Lecture à 2 Voix·roman jeunesse

Le Yark

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Auteur:  Bertrand Santini

Illustrateur: Laurent Gapaillard

Éditeur: Grasset-Jeunesse

Collection: Lecteurs en herbe

Pages: 77

 

 

Quatrième de couverture:

Parmi tous les types de Monstres qui grouillent sur le terre, l’Homme est l’espèce la plus répandue. Il y en a une autre, cependant, plus rare et moins connue. C’est le Yark.

Ce que j’en pense:

Le Yark est un monstre sanguinaire qui se délecte de la chair d’enfants sages. Les temps sont durs, les enfants ne sont plus ce qu’ils étaient. Fini les naïfs au cœur tendre, le monde est rempli de crapules dont la chair est pour le Yark poison aussi grand que la nourriture industrielle pour les petits… Affamé, le Yark part en quête d’enfants sages qui sauront apaiser son appétit sans lui causer de terribles maux de ventre.

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Conte moderne, Le Yark prend la forme d’une critique de la société et remet en question le rôle de parent au travers des enfants turbulents, sales, malhonnêtes, irrespectueux… l’adulte pourra se poser des questions sur son rôle d’éducateur et peut-être se demander si le Yark est aussi monstrueux qu’il en a l’air. Bertrand Santini nous offre un texte de qualité, poétique et bourré d’humour, qui amuse enfants et adultes. Ses récits sont vraiment uniques et sortent clairement du lot dans l’offre jeunesse du moment. Les illustrations de Laurent Gapaillard ne sont pas en reste, elles complètent le texte avec délice et entraînent le lecteur dans un monde terrifiant et merveilleux à la fois.

Le Yark appelle à la tolérance, au respect et encourage au dépassement de soi pour atteindre la cerise sur le gâteau: l’Amitié!

Lu à deux voix avec Juliette, 7 ans 1/2, qui a adoré.

Du même Auteur

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Blog de Laurent Gappaillard

BD/manga

Sorcières, Sorcières – 3. Le mystère des trois marchands

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Auteur: Joris Chamblain

Illustratrice: Lucile Thibaudier

Editeur: Kennes

Pages: 48

 

 

 

Quatrième de couverture:

Loin de Pamprelune, le marché suspendu de l’île aux mille lanternes est un lieu fabuleux, connu des sorciers du monde entier. Là-bas, sont vendus les chaudrons les plus solides, les meilleures baguettes de sorciers, les potions les plus infectes…
Harmonie et Miette vont y passer la journée avec leur oncle et y faire de nouvelles rencontres. Mais elles vont surtout découvrir un secret très ancien, oublié de tous, qui pourrait bien engendrer la destruction totale du marché. Elles n’ont que quelques heures pour empêcher que tout s’écroule !

Ce que j’en pense:

Troisième volet des aventures de Miette et Harmonie, le mystère des trois marchands nous emmène au marché suspendu qui se tient sur l’île aux milles lanternes. Les dessins de Lucile Thibaudier sont enchanteurs et donnent vie à ce lieu magique avec beaucoup de charme. Fantômes et maléfices sont programmes cette fois-ci, ce qui ne rend pas la chose facile pour les deux sœurs qui relèvent le défis pour venir à bout de cette enquête.

L’histoire a moins bien pris que pour les précédents volumes, et c’est finalement le dossier enquêtes/jeux de fin de volume qui remporte le plus de succès auprès de mes filles de 7 ans 1/2. J’ai moi-même pris moins de plaisir à lire ce titre qui n’en reste pas moins beau à feuilleter.

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Autres volumes sur le blog

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roman·roman ado·roman jeunesse

Anne au Domaine des Peupliers

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Titre vo: Anne of Windy Poplars

Auteur: Lucy Maud Montgomery

Traductrice:  Hélène Rioux

Editeur: Presses de la Cité

Pages: 324

 

 

Quatrième de couverture:

La petite orpheline de La Maison aux pignons verts n’a pas changé avec les années. Elle a toujours sa magnifique chevelure auburn et ses taches de rousseur, elle est restée impulsive, pleine de bonnes intentions, irrésistible. A Summerside, où elle dirige l’école secondaire, Anne vit dans une charmante demeure baptisée le Domaine des Peupliers, qu’elle partage avec deux sympathiques veuves, tante Kate et tante Chatty, le chat Dusty Miller, et surtout Rebecca Dew, une ronchonneuse au cœur d’or. Il y a aussi la belle nature canadienne, les vacances à Avonlea et les relations épistolaires avec son cher Gilbert.

Ce que j’en pense:

Ce quatrième volume de la saga d’Anne est en quelque sorte la transition entre les volumes de l’enfance et ceux de l’âge adulte, entre la vie d’enfant et de jeune fille d’Anne et de sa vie de femme mariée. Gilbert poursuit ses études en médecine, loin d’Anne qui accepte un post de directrice enseignante dans une institution pour jeunes filles. Elle loge par ailleurs dans une pension, le Domaine des Peupliers, avec deux veuves et leur chat, ainsi que Rebecca Dew, une ronchonneuse au grand cœur.

