Et voilà, une année de plus qui s’achève. C’est le moment de faire le bilan des lectures de l’année avant d’en attaquer une nouvelle! Je vous souhaite une belle Saint Sylvestre et vous dit à l’année prochaine 😉
Voici venu le temps de faire le bilan de nos sorties de décembre. J’aimerais avoir plus de temps pour parler des spectacles que nous avons vu au moment où… mais il me faudrait des journées de 36h. Décembre s’achève et avec lui l’année 2018. Une année qui fut très riche en sorties, découvertes mais également en rencontres, en connaissance de soi. Les filles ont beaucoup grandi ces derniers mois, elles osent dire qui elles sont et ce qu’elles aiment ou non. Je n’impose plus les choses, je leur demande leur avis et je fais en fonction de leur choix à chacune, dans la mesure du possible pour les contenter toutes les deux. Ce n’est pas toujours facile mais nous y parvenons. Voici donc le bilan de nos sorties de décembre 2018!
Goûteurs de Livres
Nouveau rendez-vous aux Goûteurs de Livres qui s’est avéré un fiasco complet pour Gabrielle. Déjà peu enchantée à l’idée de se rendre avec sa sœur – oui Juliette avait envie de découvrir cette animation – à une activité qu’elle considère comme sienne, Gabrielle a ensuite été fort déçue de la qualité de l’animation. Non que l’activité ne lui plaisait pas, au contraire, mais plus le déroulement de celle-ci. Prévu pour tenir sur trois séances, il était question d’écrire une histoire sur le thème de Noël. La bibliothécaire a constitué des groupes en prenant soin de séparer mes filles espérant les aider à s’intégrer dans le groupe. Mais Gabrielle est tombé dans un groupe pris en charge par un stagiaire (élève de 3é). Les demoiselles devaient donner des idées pour leur histoire et lui devait compiler le tout à l’écrit sauf qu’il a fait un peu trop de zèle et a pris l’initiative d’écrire lui-même histoire. Si les autres jeunes filles n’ont rien trouvé à dire, cela a fortement déplu à Gabrielle qui n’a pas hésité à le lui dire… et a fini par se retrouver seule à une table à écrire sa propre histoire. Après coup, la bibliothécaire m’a dit que sa chef lui a dit qu’elle aurait du sortir le stagiaire mais en même temps, c’est tellement rare de les voir investi dans leur stage de 3é, qu’elle n’avait pas à coeur de tuer son enthousiasme… Ca se comprend! Cette animation se déroule dans un quartier sensible de la ville et les bibliothécaire ont un rôle multiple car elle gère aussi l’aide aux devoirs ou soutien scolaire, l’éducation… bref compliqué mais ça a dégoutté ma demoiselle qui n’est pas sûre de vouloir y retourner. Par ailleurs, à partir de janvier, cette animation passera du mercredi au samedi et nous sommes moins disponibles ce jour-là donc nous verrons si c’est encore possible pour nous. Et puis il semblerait que la même animation pourrait voir le jour dans un autre quartier donc avec un peu de chance…
Visite/Atelier « 6 pattes – 1000 formes: les insectes »
J’organise peu de sorties car gérer les groupes et tout ce qui avec n’est pas toujours simple… surtout l’aspect financier soyons franches! Mais j’avais envie depuis un moment déjà de proposer les ateliers pédagogiques du Musée d’Histoire Naturelle de Lille à mes filles. Pour ce faire il fallait constituer un groupe donc j’ai bloqué trois dates pour trois ateliers pour trente personnes et je ne regrette pas d’en avoir pris l’initiative car c’était vraiment de qualité.
Atelier de qualité durant lequel l’animateur a discuté, échangé autour des insectes avec les enfants. Assis face à un grand tableau blanc, les enfants, âgés de 8 à 15 ans, sont invités à exprimer tous les mots qui leur viennent concernant les insectes. Afin de valider les informations, ils sont ensuite invités à observer des insectes vivants ou morts pour vérifier les idées avancées. Grâce à cela ils ont pu déterminer si les mots concernaient tous les insectes ou seulement certaines catégorie. Après quoi ils sont passés à une classification insectes/arachnides, organisation du cycle de vie du papillon, associer des cartes insectes à un appareil buccal et à sa fonction (ex : trompe du papillon+ paille + suceur) et enfin associer des cartes d’insectes avec leur patte et leur fonction (ex : criquet + patte + sauter). Il a aussi été question d’adaptation à son environnement, de camouflage, de reproduction, d’alimentation… PASSIONNANT ! L’atelier était ponctué de ballade dans le musée près des vivariums.
