre le poids des préjugés et des dissimulations. L’écriture est très visuelle et offre un véritable voyage à travers la capitale roumaine. Le final, surprenant, est par ailleurs très touchant.

©fannychartres ©ecoledesloisirs

Les « cueilleurs de fraises »: en Roumanie, c’est ainsi qu’on désigne ceux qui partent à l’étrange pour trouver une vie meilleure. Les parents d’Ilinca ont quitté Bucarest pour la France. Ils ont beau lui assurer que c’est seulement pour quelques mois, Ilinca trouve le temps long. Pour elle, ça ne vaut pas la peine de quitter ceux qu’on aime pour travailler dans un cabinet médical en Normandie. Ni de gâcher le présent en espérant un meilleur avenir. A l’approche de Noël, c’est de plus en plus difficile. En leur absence, on fait front dans la rue Zambila. Ilinca et sa petite soeur Zoé sont prises en charge par leurs grands-parents, qui se sont installés chez elles avec leur huit chats. Lorsque le professeur de roumain propose de participer à un concours d’arts plastiques, Ilinca s’associe à Florin, un élève rom de sa classe. Il écrira des poèmes, elle fera des photographies. Pour Ilinca, la photographie est le meilleur moyen de lutter contre les clichés, et de voir, enfin, ce qui se cache derrière les certitudes.

Lecture offerte·roman jeunesse

truffe et machin

Auteur: Emile Cucherousset

Illustratrice: Camille Jourdy

Éditeur: MeMo

Collection: petite Polynie

Pages: 70

 

Il y a quelques semaines, je vous présentais La petite épopée des pions, un coup de cœur livresque et la découverte d’une collection, petite Polynie aux éditions MeMo. Forte de cette découverte, je n’en suis pas restée à ce titre et, comme je l’avais promis à mes filles, je me suis procurée un autre titre de la collection. Elles l’ont lu de leur côté (plusieurs fois) mais tenaient à ce que je leur en fasse la lecture à voix haute pour voir ma réaction.

Truffe et Machin est un recueil de trois nouvelles qui nous conte les aventures de deux frères lapereaux à l’imagination débordante. Lorsqu’ils s’ennuient, ils partent en quête d’idées, chassent leur ombre ou recherchent leurs dents perdues. Cette imagination, couplée à leur caractère espiègle, transportent littéralement le lecteur dans l’enfance. Plein d’entrain et de courage, Truffe et Machin nous font vivre des aventures invraisemblables et drôles où l’imagination prend toujours le dessus sur une réalité plus terre à terre où leur maman les attends pour dîner… parfois avec le sourire. Irrésistible!

Emile Cucherousset signe un titre merveilleux sur l’enfance et ses plaisirs; le texte est riche et drôle, entre jeux de mots et dialogues cocasses il y a de quoi rire à toutes les pages. Ces histoires sont par ailleurs enrichies des illustrations de Camille Jourdy, dont le trait, bien que précis, nous plonge immanquablement dans l’enfance de part ses rondeurs et les expressions des deux frangins.

« Truffe fait un incroyable vol plané. Son ombre rapetisse à mesure qu’il s’élève dans les airs, puis elle s’allonge quand il se rapproche du sol. Quand il retombe face contre terre, son ombre est emprisonnée sous lui. »

« Première possibilité la plus plausible: nous ne trouvons pas les dents parce qu’elles ont été capturées par un animal cruel du genre… marcassin. »

Aujourd’hui, Truffe et Machin, les frère lapins, sont à court d’idées, en panne totale d’aventures. Pas une bêtise à l’horizon. Alors, le long de la voie ferrée, ils attendent patiemment qu’une idée de folie, comme attraper son ombre au lasso ou toucher son nez avec sa langue, surgisse. Mais rien n’y fait. La situation est très grave. Surtout, que Machin vient de faire oublier à Truffe un début d’idée, à cause de son estomac qui crie, comme toujours, famine. Sauf à espérer un miracle, l’ennuie les attend dans leur terrier grand comme une boîte à sardines. Quand, soudain, Truffe aperçoit un truc phosphorescent tapi sous un roncier. Il en est certain, il a retrouvé son idée royalement lumineuse. Truffe et Machin n’ont plus qu’à l’attraper. Mais l’idée du siècle a des ailes et est bien décidée à faire l’andouille volante.

Lecture à voix haute·roman ado·roman jeunesse

La Fontaine, En vers et contre tout!