Principalement épistolaire, ce volume est sans doute le plus difficile à lire. Les lettres de Anne à Gilbert sont longues et peu attrayantes, elle narre dans le détail ce qu’elle vit au quotidien et même s’il y a de bons moments et de beaux descriptifs de paysages, force est de constater que ça ne suffit pas. Il aurait été intéressant d’avoir des échanges, quelques lettres de Gilbert auraient été clairement un plus, mais l’auteur ne donne la parole qu’à son héroïne et ce style narratif n’est vraisemblablement pas son point fort. Et c’est finalement avec beaucoup de peine que j’ai atteint la dernière page…

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Les incos·roman ado·roman jeunesse

Memo 657

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Auteur: Thierry Robberecht

Editeur: Mijade

Collection: Zone J

Pages: 151

 

 

 

Quatrième de couverture:

XXIè siècle, Californie. Le collège de Palo Alto forme l’élite de la société – des jeunes qui, plus tard, seront appelés à des postes élevés. Harold, un ancien élève du collège devenu conseiller du président des Etats-Unis, disparaît dans un crash d’avion… et Jonas reçoit d’étranges messages de clui qui est censé être mort: Ouvrir sur le serveur du collège le fichier Memo657. En découvrant Memo657, Jonas se demande avec effroi qui il est? Qui sont-ils tous? Et dans quel dangereux programme a-t-il mis les pieds?

Ce que j’en pense:

Roman de science fiction pour les jeunes lecteurs, Memo657 se déroule dans un futur proche où les habitants se déplacent en aerovéhicule,  les téléviseurs ont été remplacer par le Mediator3D qui permet aux gens d’intégrer un film et d’en devenir acteur… Jonas, un adolescent de quinze ans, coule des jours paisibles auprès d’un père aimant, et suit des cours au collège de Palo Alto qui forme l’élite de la société. Pour ces jeunes, l’avenir est tout tracé vers les sphères les plus hautes. Pourtant, lorsque Jeff, élève discret, s’invite chez Jonas pour lui confier une mission secrète, l’histoire prend des allures de lutte pour la survie et de quête identitaire.

Memo657 est un roman sympathique pour initier les jeunes au roman de science-fiction. Il aborde la place des machines et surtout des androïdes dans notre société moderne et pousse à se questionner sur la place des personnes différentes souvent marginalisées dans une société qui tend toujours d’avantage vers une uniformité des pensées et des individus.

Ce qu’en pense Gabrielle:

Je n’ai pas trop aimé ce roman trop futuriste pour moi. La place des androïdes, des aerovéhicules etc me semble trop irréelle. La violence que subissent les robots mais aussi les hommes (explosion d’une centrale nucléaire) me fait assez peur. C’est une réalité que je n’aime pas aussi je préfère des livres qui sont plus heureux.

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BD/manga·masse critique

Astrid Bromure, tome 2: Comment atomiser les fantômes

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Auteur: Fabrice Parme

Couleurs: Véronique Dreher

Éditeur: Rue de Sèvres

Collection: BD Jeunesse

Pages: 40

 

 

Présentation éditeur:

Astrid en a assez de s’ennuyer dans le grand manoir vide de ses parents… elle réussit à les convaincre de l’inscrire au manoir de Canterville. À elle les nouvelles copines, les joies de l’internat, et surtout la chambre partagée avec des jumelles qui n’ont pas froid aux yeux, Gladys et Rebecca. Seul hic, la légende dit que Canterville est truffé de fantômes, ce qui ne rassure pas du tout Astrid !

En plus d’apprendre à atomiser les fantômes, elle va devoir comprendre ce qu’elle est prête à faire ou non pour être populaire.

Ce que j’en pense:

Complètement indépendant du premier volume, Comment atomiser les fantômes nous entraîne dans un pensionnant pour riches jeunes filles, le manoir de Canterville (clin d’œil évident à Oscar Wilde), hanté par les fantômes des anciens propriétaires et leurs élèves. Astrid Bromure, élevée à la maison, est bien heureuse d’intégrer un pensionnat et de pouvoir découvrir la vie en collectivité, mais n’étant pas rodée aux codes sociaux, elle a fort à faire pour comprendre comment devenir populaire.

Au final l’histoire tourne surtout autour de l’intégration d’Astrid à ce mode de vie plus que sur la chasse aux fantômes que l’on attend à la lecture du titre. Ceux-ci ne font que des apparitions mineurs dans les tableaux des escaliers et couloirs – qui n’est pas sans rappeler les portraits dans Harry Potter – et n’en sorte réellement qu’à la toute fin, permettant à Astrid de conclure l’histoire avec humour.

Une bande dessinée fraîche et drôle qui vise clairement un jeune lectorat (mes filles de 7 ans 1/2 ont adoré) mais qui saura séduire le grand enfant qui sommeille en chacun. Si j’ai trouvé l’histoire assez légère au niveau de l’intrigue, j’ai en revanche adoré le dessin, riche en couleurs et détails.

Je remercie Babelio et les Editions Rue de Sèvres pour cette chouette découverte.

massecritique

musique·rendez-vous hebdomadaire

Bon Dimanche

En cette année 2017, j’ai envie de partir en voyage musical autour du monde. Aussi chaque semaine je vous souhaiterai un Bon dimanche avec un titre provenant d’un pays différent (il peut y avoir des ratés dont je m’excuse par avance 😉 )

Pour commencer un titre composé par la japonaise Yoko Kanno, et interprété par la russe Olga Vitalevna Iakovleva – connue au Japon sous le nom de Origa).