Editions: Ki-oon
Pages: 228
Date de sortie: novembre 2013
Prix: 7€90
Quatrième de couverture: L’heure de la traditionnelle mêlée à cheval organisée par l’université de Pise a sonné… Alors qu’Henri profite de l’occasion pour régler ses comptes avec le jeune Borgia, Angelo offre la victoire à son compagnon en s’emparant presque malgré lui du drapeau ennemi! Mais les réjouissances sont de courte durée: maintenant que Cesare pense avoir démasqué ses mystérieux opposants, reste encore à élaborer une stratégie pour les piéger…
Ce que j’en pense:
L’histoire suit son cours dans la fiorentina. Alors que la fête, célébrant la victoire de la mêlée à cheval, bat son plein, Cesare fait tomber les masques de traîtres dissimulés au sein même des étudiants. C’est l’occasion pour Angelo de prouver sa loyauté envers l’héritier des Borgia, qui résout enfin le mystère sur la tentative d’incendie des manufactures. L’occasion de découvrir qui tire les ficelles et qu’elles sont ses motivations. Les intrigues politiques sont au cœur de l’Eglise où tout va bientôt se jouer.On se rapproche peu à peu de la mort du Pape et du conclave qui élira son successeur, les clans se forment et les alliances se resserrent.
Mais Fuyumi Soryo sort aussi la carte de la psychologie, thème récurant dans son oeuvre, au travers des souvenirs d’enfance de Miguel où l’on découvre un petit Cesare soucieux de plaire et de ne pas s’attirer la colère d’un père qui n’accorde d’intérêt à ses enfants que s’ils sont en mesure de servir les siens. Mais un Cesare déjà ouvert à la culture et aux différences entre les peuples et les religions.
Un sixième volume qui apporte enfin quelques réponses et prépare en douceur le lecteur aux changements que l’élection de Rodrigo Borgia au titre de Saint Père apportera.