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L’atelier s’est conclu par des remerciements et des félicitations sur le groupe dynamique, sympathique; et comme le soulignait un prof de SVT qui nous suivait, un peu en retrait, un groupe à la participation massive bluffante. Ce n’est pas tant les connaissances individuelles mais communes qui nous ont tous impressionnées. L’hétérogénéité des âges est une richesse incroyable! L’animateur était tellement content de notre groupe qu’il n’a cessé de dire « je pousse car vous êtes bons » et qu’il a déjà relevé nos prochaines dates pour refaire un atelier avec nous qu’il veut personnalisé et plus poussé que ce qu’il fait d’habitude pour pimenter les choses.
Tell me an… historia por favor¡
Au nombre de quatre par an, ce temps de lectures en anglais et espagnol était le dernier de l’année. A snowy day, Un dia de nieve, Un jour de Neige était le thème des lectures proposées. C’est un moment toujours agréable et particulièrement calme cette fois-ci. Nous étions dans un quartier où nous allons rarement et l’ambiance était fort agréable. Toujours très apprécié, le petit jeu qui vient conclure la séance, cette fois un jeu de memory sur le thème de Noël.
Festival les Petits Pas
Dans le cadre du Festival Jeunesse « Les Petits Pas » nous avons assister à deux spectacles très différents l’un de l’autre mais qui nous ont fait forte impression. Le premier est un duo gestuellement burlesque, le second un spectacle de danse contemporaine.
Stoïk
Programmé à l’Espace Gérard Philippe de Wasquehal, Stoïk est un spectacle humoristique interprété par Clémentine Rouzier et Brian Heminot de la Compagnie Les Güms (Rennes). L’objectif était principalement de faire rire et on peut dire que c’est réussi. C’est la différence de taille entre les deux acteurs qui crée l’humour et les situations compliquées que ça peut engendrer. Les enfants s’y retrouvent parfaitement, confrontés quotidiennement à un monde pensé par et pour les adultes. Ça frise parfois le vulgaire avec un humour plus pipi-caca mais ça amuse les enfants même si on entend parfois un « beurk » dans le fond de l’assistance. Mais dans l’ensemble c’était drôle et nous avons passé un moment agréable. Par ailleurs le final en chanson (à écouter dans le teaser ci-dessous) est absolument irrésistible. L’actrice ne s’arrêtent plus et finit par quitter la scène pour se promener dans le public, empruntant en sac par ici, un manteau par là. A découvrir en famille!
Hocus Pocus
Le même jour, mais en soirée, nous étions à Lambersart, Maison Folie Beaulieu, un site magnifique de part son architecture qui lui donne une allure de conte de fée. Les filles ont eu un « oooh » d’émerveillement en arrivant sur les lieux, trouvant la maison proche de celle en Pain d’épices d’Hensel et Gretel. Ce spectacle jouait sur un espace restreint, un cadre entre deux néons, brouille les perceptions du public qui assiste au travail incroyable des deux danseurs contemporains, Philippe Chassun et Mickaël Henrotay-Delnaunay. Impressionnants, ils ont su charmer le public par leur complicité apparente et la magie qui se dégage du spectacle: voler comme un oiseau, traverser les nuages, tomber dans le vide, vivre sous l’eau, croiser un monstre, s’égarer dans un labyrinthe ténébreux… Leurs aventures tiennent du rêve et du fantastique. La magie opère, le public acclame la prestation incroyable, magique et onirique des danseurs. Hocus Pocus est un véritable voyage initiatique dans l’imaginaire de l’enfance!
