Lecture commune·roman

L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

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Titre vo: The selected works of T.S. Spivet

Auteur: Reif Larsen

Traductrice: Hannah Pascal

Editeur: Le livre de poche

Pages: 409

 

Quatrième de couverture:

T.S. Spivet est un jeune prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Un jour, le musée Smithsonian l’appelle: il a obtenu le très prestigieux prix Baird et il est invité à venir faire un discours. A l’insu de tous, il décide alors de traverser les Etats-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC… Mais là-bas, personne ne se doute qu’il n’est qu’un enfant.

Muni d’un télescope, de quatre compas et des Mémoires de son arrière-arrière-grand-mère, T.S. entreprend un voyage initiatique qui lui pemettra peut-être de comprendre enfin comment marche le monde… Notes, cartes et dessins se mêlent au récit avec un humour et une fantaisie irrésistibles.

Ce que j’en pense:

L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est une lecture commune avec Pauline du blog Entre les Pages (son avis), Céline du blog Mon univers des livres (son avis) et Sharon du blog Des livres et Sharon (son avis).

T.S. Spivet est un jeune garçon âgé de douze ans doué d’un talent inné pour les illustrations scientifiques et passioné par la cartographie. Alors qu’il dessine sa soeur épluchant le maïs sur le péron de la maison, il reçoit un appel téléphonique du musée Smithsonian qui lui attribue le prestigieux prix Baird. Après avoir réfusé de s’y rendre il va pourtant décider qu’il est temps pour lui de prendre la route afin de trouver son propre chemin.

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En effet, benjamin d’une famille de trois enfants, on prend immédiatement conscience de la disparité entre les membres de la famille Spivet: le père est un cow-boy dans l’âme; la mère, une scientifique acharnée, passe son temps à étudier les insectes et recherche une sous-espèce de cicindèle depuis plus de vingt ans; Gracie l’ainée est d’une banalité déconcertante au milieu de cette famille qu’elle juge étrange; Layton, le plus jeune des enfants, est le lien ténu entre tous. Sa mort accidentèle pèse sur le coeur de chacun et pour éviter d’en souffrir, personne ne parle plus jamais de lui. Pourtant lorsque que T.S. part pour Washington à l’insu de tous, il emporte sa tristesse et sa culpabilité dans ses valises, parmis quelques objets qui lui sont chers.

Outre la perte de son petit frère, T.S. souffre d’un manque cruel d’affection de la part de sa mère qui s’isole dans ses recherches et de son père dont le fils idéal était Layton… Ce voyage à bord d’un train de marchandise, est un véritable voyage initiatique, sur fond de drame familial, au cours duquel T.S. entraîne le lecteur à la découverte des Etats-Unis au travers de ce qu’il vit, ce qu’il observe et ce qu’il ressent. Mais c’est aussi une incursion dans le temps au travers de la biographie de son arrière-arrière-grand-mère, écrite par sa mère, le Dr Clair.

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L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est un roman incroyable où le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer de part la qualité de l’écriture de Reif Larsen mais surtout par la mise en pages extraordinaire qui reflète merveilleusement l’esprit en arborescence de son jeune héros. Le récit principal, qui part déjà dans tous les sens, invite à découvrir les pensées et autres croquis de T.S. en nous envoyant régulièrement dans la marge pour y lire de nombreux appartés qui aident à mieux comprendre le jeune garçon mais surtout à nous le rendre encore plus sympathique. Reif Larsen signe un premier roman de qualité à découvrir pour toutes les émotions véhiculées et les différents thèmes abordés, mais également pour sa mise en page originale.

