Après un premier trimestre en dents de scie, force m’est de constater qu’un cours par correspondance m’offre un certain confort dans l’organisation de l’instruction des filles. J’avais fait le choix de faire sans car Gabrielle avait trouvé trop dense son cours belge l’année dernière. Mais au final nous avons fait bien peu de choses… bon c’est assez relatif car Gabrielle lit énormément chaque jour, elle a toujours un livre à la main dès le réveil et jusqu’au couché. De même je leur propose énormément d’activités, de sorties, de visites comme vous avez pu le voir si vous suivez régulièrement le blog. Sincèrement, je ne pense pas que nous en ferons beaucoup plus, mais reprendre ce cours me permettra de gagner du temps sur l’organisation et le quotidien.
Après réflexion et discussions entre adultes puis avec les principales intéressées, nous avons choisi de les inscrire toutes les deux au cours EAD. Juliette suivra le cours de 4é primaire (CM1) et Gabrielle la 5é primaire (CM2). C’est aussi l’occasion de changer la méthode pour les mathématiques que les filles se sont mises à détester car elles n’y comprennent plus rien. Le niveau monte, se complique et elles sont souvent perdues. De fait pour Gabrielle il est possible que nous revenions sur le niveau inférieur si je vois que les cours ne correspondent pas à son niveau réel. Inutile d’envenimer la situation… A partir de la 5é primaire, les cours introduisent les matières d’Histoire-Géographie et de Sciences et surtout, le Néerlandais (pays bilingue oblige). Nous aurions tout à fait pu faire l’impasse sur cette langue mais Gabrielle a envie d’essayer et, comme souvent, c’est ce qui la motive le plus. Nous sommes frontaliers et nous rendons souvent en Belgique (plus souvent francophone d’ailleurs), parler la langue pourrait être un avantage… à voir après les premières leçons si elle souhaite poursuivre ou pas.
Les cours par correspondance sont un réel confort en terme de préparation mais c’est vrai qu’ils sont très denses… la quantité d’exercices est souvent conséquente. Si je sais que Gabrielle râlera un peu et que je pourrais ajuster la quantité sans soucis, avec Juliette c’est sa dysorthographie qui risque de compliquer les choses. Nous verrons bien… En attendant, c’est partie!