A la fin de la représentation, les artistes se tiennent à disposition de ceux qui souhaitent découvrir leur incroyable machine et répondre aux questions. Certains préfèrent partir pour garder un peu de magie mais nombreux sont les admirateurs captivés et désireux d’en savoir plus. Pour nous c’est un énorme coup de cœur ❤
Let’s Play
De retour à la médiathèque pour le Let’s Play, des jeux en anglais. Il faut avouer que le mois de décembre n’était clairement pas propice aux animations de la médiathèque car une fois de plus nous nous sommes retrouvées dans la médiathèque de Tourcoing que nous aimons le moins. Plus qu’une médiathèque, c’est un véritable lieu de vie pour les enfants de ce quartier et leur famille. Il y un brassage énorme de personnes, beaucoup d’enfants et donc énormément de bruit. Difficile pour ma petite hypersensible de supporter les cris incessants et l’ambiance générale qui se dégage de ce lieu. Par ailleurs, les jeux proposés étaient exactement les mêmes que le mois dernier et, s’ils ont permis aux filles de réviser le vocabulaire appris jusque là, elles ont pris moins de plaisir à y jouer. Une petite nouveauté aurait clairement été un plus. J’avais amené une autre enfant instruite en famille avec nous (maman coinçait à la maison avec un petit malade) et elle s’est assez rapidement désintéressée de l’animation qu’elle avait pourtant adoré les fois précédentes. Donc au final nous sommes assez d’accord pour dire que le lieu n’est pas idéal et qu’un besoin de faire tourner les jeux est important également.
Patinoire de Noël
Nous devions nous rendre sur Lille pour un spectacle en soirée. Comme c’était le dernier jour avant les vacances scolaires, nous en avons profité pour découvrir les illuminations de Noël et surtout pour aller à la Patinoire de Noël installée sous la merveilleuse verrière du grand hall du Palais de la Bourse. C’était la première fois qu’elles patinaient et le revêtement synthétique est idéal pour débuter car bien moins glissant que la glace. Elles ont eu la patinoire pour elles deux pendant une bonne demi-heure avant qu’une autre famille les rejoigne. Expérience incroyable pour elles et pour nous qui avons profiter de ce lieu enchanteur aux décors féeriques.
Le Carnaval des Animaux
Après la patinoire, direction la Grande Salle du Théâtre du Nord situé sur la Grand Place lilloise. Je suis toujours impressionnée par l’accueil réservé aux familles: sur des tables du matériel invite les enfants à dessiner pour s’occuper durant l’attente qui précède l’entrée en salle. Cela apaise énormément les enfants qui arrivent plus posés devant la scène. Revisiter par Albin de la Simone, Le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns devient un spectacle surprenant réunissant un quatuor et une conteuse. C’est minimaliste, coloré et original! En effet le spectacle prend la forme d’une enquête fabuleuse dont l’objectif est de résoudre le mystère de l’évasion des animaux; nous assistons à une histoire farfelue qui laisse énormément de place à l’imagination. C’est drôle, entraînant et moderne! Nous avons vraiment vécu un grand moment.
Théâtre « Les trois spectres de Scrooge »
Dernier spectacle de l’année auquel Juliette n’a pas voulu assister pour la très simple raison que le célèbre Christmas Carol de Charles Dickens lui fait très peur. J’y suis donc allée avec Gabrielle qui était ravie de m’avoir pour elle seule. Plus qu’un spectacle, on assiste ici à une lecture. Mais attention, pas n’importe quelle lecture car l’acteur/conteur, Dominique Sarrazin, se présente comme Dickens lui-même. Installé dans un grand fauteuil, un gros livre à la main, il entre dans le récit avec passion; incarnant tous les personnages, il fait toutes les voix, faisant rire ou terrifiant les enfants de sa voix tonitruante qui remplit la salle. Quelle prestance! Les décors sont minimalistes: une estrade, un porte-manteau, un gros fauteuil, un livre et trois lampes. En arrière plan, le lourd rideau noir tiré sert d’écran pour des projections fantomatiques ou des paysages… L’ambiance est intime, les spectateurs sont peu nombreux (une trentaine?), assis en arc de cercle sur deux rangs à moins de deux mètres de la scène, le silence règne, seul un petit rire retentit à l’occasion… à droite ou à gauche… mais les enfants restent accrochés à leurs parents et écoutent attentifs jusqu’au dernier mot du conteur. Et la final arrive, la magie de Noël opère, les applaudissements sont assourdissants. Le public est conquis, et nous avec lui.
