Auteur: Audren
Editeur: L’école des loisirs
Collection: Médium
Pages: 282
Quatrième de couverture:
L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Sœur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et sœur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule? De quoi a-t-elle si peur? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde.
Ce que j’en pense:
L’orphelinat d’Abbey Road est un lieu qui accueille des jeunes filles. Placées sous la responsabilités de religieuses, elles ne connaissent que la solitude et les privations. Les religieuses encouragent leurs pensionnaires au respect et à la bienveillance alors qu’au travers de leurs actions elles leur montrent que la vérité est toujours punie; elles n’accordent aucun intérêt à ces enfants qui souffrent du manque d’amour et de solitude. Lorsque Prudence tombe mystérieusement malade, Joy et Margerita, ses amies, ne peuvent compter que sur leur courage et leur ténacité pour la sauver. Elles ne peuvent se fier aux adultes… surtout lorsqu’un monde magique devient le lieu de toutes leurs espérances.
Les orphelines d’Abbey Road est une lecture qui m’a vraiment surprise; je pensais lire un récit sur la vie de jeunes filles dans un orphelinat anglais et leurs déboires avec les religieuses mais l’histoire va bien plus loin puisque l’auteur y introduit un univers fantastique. Elle apporte ainsi du rêve à ces jeunes héroïnes en quête d’affection. Bien sûr qui dit rêve, dit cauchemar mais l’histoire ne sombre jamais vraiment du côté obscure, Joy et ses amies relèvent les défis les uns après les autres et apportent la lumière dans leurs vies jusque là fort sombres. L’écriture moderne apporte un peu de fraîcheur sur un univers déjà bien exploité et dépoussière carrément le genre en le transformant en fantastique. Malgré tout je n’ai pas été séduite par l’histoire, et n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages… il m’a manqué un je ne sais quoi pour que ces orphelines d’Abbey Road ne me touchent.