Présenté par: Didier Lett
Editeur: Le Robert
Collection: Mots intimes
Pages: 128
Présentation éditeur:
De Marie-Antoinette à Maxime Le Forestier, en passant par Stendhal, Vincent Van Gogh ou encore Friedrich Nietzche… Découvrez les plus belles lettres de relations adelphiques de personnages célèbres et anonymes.
Ce que j’en pense:
Après une préface dans laquelle Didier Lett rappelle ce que sont les relations adelphiques, autrement dit les relations fraternelles, et leur évolution au fil des siècles, nous entrons dans l’intimité de ces, plus ou moins, illustres frères et soeurs.
Chaque lettre est précédée d’une introduction de l’auteur qui présente le contexte historique et culturel de l’époque où cette correspondance eut lieu, ainsi que le rôle de chacun dans la fraterie. Intruduction indispensable pour le lecteur voyeur que nous sommes qui nous permet d’aborder cet échange épistolaire d’un oeil différent que celui que nous aurions si nous nous contentions de notre expérience moderne de la relation fraternelle.
Alors que Antoine-Guillaume Carrère se pose comme une figure d’autorité paternelle, Stendhal voue une affection sincère et profonde pour sa soeur cadette Pauline et Lord Byron est passionnément amoureux de sa demi-soeur avec qui il eut une relation sulfureuse…
De Jean Gerson au XVé siècle à Thierry Séchan, le frère du chanteur Renaud, Didier Lett retrace l’histoire de la relation fraternelle au travers d’extraits épistolaire sélectionnés pour les sentiments qu’ils dégagent.
Je remercie les éditions Le Robert et Babelio pour cette offre de masse critique.
En tant que fille unique, je me retrouve plus particulièrement dans le texte de Maxime Le Forestier au frère qu’il n’a jamais eu, la chanson « Mon frère » qui m’a toujours beaucoup touché.
C’est ouvrage a l’air super !
On est toujours désireux de ce qu’on n’a pas, et lassé parfois de ce qu’on a… Bien qu’ayant deux frères et une sœur, je me sens toujours fils unique, mais que ferais-je sans eux? Je n’ai toujours pas trouvé la réponse!
aujourd’hui je ne suis plus en manque de frères et soeurs, je vis très bien sans eux 😉 Un mari et des enfants suffisent à mon bonheur…