Premier dimanche de l’année 2015. Qui a tiré les rois?
Jour : 4 janvier 2015
Il vient quand, le père Noël?
Illustratrice: Coralie Vallageas
Editeur: Milan
Collection: Poche Benjamin/Quelle vie!
Pages: 23
Date de sortie: novembre 2014
Quatrième de couverture:
C’est Noël, et Lucie a un problème. Un gros problème: elle a oublié de dire au père Noël qu’elle avait déménagé! Il ne va pas la trouver… Mais Lucie a une idée: elle va attirer le père Noël chez elle…
Ce que j’en pense:
C’est la veille de Noël, Lucie a récemment emmenagé dans sa nouvelle maison avec ses parents et s’inquiète de savoir si le père Noël est au courant. Elle fait preuve d’une grande imagination pour lui faire parvenir sa nouvelle adresse.
Voilà un titre sympatique et amusant où une fillette occupe sa journée en tentant de faire découvrir sa nouvelle adresse au Père Noël. Elle a beaucoup d’imagination qui lui permet de bien remplir la journée de veille de Noël au travers de bricolages et d’un atelier de cuisine en famille. Un titre moderne et dans l’esprit de Noël autour de l’imaginaire de l’enfant.
Petit coup de coeur pour les illustrations de Coralie Vallageas toutes mignonnes, réalistes et expressives.
Le renne du père Noël
Auteur: Méli Marlo
Illustrateur: Pawel Pawlak
Editeur: Milan
Collection: Poche Benjamin / Quelle Rigolade!
Pages: 23
Date de sortie: novembre 2014
Quatrième de couverture:
Carillon voudrait bien tirer le traîneau du père Noël. Mais pour être renne du père Noël, il faut apprendre à voler. Pas facile… lorsqu’on est un renne!
Ce que j’en pense:
Carillon est un jeune renne qui rêve de tirer le traîneau du père Noël. Et justement le père Noël est à la recherche d’un renne pour remplacer Tinou, son renne malade.
Un petit roman pour lecteur débutant où se mêlent humour et aventure autour d’un texte accessible dès que l’enfant maitrise correctement la lecture. Avec ses trois petits chapitres, ce roman permet au petit lecteur d’aborder des lectures un peu plus longues et de s’arrêter avant la fin s’il le souhaite. Une très bonne transition entre les « premières lectures » et les romans non illustrés; les dessins, amusants, prennent ici encore une bonne place sans être trop intrusifs.
J’aime aussi le petit lexique qu’on trouve sur le rabat de la quatrième de couverture, permettant de retrouver des mots difficiles (en gras et en couleur dans le texte) et leur sens.
Avec ce titre, j’ouvre une nouvelle catégorie (à droite dans le menu) intitulée « Gabi raconte » puisque c’est ma fille qui me raconte des histoires désormais :D, je n’apporte mon aide que pour les mots compliqués à déchiffrer (les mots contenant un x lui posent problème).
Edith, reine des Saxons
Editha aus Wessex: Gemahlin Ottos des Großen – Eine Königin im Mittelalter
Auteure: Regine Sondermann
Traductrice: Karine Voigt
Éditeur: Amazon
Pages: 212
A mi-chemin entre biographie et roman historique, Edith nous conte son histoire du jour de sa naissance en Angleterre, au jour de sa mort, en Allemagne. Elle met en lumière la différence de vie entre ses deux patries et le rôle, la position des femmes, élevées pour faire un mariage politique qui scellera une alliance entre deux nations. Alors qu’elle a reçu une éducation, apprenant notamment à lire et à écrire, qu’elle a grandi dans un pays ou la famille est force, que les femmes ont autant de valeur que les hommes, Edith se voie donner en mariage à un homme illettré qui pense que seule la force physique et la puissance sont nécessaire à la survie et l’accroissement de son territoire. Cet homme n’est autre qu’Otton Ier du Saint-Empire, qui eu un long règne durant lequel il donna à la royauté germanique du prestige par sa gestion politique et ses nombreuses victoires militaires. Edith va devoir apprendre à être Reine dans un pays où elle ne trouvera jamais réellement sa place mais qu’elle ne quittera jamais, restant aux côtés de sa famille et ne trouvant le repos qu’au moment où ses enfants n’auront plus besoin d’elle.
Regine Sondermann lève le voile sur la mystérieuse Edith, qui vécu au Moyen-Âge, mettant en lumière sa force, sa foi et son éducation, qu’elle voulut transmettre à ses enfants. Ecrit d’une plume moderne et richement documenté, Edith, reine des Saxons est un roman historique passionnant où l’on découvre la place de la femme dans une société à peine civilisée, aux moeurs parfois douteuses et à la foi qui guidait ces peuples et leur apportait du réconfort dans un monde qui les confrontait à de nombreux maux.
Merci à Regine Sondermann et Karine Voigt pour cette très belle lecture.
« Vous voulez m’aimer, mais vous ne me connaissez pas ». C’est par ces mots que la Reine Édith commence son récit, qu’elle nous adresse aujourd’hui la parole, à plus de mille ans de distance. L’auteur magdebourgeoise, Regine Sondermann transporte le lecteur dans un Moyen-Âge encore jeune, aux côtés d’une femme, dont on ne connaissait jusqu’à présent que peu de choses. Elle mourut à trente-six ans et fut enterrée dans la cathédrale de Magdebourg où ses ossements ont été retrouvés dans un petit cercueil de plomb, en l’an 2010. L’auteur a trouvé dans les sources historiques, les livres d’histoire et ses entretiens avec archéologues et historiens de petits morceaux de cette courte vie, qu’elle a patiemment assemblés et remis en place, comme un bol ancien brisé il y a très longtemps. Lire l’histoire d’Édith et de sa famille, c’est voyager dans des contrées inconnues, qui nous paraissent si proches, et se trouvent pourtant infiniment loin, c’est découvrir des moeurs tantôt archaïques, tantôt cruelles et la croyance profonde guidant et réconfortant nos ancêtres, livrés impuissants aux guerres, famines et maladies.