COEURS tsfilmAprès la lecture de ce très bon roman, je me suis plongée dans le film de Jean-Pierre Jeunet qui est à couper le souffle visuellement: les décors naturels sont magnifiques. Son adaptation du roman de Reif Larsen manque cependant de l’énergie qui se dégage du texte, trop de libertés ont été prise et le réalisateur choisi de se focaliser sur le deuil en laissant pas mal de choses sur le côté. Son Extravagant voyage du jeune est prodigieux T.S. Spivet est un très bon film mais une adaptation trop libre à mon goût.

tsfilm2 "The Selected works of T.S.Spivet"© Photo: Jan Thijs 2012

BD/manga

Les enquêtes d’Enola Holmes, tome 1: La double disparition

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Auteur/Illustratrice: Serena Blasco

D’après: Nancy Springer

Editeur: Jungle

Collection: Miss Jungle

Pages: 56

 

Présentation éditeur:

Quand Enola Holmes, sœur cadette du célèbre détective Sherlock Holmes, découvre que sa mère a disparu le jour de son anniversaire, en ne lui laissant pour mot qu’un recueil sur les fleurs, et un carnet de messages codés, elle se met rapidement à sa recherche. Elle va devoir recourir à son sens de la débrouille, ainsi qu’à d’ingénieuses techniques de déguisement afin de fuir le manoir familial alors que ses deux frères se sont mis en tête de l’envoyer en pension afin de faire d’elle une vraie « Lady ». Mais rien ne la prépare à ce qui l’attend. Son chemin la conduit rapidement dans les quartiers sombres et malfamés de Londres, et elle se retrouve impliquée dans le kidnapping d’un jeune marquis. Enola arrivera-t-elle à s’en sortir seule, et continuer de suivre la piste de sa mère tout en échappant à ses deux frères??

Ce que j’en pense:

Lorsque sa mère disparait mystérieusement ne laissant que peu d’indice derrière elle, Enola ne voit d’autres solutions que d’appeler ses frères à l’aide. Mais lorsqu’arrivent Mycroft et Sherlock Holmes, qu’elle ne connait qu’au travers de sa mère, elle regrette aussitôt de les avoir convié. Mycroft ne pense qu’à la faire entrer dans un pensionnat pour jeune fille de bonne famille et Sherlock semble peu enclin à mener une enquête où tout laisse penser que la disparue ne souhaite pas être retrouvée. Enola prend alors sa vie et la recherche de sa mère en main… sur un chemin sinueux et semé d’embuches.

 Adaptant le premier roman éponyme de Nancy Springer, Serena Blasco illutre avec enola2panache les aventures d’Enola Holmes, soeur cadette du célèbre Sherlock Holmes. Du haut de ses quatorze ans, elle montre déjà un esprit de déduction pertinent, utilisant des techniques de dissulation plus ou moins efficaces mais qui ont le mérite d’être original. Le dessin est original, j’ai eu un peu de mal avec la forme du nez des personnages mais on s’y fait vite et finalement ça passe assez bien avec l’ambiance campagne anglaise et londonienne. Les paysages sont eux parfaitement réalistes et vraiment bien reprensentés. Une bande dessinée intéressante qui donne au moins envie de découvrir le roman sur lequel il s’appuie et qui, devrait plaire aux plus jeunes lecteurs.

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roman jeunesse

Le journal de Nine, tome 1: Pourquoi c’est plus pareil?

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Auteur: Géraldine Maillet

Illustrateur: Line T.

Editeur: Flammarion

Collection: Romans 10/13 ans

Pages: 112

 

 

Présentation éditeur:

Moi c’est Nine, j’ai neuf ans et demi ! J’ai décidé de raconter ma vie, parce qu’en ce moment il se passe beaucoup de choses à la maison : des marrantes et d’autres moins. Papa et maman ont pris une grande décision… qui va Tout changer dans la famille. Suivez-moi, je vais tout vous expliquer.

Ce que j’en pense:

Nine a neuf ans et se met à écrire un journal un peu parce qu’elle aime écrire, mais surtout parce que ses parents sont sur le point de se séparer et qu’elle a besoin d’en parler. Elle nous raconte son quotidien, les tensions dans le foyer et les changements que la séparation de ses parents apportent dans leurs vies à tous.