Exposition Niki de Saint Phalle
En ce dernier dimanche de l’année nous avons pris la route vers Mons – Belgique (un peu moins d’une heure de trajet) pour voir l’exposition sur Niki de Saint Phalle qui se tenait au BAM. Rétrospective de l’oeuvre de l’artiste de ses premiers tableaux dans les années 1950 à son Champignon magique en 1989 en passant par les Tirs, les femmes dans la société, les Nanas au pouvoir sans oublier les Skinnies. Le décalage des Nanas avec ses travaux précédents est saisissant; on passe d’un travail sombre et ultra-pessimiste qui mêle peinture et collage de tout un tas de « trucs » plus ou moins étranges mais qui évoquent souvent la douleur voir la mort, à des sculptures colorées, lisses et en rondeurs qui célèbrent les femmes et la vie. Les filles et leur frère ont été très impressionné par l’avant Nanas, ils ont ressenti la douleur et la noirceur qui s’en dégage et, même si certaines pièces leur ont plu, ils appréhendaient un peu la tombée du jour et les cauchemars qu’ils pourraient avoir. De mon côté j’ai trouvé très intéressant de suivre l’évolution de l’art de cette artiste engagée dans la lutte pour les droits des femmes. J’ai ressenti beaucoup de douleur aussi, de peur, d’angoisse mais également beaucoup de beauté, d’amour… L’art illustre l’âme de la personne et devient ici une forme de thérapie! Après le musée, la visite se poursuit hors-les-murs, des œuvres ayant été placés dans trois lieux de la ville: le jardin du BAM, le parc du Beffroi et le jardin du Mayeur.
J’avoue n’avoir découvert Calvin et Hobbes que très récemment. Mes filles ont emprunté le tome 2 à la médiathèque et je me suis laissée tenter car elles semblaient vraiment amusées par leur lecture. Et grand bien m’en a pris car j’ai a-do-ré! J’ai adoré l’humour visuel et surtout textuel déployé sur des histoires qui vont de trois cases à une voir deux pages entières.
Ce gamin a un sens de la répartie incroyable et questionne le monde et surtout la société par des répliques acerbes et des réflexions pertinentes. Innocent et atypique, il donne vie à son tigre en peluche se créant une amitié indéfectible et originale qui entraîne le lecteur dans l’imaginaire de l’enfance avec humour, tendresse et intelligence. Calvin est un peu le Pico Bogue des années 80 mais il est intéressant de voir que les sujets abordés sont toujours d’actualité et que même les enfants d’aujourd’hui s’y retrouvent.
L’enfance est pleine de désillusions et pleine d’inventions aussi. Heureusement Calvin, petit garçon de 6 ans, un peu turbulent, déborde d’imagination. Aidé de son fidèle tigre en peluche et compagnon Hobbes, il sait rendre la vie piquante et drôle. Tout le monde y passe : les parents, les filles, la maîtresse d’école. Mais la principale activité de ce tendre Calvin est d’animer le club le D.E.F.I. (Dehors énormes filles informes), dont Calvin et Hobbes sont seuls membres actifs, et ils se déchaînent sur la pauvre Susie Derkins.
Comme pour beaucoup, les livres trouvent toujours une place sous notre sapin familial. Je ne vais pas vous faire la liste de ce que chacun à reçu mais je mettrai au moins mes livres et ceux de mes filles que je lirai également pour vous les présenter 😉
Ces livres que j’ai reçu
Les Cahiers d’Esther – Histoires de mes 10 ans de Riad Sattouf : Les Cahiers d’Esther nous plongent dans le quotidien d’une fille de 10 ans qui nous parle de son école, ses amis, sa famille, ses idoles. En cinquante-deux pages qui sont autant de saynètes sur un thème à chaque fois différent, Esther nous raconte sa vie et son époque. Ce qu’elle ne dit pas à ses parents, elle le raconte dans ce journal intime, tour à tour drôle et émouvant, tendre et cruel : un portrait de la jeunesse d’aujourd’hui et un miroir de notre société.
Broadway Limited 1. Un dîner avec Cary Grant de Malika Ferdjoukh: Automne 1948. Il débarque un soir de grand vent à la pension Giboulée. Par erreur. Un stupéfiant malentendu linguistique. Il est à New York et on l’a pris pour une demoiselle à cause de son prénom. Or la pension Giboulée est exclusivement réservée aux jeunes filles. La gent masculine y est rigoureusement interdite. Par chance, il est français. Et il joue très bien du piano… Voici l’histoire de l’étudiant Jocelyn Brouillard, 17 ans presque, à l’ère du swing et de la comédie musicale, propulsé dans un tourbillon où les jeunes Américaines sont plus turbulentes, éblouissantes, hardies et étourdissantes les unes que les autres.
