Editions: Presses de la Cité
Pages: 453
Date de sortie: juin 2013
Prix: 21€50
Quatrième de couverture:
Trois personnages en quête de leurs origines embarquent pour une histoire extraordinaire.
Lydia, jeune scientifique brillante qui a fait fortune grâce à un brevet, est un être blessé et profondément solitaire. Âgée de dix-huit ans, la belle Robyn s’apprête à suivre des études de médecine. Dean est un garçon un peu paumé qui vient de perdre sa compagne, morte en donnant naissance à leur enfant.
Ils ne se connaissent pas, et n’ont a priori pas grand-chose en commun. Chacun d’eux a pourtant toujours eu l’impression qu’il manquait quelque chose à son existence. Et pour cause: tous trois conçus par insémination artificielle, ils sont en réalité frère et sœurs. Ils l’ignorent encore, mais leur père biologique, dont les jours sont comptés, a décidé de tout mettre en oeuvre pour les réunir auprès de lui avant qu’il ne soit trop tard. Sont-ils prêts à se rencontrer?
Ce que j’en pense:
Lydia, 29 ans, n’a ni famille ni ami, elle vit seule dans une immense maison qu’elle s’est offerte avec l’argent gagné en vendant sa recette de peinture sans odeur! Elle est brillante, intelligente mais mal dans sa peau, dans sa tête, dans sa vie… Lorsqu’elle reçoit anonymement des informations sur sa conception dans un centre de donneurs de sperme, elle voit là une chance de trouver ses racines et de combler le vide immense de sa vie.
Dean a vingt-et-un an, il est paumé, vit avec une fille qu’il a mise enceinte, il est au chômage, sans logement (l’appart est au nom de sa copine), sans avenir… A la naissance du bébé sa vie bascule, il s’inscrit sur le registre des fratries sous l’effet de l’alcool sans penser un instant qu’il trouvera réponse à sa demande et pourtant…
Robyn a dix-huit ans, elle est intelligente, belle, brillante et, comme elle aime le dire, elle est parfaite, sa vie est parfaite. Elle jongle entre ses études de médecine, son job chez Zara et sa vie avec son petit ami parfait lui aussi! Mais sous cette couche de perfection, Robyn sent l’inquiétude la gagner et encouragée par ses parents elle s’inscrit sur le registre des fratries.
Trois individus, trois personnalités, si différents mais si semblables, réunis par le désir d’appartenance à un groupe, à une famille, qui ont besoin de savoir d’où ils viennent, de connaitre leurs origines, de trouver une famille pour se trouver eux-même. Secrets de famille, quête d’identité, amitié, amour, blessures sont les ingrédients de ce roman dont les personnages sont si touchants de réalisme. Et je ne parle même pas du donneur, du père biologique, qui a lui aussi une histoire bouleversante… et une amie exceptionnelle.
Lisa Jewell signe un roman d’une justesse touchante, dans un style simple, léger mais si réaliste, si vivant qu’il nous pousse à la lecture. Alors bien sûr beaucoup d’éléments sont prévisibles, d’autres sont très clichés, mais les personnages sont si attachants et l’histoire si bien menée qu’on se laisse prendre à l’histoire et qu’il est difficile de refermer le livre avant de l’avoir fini.