La journal de Nine est un roman qui aborde la séparation du point de vues des enfants, qui se retrouvent pris en sandwiche entre leurs deux parents qui tentent de maintenir un équilibre dans la vie de leurs enfants tout en reconstruisant leur vie séparément. Des parents qui se séparent c’est avoir deux maisons, deux familles, c’est la peur que les parents se trouvent un nouveau partenaire et que celui-ci ne nous plaise pas ou prenne plus de place que l’on est prêt à lui accorder; mais c’est surtout beaucoup de questions dans la tête des enfants qui cherchent à comprendre pourquoi? Est-ce leur faute? Papa et maman vont-ils encore les aimer? Vont-ils devoir fractionner leur vie en deux?… tant de questions qu’il n’est pas toujours facile de poser à ses parents…

Géraldine Maillet signe un roman jeunesse à lire seul dès 8/9 ans qui pourra apporter des réponses aux enfants mais qui reste tout de même léger pour un thème aussi difficile. L’auteur reste trop en surface et ne creuse pas émotionnellement dans le sujet. Nine semble vivre tout cela avec un certain détachement, s’inquiétant surtout pour son petit frère et souhaitant que sa mère retrouve vite le sourire. C’est bien écrit, richement illustré mais ça manque de profondeur…

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La nuit des temps

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Auteur: René Barjavel

Editeur: Pocket

Collection: Poche

Pages: 381

 

 

 

Présentation éditeur:

Dans l’immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé du relief sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace… Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère ? « La nuit des temps », c’est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d’amour passionné. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d’Elea et de Païkan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires.

Ce que j’en pense:

L’histoire prend place en Antarctique où une équipe de scientifiques français fait une découverte surprenante lors d’un relevé du relief sous-glaciaire: un signal est enregistré, et tout laisse à penser qu’il s’agirait d’un appel au secours. Aider de scientifiques, les plus performants dans leur domaine, venus du monde entier, ils tentent de lever le voile sur ce mystère et partent à la rencontre d’une vie humaine très avancée qui aurait vécu il y a plus de neuf cent mille ans… Elea, jeune femme retrouvée dans les profondeurs du sol polaire, est d’une beauté déconcertante. Elle apporte avec elle nombre d’objets et éléments qui viennent contre-balancer les découvertes scientifiques faites jusqu’ici. Mais surtout elle porte la pureté et la sincérité de son amour pour Païkan; un amour qui transcende les époques et bouleverse les coeurs…

Voilà un roman étonnant dans sa construction et sa narration que l’on peut diviser en deux grandes parties: la recherche scientifique d’un côté, l’histoire d’amour de l’autre. En effet la première partie se focalise complètement sur la découverte scientifique et les enjeux politico-socio-économique qu’elle engendre. Alors que les scientifiques d’origines diverses arrivent à s’entendre et s’associer, faisant passer leur travail et les découvertes avant tout, l’enjeux politique se profil en fond de trame, chaque pays trouvant un intérêt différent et chacun voulant récupérer pour lui seul le fruit du travail de cette poignée d’hommes. On y percoit différents messages de lutte: occident/orient, riches/pauvres… Pourtant lorsque Elea leur raconte son histoire et celle de son pays, on comprend à quel point rien n’a réellement changé en neuf cent mille ans, les hommes s’entretuent toujours et se font la guerre pour des motifs obscures.

Dans la seconde partie qui se base sur les souvenirs d’Elea, on y découvre une vie très évoluée dans un respect de la vie sous toutes ses formes et une organisation rigide mais qui semble pourtant fonctionnée et convenir à tous. Le partage des richesses est équitable et la natalité contrôlée; on note cependant qu’une fois qu’il a un enfant, un couple doit rendre son anneau, bague qui lui permet de se nourrir, se loger, utiliser les véhicules etc, et finir par (sur)vivre en marge de la société, ne subsistant que grâce à la générosité… Mais cela ne semble pas les affecter, au contraire ils percoivent cela comme une régulation de la population, permettant de toujours la maintenir au même niveau. Mais c’est surtout son histoire d’amour avec Païkan qui marque les esprits. Alors qu’Elea explique qu’ils sont attribués l’un à l’autre sur la base d’un calcul informatique qui établie la personne qui sera la plus compatible à l’autre, le lecteur est surpris de voir que cela fonctionne, Elea et Païkan sont en accord parfait sur tout, ils s’aiment d’un amour pur et sincère, un amour d’une telle profondeur qu’ils vont lutter pour rester ensemble, se refusant à un destin qui les séparerait, préférant mourir ensemble que de vivre l’un sans l’autre.

