challenge·roman jeunesse

Madame Pamplemousse et ses Fabuleux Délices

mmepamplemousse1Titre vo: Madame Pamplemousse and her Incredibles Edibles

Auteur: Rupert Kingfisher

Illustratrice: Sue Hellard

Traductrice: Valérie Le Ploubinec

Editeur: Albin Michel Jeunesse

Collection: Witty

Pages: 125

 

Quatrième de couverture:

Comme chaque été, Madeleine est forcée de travailler dans l’immonde restaurant, Le Cochon hurleur, de son détestable oncle, Monsieur Lard. Mais un jour elle découvre par hasard l’épicerie la plus mystérieuse de Paris. La boutique est tenue par Madame Pamplemousse, et cette dame prépare les plus étranges, les plus délectables, les plus exceptionnels, les plus époustouflants délices au monde…

Ce que j’en pense:

Madeleine est forcée par ses parents de travailler au Cochon hurleur, l’horrible restaurant de son détestable oncle au physique porcin, Monsieur Lard, pendant qu’ils partent en safari ou croisière. Elle tente de se faire aussi discrète que possible et de faire toutes les corvées que lui assigne son oncle dont le seul plaisir est de martyrisé la jeune fille. Monsieur Lard est un être cruel et jaloux dont la cuisine est aussi grasse et dégoutante que son odieuse apparence. Son personnel vit dans la crainte de subir ses colères et lorsqu’il s’apperçoit qu’il ne reste plus du pâté dont Lard est si friand, le chef entre dans un tel état de panique que Madeleine propose d’aller en acheter sur le marché mais sa curiosité la pousse à suivre un mystérieux chat blanc portant un cache-oeil de pirate qui la conduit dans une étrange boutique qui propose des mets aussi surprenants qu’improbables. Madeleine ne se doute alors pas un instant que cette épicerie va chambouler sa vie…

 

Acheté pour une lecture à deux voix avec ma petite lectrice de fille, Madame Pamplemousse et ses Fabuleux Délices est le premier volume d’une série de trois dont l’intrigue se déroule à Paris. Ecrite par un auteur britannique, Rupert Kingfisher, l’histoire dégage un petit côté mystérieux, presque fantastique, habillement mêlé à cet humour caustique si typique des romans anglais. Les illustrations de Sue Hellard apportent leur pierre à l’édifice, son univers rappelle un peu celui de Chris Riddell et ses dessins de Paris sont très réalistes (ils rappellent un peu les cartes postales et autres tableaux créés par les peintres que l’on rencontre sur les bords de Seine ou à Montmartre).

Un titre délicieux idéal pour les petites filles qui lisent déjà seule… et pour les plus grandes!

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roman jeunesse

La fille qui voulait être un garçon

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Auteur/ Illustratrice: Stephanie Blake

Editeur:L’école des Loisirs

Collection: Mouche

Pages: 38

 

 

Quatrième de couverture:

Gretchen a dix ans et n’a plus de mère. Elle vit avec son père et ses six petits frères. Elle ne joue pas à la poupée, mais joue admirablement au foot. Elle ne porte jamais de robe, mais se décoiffe exprès. Elle mange très peu car, aux heures des repas, elle s’entraîne à jongler avec un ballon. Elle ne dort pas la nuit, parce qu’elle s’exerce à parler d’une voix grave. Et chaque jour, elle se demande quand est-ce que son père fera attention à elle.

Ce que j’en pense:

Gretchen est l’ainée d’une famille de sept enfants, et la seule fille. Depuis la mort de sa mère, son père se mure dans son chagrin et rien n’arrive à le dérider si ce n’est les moments qu’il partage avec ses fils à jouer au foot. Aussi Gretchen se dit qu’être un garçon est forcément mieux. Mais elle a beau tenter d’attirer l’attention de son père, celui-ci ne semble jamais la remarquer, alors Gretchen s’enfuit…

La fille qui voulait être un garçon n’est pas du tout le roman auquel nous nous attendions. En effet, alors que nous pensions lire une histoire de « garçon manqué », il s’agit plus d’une histoire de relation père/fille et notamment de la difficulté pour un père d’élever seule une fille. Par ailleurs le père tout à son deuil et sa tristesse, oublie qu’il a une fille de dix ans, sensible et dont les besoins affectifs sont au moins aussi importants que ceux de ses petits frères.

Stephanie Blake signe une histoire touchante au texte emprunt d’une certaine pudeur sur le deuil et les liens filiaux. Sans jamais en faire trop ni sombrer dans le mélodramatique, l’auteur met des mots sur la souffrance que le rejet provoque sur les enfants. La fugue de la fillette sera le signe déclencheur qui permettra des retrouvailles et surtout une discussion père-fille sur les sentiments et l’indifférence.

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Alan Rickman

Hier nous apprenions le décès d’un grand acteur, annonce aussi suprenante que bouleversante qui m’a fait l’effet d’une tempête venue me bousculée… ma journée s’est arrêtée au moment même où je lus l’annonce.

Alan Rickman fait parti de ces acteurs, de ces personnes, que l’on a connu toute notre vie et qui, en disparaissant, laisse un grand vide. Je me souviens de lui dans plusieurs film, le premier que j’ai vu était Piège de Cristal, puis il y a eu Robin des Bois: Prince des voleursRaison et SentimentsLove Actually et tant d’autres. Mais on ne peut oublier que pour toute une génération, il est Severus Snape (Rogue), le professeur d’Harry Potter. 

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C’est d’ailleurs avec le thème muscial et la vidéo « Dumbledore Farewell » que je voulais lui rendre hommage. Car même s’il s’agit de la mort d’un autre personnage, c’est une des scènes les plus émouvantes de la saga… et qui correspond parfaitement à l’image que je me fais de l’hommage collectif.

Adieu Alan Rickman, repose en paix.