Titre vo: Summer at Little Beach Street Bakery
Auteur: Jenny Colgan
Traductrice: Eve Vila
Editeur: Prisma
Pages: 388
Format kindle
Présentation éditeur:
Polly Waterford coule des jours heureux sur la paisible île de Mount Polbearne. Sa petite boulangerie connaît un franc succès : les habitants du village continuent de s’y presser et un journal régional souhaite même la sélectionner dans son prochain guide ! Polly est aussi comblée par son histoire d’amour avec Huckle, le séduisant Américain qui a su conquérir son cœur. Les deux amoureux se sont installés ensemble dans le grand phare qui domine l’océan. Malheureusement, lorsque le nouveau propriétaire de la boulangerie de Polly débarque sur l’île avec une lueur malicieuse au fond des yeux, celle-ci réalise soudain que son bonheur est bien fragile. Et le départ précipité de Huckle pour les États-Unis ne l’aide guère à envisager l’avenir avec sérénité. Face à cette nouvelle tempête qui se prépare, Polly va devoir se battre pour ne pas laisser sa vie prendre l’eau. Réussira-t-elle à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route ?
Ce que j’en pense:
L’histoire prend place peu de temps après les événements du premier volume. Nous sommes de retour en Cornouailles, sur l’île de Mount Polbearne où Polly tient désormais officiellement la boulangerie. Dès les premières pages j’ai pris plaisir à retrouver les magnifiques paysages décrits avec Jenny Colgan. Sa plume nous transporte littéralement sur l’île où la vie des marins et des quelques insulaires apparaît si délicieuse – la simplicité, la nature… – que lorsqu’elle prend des allures de cauchemar l’effet est saisissant.
Cependant ce deuxième volume se contente trop souvent de reprendre les éléments qui faisaient le succès du premier: paysages magnifiques, personnages attachants, le macareux… Par ailleurs l’arrivée d’un nouveau propriétaire à la boulangerie, avec les situations que ça engendre, crée un sentiment de répétition et laisse une forte impression de déjà vu. Au final, l’histoire manque du croustillant qu’apportaient la préparation du pain et la passion de l’héroïne, devenus quasi inexistants au détriment d’une intrigue terne et superficielle. L’écriture est toujours aussi fraîche et drôle, rendant la lecture agréable mais non indispensable.
Je pense que j’ai bien fait de ne pas commencer cette série. Même si l’ambiance et les couvertures me plaisent.
ça se laisse lire mais c’est vrai que le premier est suffisant au final.