La nuit des temps est un roman qui aborde un grand nombre de thématiques dont celui de la guerre. On ressent les penchants anti-militaristes de Barjavel et son dégoût de la guerre et de la bêtise humaine. L’écriture est magnifique, fluide et l’histoire est transcendée par l’amour. Ce roman m’a pourtant semblé difficile à lire, le côté science-fiction me gêne assez, j’ai eu bien du mal à entrer dans le roman et ce n’est que lorsque Elea raconte son histoire que je me suis enfin sentie happée par les mots; la romance n’est pas étrangère à ce revirement, je me sens bien plus touchée par les mots d’amour, que ceux de la guerre et des horreurs de l’humanités. Cela reste une lecture décevante (j’en avais entendu tant de bien) sur bien des points et je n’irais pas plus loin dans la découverte de cet auteur, préférant rester sur le coup de coeur que j’avais eu en lisant L’enchanteur.

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Blog en Vacances

Sir This and Lady That est en vacances du 16 au 23 janvier inclus.

En effet je pars avec mes filles pour une semaine en Savoie, nous allons assister, entre autres choses, à une course de chiens de traineaux, La Grande Odyssée. Nous emmenons de la lecture bien entendu et notamment un roman pour une lecture à trois voix: Heidi de Johanna Spyri.

Heidi

Présentation de l’éditeur:

Heidi est une petite fille orpheline qui a perdu ses parents lorsque elle était très jeune, et qui a été élevée par sa Tante Dette. Mais un jour, sa Tante décide de tenter sa chance et de partir travailler en ville, et confie Heidi à son Grand-Père. Heidi part donc habiter sur un alpage en Suisse, avec son Grand-père qu’elle connaît à peine. Celui-ci est un vieil homme bourru, qui ne descend que très rarement au village et qui aime la solitude : il voit l’arrivée d’Heidi d’un mauvais œil et craint qu’elle ne vienne déranger sa tranquillité….

A bientôt.

challenge·roman jeunesse

Madame Pamplemousse et ses Fabuleux Délices

mmepamplemousse1Titre vo: Madame Pamplemousse and her Incredibles Edibles

Auteur: Rupert Kingfisher

Illustratrice: Sue Hellard

Traductrice: Valérie Le Ploubinec

Editeur: Albin Michel Jeunesse

Collection: Witty

Pages: 125

 

Quatrième de couverture:

Comme chaque été, Madeleine est forcée de travailler dans l’immonde restaurant, Le Cochon hurleur, de son détestable oncle, Monsieur Lard. Mais un jour elle découvre par hasard l’épicerie la plus mystérieuse de Paris. La boutique est tenue par Madame Pamplemousse, et cette dame prépare les plus étranges, les plus délectables, les plus exceptionnels, les plus époustouflants délices au monde…

Ce que j’en pense:

Madeleine est forcée par ses parents de travailler au Cochon hurleur, l’horrible restaurant de son détestable oncle au physique porcin, Monsieur Lard, pendant qu’ils partent en safari ou croisière. Elle tente de se faire aussi discrète que possible et de faire toutes les corvées que lui assigne son oncle dont le seul plaisir est de martyrisé la jeune fille. Monsieur Lard est un être cruel et jaloux dont la cuisine est aussi grasse et dégoutante que son odieuse apparence. Son personnel vit dans la crainte de subir ses colères et lorsqu’il s’apperçoit qu’il ne reste plus du pâté dont Lard est si friand, le chef entre dans un tel état de panique que Madeleine propose d’aller en acheter sur le marché mais sa curiosité la pousse à suivre un mystérieux chat blanc portant un cache-oeil de pirate qui la conduit dans une étrange boutique qui propose des mets aussi surprenants qu’improbables. Madeleine ne se doute alors pas un instant que cette épicerie va chambouler sa vie…

