Auteur: Rose Lagercrantz
Illustratrice: Eva Eriksson
Traduction du suédois par: Nils Ahl
Editeur: L’école des loisirs
Collection: Mouche
Pages: 137
Quatrième de couverture:
Dunne a plein de raison d’être heureuse. Elle est heureuse quand elle apprend à nager. Elle est heureuse à la maison, avec Papa et le chat. Elle est heureuse en préparant sa rentrée à l’école élementaire.
A l’école, Dunne rencontre Ella Frida et, très vite, elles deviennent inséparables. Elles partagent leurs jeux, leurs repas… Presque tout, en fait. Mais, après les vacances de Noël, Ella Frida doit déménager. Est-ce qu’on peut être heureux encore lorsqu’on est séparé des gens que l’on aime? Peut-être que le bonheur n’est pas toujours là. Peut-être faut-il quelquefois le chercher. Alors Dunne cherche bien…
Ce que j’en pense:
Nous étoffons peu à peu notre collection « mouche » aux éditions Ecole des loisirs et je dois dire que la qualité des histoires et des textes m’émerveille à chaque fois. L’une de mes filles a un très bon niveau de lecture et ces petits romans sont parfaits pour elle, nous savons que nous n’avons pas d’inquiètudes à avoir quand au contenu qui généralement la touche mais s’en jamais heurter sa sensibilité de fillette de six ans.
Ma vie heureuse est un roman suédois qui transpire de bienveillance et de douceur. Presque poétique, le texte est simple mais dégage une chaleur touchante. Rose Lagercrantz nous parle des bonheurs de l’enfance, de l’amitié, des jeux, tout un tas de petits moments qui rythment le quotidien de Dunne et de son amie Ella Frida. Quand cette dernière déménage, le bonheur fait place à la tristesse. Il existe tant de façon d’être triste, sans doute autant que d’être heureux. Dunne comprend que la séparation d’avec son amie n’est pas une fin en soit, qu’elle peut vivre d’autres moments heureux avec ou sans Ella Frida, et que cela n’altère en rien leurs liens.
Un roman facile à lire, qui malgré ses 137 pages se lit rapidement même pour un jeune lecteur du fait de la présence importante des illustrations, épurées et tout en noir et blanc qui renforcent la douceur du récit.