ebook·roman

Cinquante nuances de Grey

50nuancesTitre vo: Fifty Shades of Grey

Auteure: E.L. James

Traducatrice: Denise Beaulieu

Editeur: JC Lattès

Format kindle: 1743 kb (560 pages)

Date de publication: 17 octobre 2012

Présentation éditeur:

Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

Ce que j’en pense:

Je cherchais une lecture facile, pas prise de tête, qui allait pouvoir m’éviter de penser aux mille et une choses qui tournent dans ma tête en ce moment et qui me minent… j’ai tellement entendu parler de ces Cinquante nuances de Grey qui renouvèlent le genre roman érotique, que je me disait que ça pouvait être le livre qu’il me fallait. En plus il va y avoir une adaptation cinéma donc ça pouvait annoncer quelque chose de bien. Mais autant le dire tout de suite, je ne l’ai pas fini… Je pense que si je l’avais lu d’une traite j’aurais pu aller au bout mais je l’ai fermé, et n’ai pas pu le rouvrir… ce livre est si vide, si plat que je n’ai pas trouvé l’étincelle qui me donnerait envie de poursuivre ma lecture.

Le scénario est très simple: Anastasia Steele, étudiante en littérature, rencontre le jeune et séduisant chef d’entreprise Christian Grey qui va immédiatement la fasciner et éveiller en elle le désir sexuel qu’elle n’a jamais ressenti. Oui car notre héroïne est bien entendu une jeune vierge innocente qui va tenter un vil séducteur aux tendances sadomasochistes. Mais bon ne vous excitez pas trop car ici on est dans de l’érotique de mauvaise qualité, limite pornographique où le monsieur se contente de donner la fessé ou de titiller l’intimité de la demoiselle avec des joujous. Elle adore, et en redemande même, l’innocente se transforme vite en nymphomane qui supplie son partenaire de la faire éclater en mille morceaux, ce qu’il semble pouvoir faire d’un battement de cil ou plutôt d’une main dans les cheveux (les siens à lui).

Bon outre l’abscence de scénario, le manque de développement psychologique des personnages, je ne m’arrêterai pas sur les dialogues qui s’ils sont censés emmoustiller la lectrice, ne m’ont pour ma part que fait rire ou lever les yeux au ciel de consternation… les « jouis pour moi bébés », « il me pilonne » voir même « me pistonne » moui mais non franchement…

Autant j’assume avoir aimé Twilight malgré le scénario léger, autant ces nuances (qui sont à la base une fanfiction du premier), que je n’ai compté qu’au nombre de deux, allez trois, m’ont laissé dans une grande perplexité: mais comment ce livre a-t-il pu devenir un Best-seller?

challenge·roman jeunesse

La sorcière de Venise

SORCI7REVENISEAuteure: Anne-Sophie Silvestre

Illustratrice: Flavia Sorrentino

Editeur: Eveil et Découvertes

Pages: 155

Date de parution: 2009

 

Quatrième de couverture:

Il y a dans la ville de Venise une sorcière grande et maigre, qui a le talent de se glisser dans les cheminées pour apporter des bonbons aux enfants le jour de la fête des Rois, elle s’appelle la Befana.

Je suis la Befana. Et je trouve que la vie de sorcière à Venise est extraordinairement imprévisible.

Ce que j’en pense:

La Befana est une figure emblématique du folklore italien, une sorcière bénéfique qui gâte les enfants sages le jour de l’Epiphanie (6 janvier), accompagnée de son lapin bleu, Amicomio. Lors de sa tournée annuelle elle trouve un bébé abandonné dans une prison, bébé qu’elle va adopter sans jamais s’arrêter de chercher sa mère.

Anne-Sophie Silvestre nous entraine à Venise, sur les traces de la Bafana, à la découverte du folklore italien au travers d’un récit palpitant, rempli d’aventures, de magie et d’une richesse culturelle et historique pasionnante. Riches en détails et en informations, ce joli conte est accompagné en fin de volume d’un dossier éducatif sur Venise.

Suivi de deux nouvelles: Marie Charivari où l’histoire d’une sorcière qui voulait être une fée et Claire Princesse Grenouille, une version amphibienne du célèbre contre d’Ansel et Gretel.

Je recommande pour des enfants déjà bon lecteurs, disons 8/9 ans.

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