Ces livres que Gabrielle a reçu
Calpurnia 1 BD : Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Nous sommes dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes de ses découvertes, elle affirme sa personnalité entre six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine et les bonnes manières ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?
Pepper et Carrot Le coffret BD : Au sein du monde merveilleux de Hereva, la jeune Pepper vit avec son chat Carrot dans une petite maison au fin fond de la forêt de Bout-un-Cureuil. Leur spécialité : faire des potions magiques ! Une activité qui comporte pas mal de risques étant donné que, chez eux, les préparations, incantations et autres invocations ont vite tendance à dégénérer… Partagez le quotidien mouvementé de cette Mélusine d’aujourd’hui dans une série d’histoires courtes au cœur d’un univers de fantasy fun et décalé fait de potions, de créatures, de magie… mais surtout d’humour !
Ces livres que Juliette a reçu
Bergères guerrières 1. La relève BD: Voilà maintenant dix ans que les hommes du village sont partis, mobilisés de force pour la Grande Guerre. Dix ans qu’ils ont laissé femmes, enfants et anciens pour un conflit loin de chez eux… La jeune Molly est heureuse car elle peut enfin commencer l’entrainement pour tenter d’entrer dans l’ordre prestigieux des Bergères guerrières : un groupe de femmes choisies parmi les plus braves, pour protéger les troupeaux mais aussi le village ! Pour faire face aux nombreuses épreuves qui l’attendent, Molly pourra compter, en plus de son courage, sur Barbe Noire, son bouc de combat, mais également sur l’amitié de Liam, le petit paysan qui rêve aussi de devenir Bergère guerrière même si ce n’est réservé qu’aux filles…Entre Dragons et Rebelle, Bergères guerrières raconte l’odyssée d’une jeune héroïne qui va vivre de grandes aventures dans un univers médiéval-fantastique inspiré des légendes celtiques.
Le Journal de Gurty – Vacances chez Tête de Fesses de Bertrand Santini: « Gaspard et Pépé Narbier, les humains de Gurty et de Fleur doivent s’absenter durant une semaine. Leurs voisins, les Caboufigues, proposent de prendre leurs chiennes en pension jusqu’à leur retour. Les deux amies vont donc devoir vivre sous le même toit que leur ennemi préféré : Tête de Fesses. Mais le terrible chat n’entend pas céder un millimètre de son territoire à ses deux « étrangères »… La cohabitation ne s’annonce pas de tout repos ! »
Et parce qu’il parait que je vais apprécier, un des livres reçu par mon mari
La Quête onirique de Vellitt Boede Kij Johnson: Vellitt Boe est enseignante à la prestigieuse université d’Ulthar. Quand l’une de ses étudiantes les plus douées s’enfuit avec un rêveur du monde de l’éveil, Vellitt décide de partir sur ses traces avec l’espoir de ramener son élève dans le giron des rêves du monde de Kadath. Mais après tout, l’Amour ne vaut-il pas le Rêve ? Quête initiatique au coeur d’une des plus fascinantes créations d’H.P. Lovecraft, récit hommage à la mythologie du Maître de Providence, mais aussi réflexion aiguisée et sans concession sur la place des femmes dans l’une des oeuvres fantastiques majeures du XXe siècle, La Quête onirique de Vellitt Boe réussit l’improbable mariage du vertige de l’émerveillement avec la critique sociale acerbe.
L’Avent est propice à de jolis moments de partage et d’échange, la lecture à voix haute prend une autre dimension; elle est l’occasion de ressortir des albums longtemps oubliés sur les étagères, de retrouver des histoires et contes traditionnels que l’on connait sur le bout des doigts mais qui nous font toujours rêver.
Casse-Noisette est sans aucun doute, le conte traditionnel le plus connu à travers le monde. Ecrit par Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, il est rendu célèbre par Piotr Ilitch Tchaïkovski qui en fait une adaptation en ballet. Pour cette fin d’année, les éditions Hatier lance la collection « L’orchestre à histoires » qui se compose d’albums sonores autour de la musique classique. Ainsi tout en lisant l’histoire, l’enfant prend plaisir à écouter des extraits sonores du chef d’oeuvre musical qu’il lance en appuyant sur un cercle qui interpelle par les mots « APPUIE ICI ». L’adaptation du texte par Katy Flint est intéressante car concise donc ne risque pas de perdre les plus impatients des petits lecteurs. Par ailleurs les illustrations d’Aurélie Desfour sont de toute beauté et renforce l’atmosphère féérique et magique de l’oeuvre.
