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Ma gare d’Austerlitz

gareauseterlizeAuteure: Anne-Sophie Silvestre

Editeurs: Oskar

Pages: 79

Date de sortie: 27 mars 2014

 

Quatrième de couverture:

Quand on a 15 ans et qu’on affronte une maladie grave, comme Georges, on se retrouve coincé à l’hôpital. Et quand cet hôpital est la Salpêtrière, à Paris, on a la gare d’Austerlitz pour voisine de chambre. Tlaa-ta-da da… En voie 17, arrivée du train en provenance de Port-Bou, Port-la-Nouvelle…
Tous ces voyages, ces trains qui arrivent et s’en vont, ça n’est pas drôle quand on n’a pas le droit de partir.
Cela peut même devenir lancinant. Jusqu’au jour où notre héros décide de se faire la malle, de sauter dans un train qui part. Mais qu’y a-t-il au bout de ces rails?

Ce que j’en pense:

Pas facile de trouver les mots pour écrire une critique de ce livre… mince… il m’a pourtant bien plu, j’ai même regretté qu’il soit si court mais en même temps il aurait été difficile de le faire plus long, vu la santé du héros. Bon je me lance…

Plus habituée aux romans jeunesses historiques, Anne-Sophie Silvestre livre ici un récit tout en finesse, en délicatesse sur le désir de vivre. Vivre devrait être un acte naturel pour tous; mais quand on a quinze ans et que l’on passe son temps enfermé dans un hôpital à subir des traitements et examens bien lourds, vivre peut devenir un fardeau dont l’issue la plus simple serait la mort.

La train c’est la vie, il faut savoir choisir le bon, partir à l’aventure, raccrocher les wagons, trouver la force de continuer, d’avancer, de rester tout simplement vivant!

Un récit très touchant qui surfe sur le genre initiatique façon rail-trip (pour reprendre le terme de l’auteure).

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Une lettre de vous

lettredevousAuteure: Jessica Brockmole

Editeurs: Presses de la cité

Pages: 282

Date de sortie: 10 avril 2014

 

Quatrième de couverture:

Unis par leur amour des mots. Séparés par un océan. Dévastés par la guerre.

Mars 1912. La jeune et obscure poétesse Elspeth Dunn ne connait d’autre horizon que celui de l’île de Skye, au large de l’Ecosse. Aussi est-elle étonnée et ravie quand, pour la toute première fois, elle reçoit une lettre d’un admirateur, un étudiant américain du nom de David Graham.

Tous deux entament alors une correspondance. Très vite, cet échange épistolaire donne naissance à une amitié profonde qui a tout d’un amour inavoué. Mais lorsque la Première Guerre mondiale éclate et que David se porte volontaire comme ambulancier, Elspeth e peut que l’attendre en espérant qu’il survivra.

Juillet 1940. A la suite d’un bombardement à Edimbourg, Margaret découvre dans la maison familiale du courrier adressé à une certaine Sue. Le lendemain, sa mère a disparu et le seul indice qui lui reste est une lettre d’amour. En partant à sa recherche, Margaret va lever le voile sur les mystères qui entourent sa famille…

 

Ce que j’en pense:

Je remercie Babelio et les éditions Presse de la Cité de m’avoir permis de découvrir ce magnifique roman en avant première dans le cadre d’une offre privilège de Masse Critique.

Une lettre de vous est un roman épistolaire se présentant sous l’alternance de deux époques, deux guerres, qui se croisent, se rencontrent sous la forme d’une histoire d’amour entre un jeune américain, David et une poétesse écossaise, Elspeth.

Au travers d’une correspondance où ils se révèlent leurs plus intimes secrets, partagent leur goût littéraire, leur vision du monde et leurs espoirs se tisse une profonde amitié, un indicible amour qui deviendra une réalité lorsque David partira sur le front. Commence pour Elspeth de longues années d’attente et d’espoir de le revoir vivant.

Des années plus tard, Margaret tente de lever le voile sur le mystère qui entoure sa naissance en fouillant dans le passé de sa mère que la Seconde Guerre mondiale semble avoir ramené dans le passé.

Sur fond de secrets de famille et de guerres , Jessica Brockmole réussit le pari de nous rendre attachants les personnages principaux de son roman au travers de leur échange épistolaire mais également les personnages secondaires que l’on découvre entre les lignes, tels que Finley le frère d’Elspeth, ou Màthair leur mère aimante et bienveillante. Elle nous offre une oeuvre d’un romantisme incroyable tout en brossant le tableau des horreurs de la guerre qui suintent des lettres de David puis de celles de Paul, fiancé de Margaret.

J’ai beaucoup aimé la forme épistolaire et le rythme des chapitres nous faisant voyager d’une époque à l’autre. Je me suis très facilement attachée à Elspeth et David et n’ai plus réussi à me détacher d’eux une fois fini le premier quart du roman que j’ai fini les larmes aux yeux, chargée d’émotion, profondément touchée par la beauté du récit, la force de leur amour et la conclusion à la hauteur de mes attentes.

le 10 avril 2014 aux éditions Presses de la Cité

 

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