Auteur: Sylvie Dodeller

Éditeur: l’école des loisirs

Collection: medium poche/supermax

Pages: 109

 

 

La Fontaine, En vers et contre tout! est le titre que les filles ont reçu pour le mois d’avril avec leur abonnement à l’école des max. J’avais prévu de le leur lire à voix haute mais c’est Gabrielle qui s’est lancée. En effet, elle avait commencé à le lire de son côté, et enchantée de sa lecture, elle voulait la partager avec sa sœur et moi. C’est avec un plaisir non feint qu’elle nous a donc fait la lecture et nous a entraîné dans les pas de Jean de la Fontaine, à la découverte de cet artiste dont nous ne connaissions que les fables.

Sylvie Dodeller retrace la vie de la Fontaine, des bancs du collège municipal de Château-Thierry à sa mort, en passant par ses amitiés avec Charles Perrault, Molière ou encore Boileau, l’animosité de Louis XIV et bien entendu l’écriture de ses célèbres fables, inspirées d’Ésope. On y découvre un homme certes intelligent, mais surtout un brin étourdi, libertin, dépensier et peu soucieux du quand dira-t-on. Le texte est par ailleurs léger, dynamique et drôle, ce qui en rend la lecture fort agréable autant pour l’enfant que pour l’adulte.

« Un jour, ils lui rappellent qu’il est bel et bien marié, et qu’il serait bon qu’il rende visite à sa femme Marie. […] Le domestique, qui visiblement ne le connait pas (c’est dire s’il vient souvent), lui répond qu’elle est à l’église. Qu’à cela ne tienne, Jean de La Fontaine se rend alors chez un voisin […] Au matin du troisième jour, Jean de La Fontaine, qui semble avoir totalement oublié l’objet de sa visite, reprend la voiture publique, qui le ramène à Paris comme si de rien n’était… »

En fin de volume, l’auteur propose quelques réponses supplémentaires pour pousser plus loin la découverte de cet illustre fabuliste, ainsi qu’une rapide présentation du travail d’illustrateur dont celui de l’incroyable Gustave Doré.

©Gustave Doré

Jean de La Fontaine, ce nom vous dit quelque chose? Bien sûr, vous pouvez réciter quelques(uns de ses vers, voire des fables entières: La Cigale et la Fourmi, Le Corbeau et le Renard… Mais l’homme? Ou plutôt « le bonhomme », comme l’appelaient ses amis? Il n’a publié ses fables qu’à quarante-sept ans et c’est d’abord rendu célèbre grâce à ses contes pour adultes. Il aimait le vin, les femmes, le jeu et par-dessus tout la poésie. C’était un mauvais père,un piètre mari, mais un ami fidèle surtout avec les réprouvés et les bannis. Il ne fréquentait ni la cour ni Versailles, et Louis XIV ne le portait pas dans son cœur. Jean de La Fontaine, l’un des plus grands poètes français, reste pour beaucoup d’entre nous un illustre inconnu! 

album·Lecture à 2 Voix·théâtre

Le Marquis de la Baleine – Comédie tragique en six actes pour trois personnages et une baleine

Auteur: François Place

Illustrateur: François Place

Éditeur: Gallimard Jeunesse

Collection: Album Junior

Pages: 52

 

Il y a plusieurs livres dont je dois vous parler et dont je ne fais que repousser l’écriture du billet mais j’avais envie de vous présenter notre dernier coup de cœur, le dernier album de François Place. Un album, qui comme son titre l’indique, est en réalité une pièce de théâtre en six actes, pour trois personnages. Un album idéal pour une lecture à trois voix, une lecture à voix haute partagée dans la joie et la bonne humeur. On retrouve ici tout le talent de l’auteur/illustrateur qu’il déploie dans des illustrations très grand format d’une expressivité et d’une minutie indéniable et dans un texte exquis où la langue, créative, mène habilement le lecteur dans des situations cocasses, d’une très grande imagination!

« Tous les marquis de Sinistrobule sont des arrivistes arrogants, méchants, fielleux, à faire leurs coups par en dessous ou par-derrière, et à se hausser du col comme des coqs perchés sur leurs tas de fumier. »

Que dire des personnages si ce n’est que la naïveté du couple royal n’a d’égale que l’arrogance de leur neveu, Sigismond, marquis de Sinistrobule. A eux trois, ils forment un trio d’idiots qui croit réussir à éblouir le monde en organisant un souper prestigieux où l’on servirait aux invités de marque, de la baleine… le plan de capture est mené tambour battant par Sigi que rien n’arrête ni n’effraie, pas mêmes les quelques trois-mille kilomètres qui séparent leur pays, La Minotruche, de la mer.

Avec Le Marquis de la Baleine, François Place signe une délicieuse satire pour toute la famille.

