challenge·roman jeunesse

Lulu et le Brontosaure

lulubrontosaureTitre vo: Lulu and the Brontosaurus

Auteur: Judith Viorst

Illustratrice: Lane Smith

Traductrice (américain): Natalie Zimmermann

Editeur: Milan

Pages: 125

 

Quatrième de couverture:

Lulu obtient toujours ce qu’elle veut.
Même si pour cela elle doit hurler à en faire exploser les ampoules. Mais le jour où elle demande (pardon elle exige) un brontosaure pour son anniversaire, ses parents refusent tout net. Quoi, on ose lui dire « non »? Qu’à cela ne tienne, Lulu va se le trouver elle-même, son brontosaure. A moins que ce ne soit t’inverse…

Ce que j’en pense:

Lulu et le brontosaure est un roman pour enfant dont l’héroïne est une fillette au caractère exécrable. Lulu est une véritable petite peste, capricieuse, égoïste et insensible. Ses parents lui passent tout, ils apparaissent complètement dépassés et incapable de tenir tête à leur fille.

Cette année pour son anniversaire Lulu a décidé qu’elle voulait un brontosaure et foi de Lulu, un brontosaure elle aura! La voilà qui s’en va en forêt en quête du dinosaure. Après avoir martyrisé plusieurs animaux voilà qu’elle se retrouve nez à nez avec le fameux brontosaure de ses rêves… Mais est-ce vraiment Lulu qui a trouver le brontosaure? Va-t-elle réussir à un faire son animal de compagnie? Pas si sûr…

Lulu et le brontosaure est une histoire bourrée d’humour (ma fille me l’a lu et a eu bien du mal à garder son calme tant elle riait), renforcé par les commentaires de l’auteur entre parenthèses dans le texte. Le texte de Judith Viorst est simple mais drôle, les illustrations de Jane Smith sont pleines de douceur et vraiment amusantes. Le format du roman est original (13.5×24) ce qui permet une bonne prise en main, les illustrations sont tout en longueur et le texte est aéré, idéal pour les jeunes lecteurs.

Le petit plus: l’auteur propose trois fins différentes, chacun choisira celle qui lui convient le mieux.

COEURS

229491ChallengeABC20152016

challenge·masse critique·roman

Aliénor, un dernier baiser avant le silence

aliénor

 

 

Auteur: Mireille Calmel

Editeur: XO

Pages: 436

 

 

 

Quatrième de couverture:

1204. À l’heure où la majestueuse Aliénor tente une ultime fois de sauver son royaume, son fils Jean sans Terre règne sans partage sur l’Angleterre, déterminé à éteindre jusqu’au souvenir de son défunt frère, l’illustre Richard Cœur de Lion.
Traquée jusqu’au cœur de la forêt de Brocéliande, sa filleule, la belle et puissante Eloïn Rudel, descendante de Merlin et compagne illégitime de Richard Cœur de Lion, rédige pour leurs enfants les mémoires de sa vie d’aventures. Car elle est la seule à posséder l’arme capable de contrer Jean et de protéger les siens : La vérité. Comme un dernier baiser avant le silence.

Ce que j’en pense:

Il y a quinze ans, Le lit d’Aliénor sortait sur le marché du livre, permettant aux lecteurs de découvrir un nouvel auteur, Mireille Calmel. Au terme de ses quinze années, Mireille Calmel écrit le chapitre final de sa saga sur cette reine exceptionnelle, Aliénor, un dernier baiser avant le silence.

Eloïn Rudel, fille de Loanna de Grimwald et de Jaufré Rudel, prend le temps d’écrire pour ses enfants une sorte de livre de chevet dans lequel elle consigne sa vie, ses espoirs, son amour, sa famille, ses batailles… de la naissance de celui qui sera son amant, le père de ses enfants, l’illustre Richard Coeur de Lion en 1157 à la mort d’Aliénor en 1204.

Mêlant habillement des faits historiques (très romancés) aux légendes arthuriennes, Mireille Calmel nous entraîne dans les pas d’Aliénor et ses fils, Richard en tête, au coeur d’une lutte de pouvoir contre son époux, le roi Henri II qui en fit sa captive pendant quinze ans; mais aussi dans les pas de Richard lors des croisades et sa lutte contre son frère, Jean Sans Terre. La présence de ses héroïnes fictives, décédentes des prétresses d’Avalon, lui permet d’expliquer par la magie la longévité d’Aliénor, exceptionnelle pour l’époque, mais qui prend surtout une place prépondérante dans le déroulement de la Troisième Croisade.

Si la première partie de l’histoire m’a beaucoup plu, je dois dire que le temps des croisades m’a bien moins touché. Même si l’écriture est toujours restée aussi vivante, j’ai trouvé la magie trop présente pour que l’histoire reste crédible. J’avoue m’être un peu perdu dans le roman à ce moment-là. Heureusement le final était sublime; véhiculant beaucoup d’émotions, il clôt parfaitement la saga « Aliénor ».

Je remercie les éditions XO et Babelio pour cette offre de masse critique qui m’aura permis de renouer avec un auteur de qualité.

massecritique

229491ChallengeABC20152016