Cette semaine est un peu particulière puisque je vais présenter un album reçu dans le cadre de la Masse Critique Jeunesse de Babelio. Album qui faisait parti de la petite sélection de livres susceptibles de nous intéresser et qui nous a ravi.

Le dent de Balthazar

Auteure: Christelle Vallat

Illustratrice: Sophie Rastégar

Editions: Alice Jeunesse

Collection: Histoire comme ça

 

Les histoires qui abordent cette étape importante dans la vie des enfants qu’est la perte des dents de lait fleurissent et remplissent les rayons jeunesses des librairies. Entre la petite souris et la fée des dents, il faut réussir à faire le tri et trouver la petite perle d’originalité qui saura nous plaire. En cela La dent de Balthazar est un succès chez nous!

Traitée avec humour, l’histoire de Balthazar a des côtés réalistes avec ce que la présence d’une souris dans sa chambre peut entraîner comme angoisse, et rassurants par ses côtés fictifs et improbables, le héros étant un dragon.

L’idée est vraiment originale et amusante: imaginez une toute petite souris venue ramasser l’énorme dent d’un petit dragon, cela implique une organisation toute particulière et une imagination, une créativité des plus sympathique. L’histoire est par ailleurs servie par des dessins haut en couleurs et riches en détails amusant tels que la tartine de confiture mélangée à de tout petits os, la tasse du petit déjeuner en forme de crâne humain qui perd aussi une dent au fil des pages… de quoi amuser les petits observateurs.

Un très bel album qui réussit à aborder avec légèreté la crainte que peut susciter la perte des dents en dédramatisant le tout et se concentrant sur le travail de la souris et la récompense qu’elle accorde. La petite souris deviendra à coup sûr la meilleure amie de nos enfants.

Je remercie Babelio et les éditions Alice Jeunesse de nous avoir permis de découvrir cette jolie histoire.

Balthazar a perdu sa première dent. Il l’a mise sous son oreiller et attend que la petite souris vienne la chercher. Mais comme une dent de dragon, c’est grand, rien n’est simple…