Découvrez comment le petit royaume de Minotruche va éblouir le monde entier. 

Avec la participation exceptionnelle de la Baleine.

IEF·Visites/Sorties

Sorties – Mars 2019

Mars n’a pas été marqué par un grand nombre de sorties mais elles furent bien agréables malgré tout. Non, mars a surtout été le mois des microbes et du retour d’une grande fatigue, le tout très probablement lié au chaud-froid régulier que la météo nous a réservé. Par ailleurs, la fin du mois a surtout été marqué par notre rencontre avec l’inspection académique pour le contrôle annuel de l’instruction en famille et la préparation de Gabrielle pour son examen de musique. Mais j’y reviendrai…

Dans ma rue

Spectacle théâtral pour enfant, Dans ma rue est mis en scène par une compagnie namuroise (Belgique), les Zygomars. Interprété par deux comédiens talentueux, le spectacle nous transporte dans une rue où deux enfants se lient d’amitié et font face aux difficultés de la vie. Les acteurs évoluent dans un décor magnifique tout en carton qui prend vie grâce à des effets de sons et lumières. Sensible et intelligent, Dans ma rue aborde le deuil, la négligence affective mais ce sont les émotions positives que l’on retient et qui nous touchent: l’entraide, la partage, l’amitié et l’amour. Et l’on quitte la salle le cœur plus léger et empli de joie. Les enfants, invités à s’asseoir aux premiers rangs, sont éblouis, touchés et amusés par ce spectacle qui ne les laisse pas indifférent. Ils retrouvent leurs parents le sourire aux lèvres quand le spectacle prend fin sous un tonnerre d’applaudissements.

Trois Contes – Gérard Pesson

Proposé à l’Opéra de Lille, Trois Contes est une création mondiale originale qui se veut un opéra moderne autour de trois histoires: La Princesse au Petit Pois, Le manteau de Proust (basé sur le récit d’enquête menée par la jorunaliste italienne Lorenza Foschini) et La diable dans le beffroi (d’après Edgard Allan Poe). C’était notre première fois à l’Opéra de Lille et je dois avouer que nous avons tous été éblouis par la beauté du lieu, véritable chef d’oeuvre architectural. Malheureusement nous avions mal choisi nos places et il est désormais clair qu’installés au balcon latéral, il est impossible de voir la scène. Aussi, quel plaisir d’apprendre que le spectacle serait retransmis en direct sur France3 Haut-de-France lors de la représentation qui se tiendrait deux jours plus tard. Toujours disponible en replay, ici: Trois Contes.

Let’s Play

Le rendez-vous mensuel à la médiathèque pour un temps de jeux en anglais a eu lieu début mars. Les filles aiment vraiment ce rendez-vous et s’y amusent beaucoup. Il est dommage que le groupe ne se développe pas d’avantage car au final elles ne sont jamais que toutes les deux avec deux copines qui sont aussi en instruction à la maison et, parfois un enfant ou deux viennent se greffer mais ça ne dure jamais longtemps. Par ailleurs, nous savons que les activités des filles auront lieu sur la même plage horaire que cette animation dès septembre prochain ce qui fait que nous devrons trouver une autre solution.

Orchestre Nationale de Lille – Répétitions Ouvertes

L’orchestre nationale de Lille propose ponctuellement au public d’assister à des répétitions ouvertes qui permettent de découvrir l’envers du décor des concerts classiques qu’ils jouent régulièrement. Nous y sommes allés en groupe constitué par une maman qui travaille chez eux et nous avons eu la chance d’assister à une répétition de veille de concert, donc nous avons pour ainsi dire assister au concert puisque le Chef d’Orchestre n’avait plus grand chose à dire, l’ensemble étant au point. Par ailleurs, nous avons pu écouter une très jeune trompettiste incroyable, Lucienne Renaudin-Vary, qui nous a subjugué par sa maîtrise et sa technique. Son interprétation du Concerto pour trompette de Hummel était juste sublime. Je vous invite d’ailleurs à la découvrir sur cette vidéo d’il y a quelques années.

Exposition B.A.N.G.

La Maison Folie Hospice d’Havré de Tourcoing nous propose une nouvelle exposition autour de la ville. Nous étions inscrites pour une visite familiale qui nous a permis de découvrir cette interprétation d’art contemporain où les sculptures faites de plastiques, de métal et autres matériaux sont mises en valeur par la lumière et un jeu d’ombres très pertinent. La visite est ponctuée de temps clés durant lesquels les enfants sont invités à courir, utiliser leur corps pour représenter des monuments de la ville, ou encore à inventer une phrase à partir de trois photos ou à dessiner une ville imaginaire.