 

Acheté pour une lecture à deux voix avec ma petite lectrice de fille, Madame Pamplemousse et ses Fabuleux Délices est le premier volume d’une série de trois dont l’intrigue se déroule à Paris. Ecrite par un auteur britannique, Rupert Kingfisher, l’histoire dégage un petit côté mystérieux, presque fantastique, habillement mêlé à cet humour caustique si typique des romans anglais. Les illustrations de Sue Hellard apportent leur pierre à l’édifice, son univers rappelle un peu celui de Chris Riddell et ses dessins de Paris sont très réalistes (ils rappellent un peu les cartes postales et autres tableaux créés par les peintres que l’on rencontre sur les bords de Seine ou à Montmartre).

Un titre délicieux idéal pour les petites filles qui lisent déjà seule… et pour les plus grandes!

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roman jeunesse

La fille qui voulait être un garçon

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Auteur/ Illustratrice: Stephanie Blake

Editeur:L’école des Loisirs

Collection: Mouche

Pages: 38

 

 

Quatrième de couverture:

Gretchen a dix ans et n’a plus de mère. Elle vit avec son père et ses six petits frères. Elle ne joue pas à la poupée, mais joue admirablement au foot. Elle ne porte jamais de robe, mais se décoiffe exprès. Elle mange très peu car, aux heures des repas, elle s’entraîne à jongler avec un ballon. Elle ne dort pas la nuit, parce qu’elle s’exerce à parler d’une voix grave. Et chaque jour, elle se demande quand est-ce que son père fera attention à elle.

Ce que j’en pense:

Gretchen est l’ainée d’une famille de sept enfants, et la seule fille. Depuis la mort de sa mère, son père se mure dans son chagrin et rien n’arrive à le dérider si ce n’est les moments qu’il partage avec ses fils à jouer au foot. Aussi Gretchen se dit qu’être un garçon est forcément mieux. Mais elle a beau tenter d’attirer l’attention de son père, celui-ci ne semble jamais la remarquer, alors Gretchen s’enfuit…

La fille qui voulait être un garçon n’est pas du tout le roman auquel nous nous attendions. En effet, alors que nous pensions lire une histoire de « garçon manqué », il s’agit plus d’une histoire de relation père/fille et notamment de la difficulté pour un père d’élever seule une fille. Par ailleurs le père tout à son deuil et sa tristesse, oublie qu’il a une fille de dix ans, sensible et dont les besoins affectifs sont au moins aussi importants que ceux de ses petits frères.

Stephanie Blake signe une histoire touchante au texte emprunt d’une certaine pudeur sur le deuil et les liens filiaux. Sans jamais en faire trop ni sombrer dans le mélodramatique, l’auteur met des mots sur la souffrance que le rejet provoque sur les enfants. La fugue de la fillette sera le signe déclencheur qui permettra des retrouvailles et surtout une discussion père-fille sur les sentiments et l’indifférence.

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Alan Rickman

Hier nous apprenions le décès d’un grand acteur, annonce aussi suprenante que bouleversante qui m’a fait l’effet d’une tempête venue me bousculée… ma journée s’est arrêtée au moment même où je lus l’annonce.

Alan Rickman fait parti de ces acteurs, de ces personnes, que l’on a connu toute notre vie et qui, en disparaissant, laisse un grand vide. Je me souviens de lui dans plusieurs film, le premier que j’ai vu était Piège de Cristal, puis il y a eu Robin des Bois: Prince des voleursRaison et SentimentsLove Actually et tant d’autres. Mais on ne peut oublier que pour toute une génération, il est Severus Snape (Rogue), le professeur d’Harry Potter. 

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C’est d’ailleurs avec le thème muscial et la vidéo « Dumbledore Farewell » que je voulais lui rendre hommage. Car même s’il s’agit de la mort d’un autre personnage, c’est une des scènes les plus émouvantes de la saga… et qui correspond parfaitement à l’image que je me fais de l’hommage collectif.

Adieu Alan Rickman, repose en paix.