En résumé Casse-Noisette est un album sonore magnifique qui se veut une délicieuse initiation à la découverte de l’oeuvre de Tchaïkovski. Ainsi, en plus de l’histoire, les dernières pages de l’album sont consacrées à une biographie du compositeur, un glossaire autour de la musique et une présentation des dix extraits proposés.
Je remercie les éditions Hatier Jeunesse et Babelio pour cette très jolie découverte.
Suis Clara dans une aventure magique avec cette adaptation du célèbre ballet-féerie. Assiste à la bataille de Casse-Noisette contre le Roi des souris, voyage jusqu’au Royaume des Délices et fais la connaissance de la Fée Dragée…
Traductrices: Marianne Ségol Samoy et Agneta Ségol
Éditeur: Thierry Magnier
Collection: Gaïa
Pages: 195
Deuxième volet des aventures des cousins Karlsson sur leur île aux Grèbes. Alors que la tante Frida attend l’arrivée imminente de cinq wombats, elle est aussi victime de menaces d’un gang de motards qui semblent déterminés à s’installer sur son île et/ou à la faire partir. Les vacances de Pâques s’annoncent aussi mouvementées que les vacances d’été; une nouvelle enquête faite d’intimidations, d’animaux trognons et d’œufs en chocolat va occuper Julia, Bourdon, Alex et George.
Si le récit est toujours vivant et drôle, je trouve dommage que la trame narrative soit redondante d’un volume à l’autre. Le récit en perd son effet de surprise et l’histoire devient trop prévisible. Au final seul le petit message placé par l’auteure conserve une certaine importance et continue d’enrichir l’histoire.
De son côté, Gabrielle (9 ans 1/2) aime toujours beaucoup l’humour générale et le côté enquête accessible même aux plus sensibles. C’est une série qu’elle apprécie énormément pour les personnages auxquels elle s’est attachée et pour les vacances insulaires au cœur de la nature.
Les quatre cousins attendent avec impatience cinq wombats qui arrivent directement d’Australie sur leur île. Sous leurs airs de grosses peluches, les bestioles ont un fort caractère, des griffes puissantes et un terrible appétit! Mais des hommes aux mines patibulaires se réunissent sur l’île. Gan de criminels? Gand de motards? Qui sont-ils? Que veulent-ils? C’est une nouvelle enquête pour Julia, Bourdon, Alex et George.
Après un titre sur les Héros, Princes & Chevaliers, Joseph Vernot nous revient avec un album sur les Sorcières, Fées & Princesses. Si le texte est toujours de qualité, ce sont les illustrations et la mise en page qui font la force de cet ouvrage. La mise en page s’inscrit dans le même esprit que le précédent ouvrage, rappelant les livres anciens par le cadre qui entoure le texte; les illustrations apparaissent telles des ombres rehaussées de couleurs contrastantes aux dominantes rouge, rose et or ; conçu pour durer, les pages épaisses sont cousues et protégées par une couverture solide.
Divisé en trois parties: Damoiselles en détresse, Magie Blanche Magie Noire, Fées de Salon, Sorcières, Fées & Princesses met en avant des femmes de caractère, qui s’imposent comme des figures de l’émancipation. De Vassila La Très Belle à la Fée Clochette, en passant par Blanche-Neige, Circé, Morgane ou encore la Reine Titania du Songe d’une nuit d’été (Shakespeare), toutes sont courageuses et ne se laissent pas abattre face à la cruauté d’une marâtre ou d’une sorcière; elles se prennent en main pour gagner leur indépendance.
Nouveau coup de cœur pour le travail de Joseph Vernot.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Marmailles & Cie pour ce merveilleux ouvrage.
Loin de se contenter d’être les faire-valoir des héros, des princes ou des chevaliers, les princesses sont des héroïnes à part entière qui ont une vocation commune: s’extraire d’un destin qui leur est imposé. Souvent jalousées pour leur beauté et brimées pour leur indépendance, elles ne doivent leur liberté qu’à leur détermination et à leur vertu plutôt qu’à un quelconque Prince Charmant. Les sorcières et les fées l’ont bien compris: le véritable pouvoir s’obtient sous l’égide de la nature et de la magie, loin de l’approbation de la gent masculine.