ebook·roman jeunesse

Les Petites Filles Modèles

fillesmodèlesAuteur: Comtesse de Ségur

Illustratrice: Claire Degans

Editeur: Gründ

Collection: Lecture de toujours

Pages: 240

Date de publication: avril 2011

 

Présentation éditeur:

Modèles, Camille et Madeleine de Fleurville le sont assurément ! Âgées de 8 et de 7 ans, ces deux sœurs sont si bonnes, si généreuses et si aimables qu’à leur contact la petite Marguerite de Rosbourg, qui vit avec elles au château, apprend à modérer ses emportements. Même Sophie, la malheureuse orpheline battue par sa belle-mère Madame Fichini et dont les bêtises sont innombrables (et mémorables !), tentera de progresser pour plaire à ses douces amies…

Ce que j’en pense:

Il y a un moment maintenant que je voulais écrire un billet sur Les Petites Filles modèles de la Comtesse de Ségur mais le temps m’a manqué et je donnais la priorité à d’autres titres. Comme pour Les Malheurs de Sophie nous avons opté pour les éditions Gründ et lu en parallèle sur la liseuse, toujours plus accessible pour mes filles au niveau de la taille de la police. Et nous avons renouvellé l’expérience de la lecture à trois voix, discutant de chaque chapitre après coup. J’aime vraiment ce procédé qui permet des échanges très intéressants.

i_pfm-attenteLes Petites Filles modèles est l’histoire de Camille et Madeleine de Fleurville et de leur jeune amie Marguerite de Rosbourg. Mais on y retrouve également Sophie qui depuis la fin de ses malheurs a connu la perte difficile de ses parents et s’est vu confiée à l’horrible Madame Fichini, marâtre pour qui le fouet est le meilleur des maîtres. Elle incarne la violence et la méchanceté absolue aux yeux des enfants qui la percoivent comme un monstre qui bat et affâme la pauvre Sophie. Pourtant lorsque la Fichini part pour l’Italie, elle confie Sophie à ses voisines et à partir de là la vie sera plus douce. Mais Sophie, et Marguerite ont beaucoup de chemin à parcourir avant de devenir aussi sages que Camille et Madeleine.

Sophie devient alors le personnage central du récit, remettant en question les certitudes de ses trois amies quant aux questions de bien et de mal. Marguerite, plus jeune que les autres fillettes, manque encore de maturité et se laisse facilement emporter par les propos de Sophie. Mais Camille et Madeleine jouent les conciliateurs, les aidant à comprendre leurs erreurs et les réunissant. Leurs altercations illustrent parfaitement l’éducation par l’exemple.

Une fois de plus, la Comtesse de Ségur livre un récit plein de moral et de bon sens, tout en défendant la cause des enfants battus.

 

Blog de Claire Degans