roman

Un mot de vous

darcy3Titre: Darcy Gentleman – 3 – Un mot de vous

Auteure: Pamela Aidan

Editeurs: Milady

332 pages

Quatrième de couverture:

« Mon affection et mes aspirations sont intactes; mais un mot de vous et je me tairai à tout jamais. »

Cet ultime aveu permet à Darcy de déclarer une seconde fois ses sentiments à Elizabeth Bennet qui ne semble plus si insensible à son charme.

Jane Austen en révèle bien peu sur le mystérieux Darcy. Qui est-il vraiment? Dans ce dernier tome, Pamela Aidan nous dévoile ce personnage sous un jour nouveau. Darcy ne parvient toujours pas à oublier Elizabeth et va tout tenter pour sauver la réputation de la femme qu’il aime, quitte à braver les conséquences…

Ce que j’en pense:

Ce dernier volet de la saga Darcy Gentleman m’a laissé sur un sentiment plus mitigé que les deux volumes précédents. En effet, j’ai grandement apprécié le fait que le déroulement de l’histoire se concentre sur les écrits de Jane Austen, passant sans trop s’attarder sur les « à-côtés » comme cela n’avait été que trop le cas dans le tome 1, permettant ainsi d’alléger le récit qui m’a semblé moins ennuyeux.

J’ai toutefois été déçu par le déroulement de la joute verbale entre Darcy et Wickham. J’en attendais beaucoup, c’est vrai,  j’ai sans doute laissé mon impatience prendre le dessus sur la réalité du récit qui m’a, de ce fait, paru insipide, voir simpliste. Mais après tout, Wickham étant un homme d’argent, les mots n’auraient pu amener à un résultat satisfaisant. Et puis le plus important dans cette histoire est la conclusion positive de la romance entre les deux couples principaux; et sur ce point j’ai été très satisfaite car Pamela Aidan n’a pas fait trop de fioritures.

C’est avec plaisir que je termine cette saga qui, malgré les longueurs et les entorses à l’œuvre originale, reste agréable à lire. Une austenerie tout à fait acceptable!

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Je suis un arbre

jesuisarbreTitre: Je suis un arbre

Auteure: Carole Zalberg

Editeurs: Actes Sud Junior

80 pages

Quatrième de couverture:

« C’est drôle, j’essaie de faire le moins de bruit possible, je me déplace comme une souris, je ne laisse pas couler l’eau longtemps ni trop fort, j’allume la télé sans le son. Pourtant je sais parfaitement que rien – ni la sirène des premiers mercredis du mois, ni un tremblement de terre, ni un tsunami (d’accord, les risques sont faibles en plein Paris), ni même une avalanche (oui, oui, je sais, c’est encore moins probable) – n’atteindrait Maman quand elle est dans cet état proche du coma; c’est-à-dire presque tous les matins de notre vie. »

Fleur s’occupe seule, avec patience, d’une mère alcoolique mais aimante et fantasque. Pas vraiment une vie normale d’ado même si on se croit solide comme un arbre. La présence lumineuse de son amie Louna lui permet d’accepter parfois de lâcher prise.

Ce que j’en pense:

Petit roman qui se lit d’une traite, tranche de vie d’une adolescente de 16 ans qui en se préservant, prend soin de sa mère alcoolique. Un quotidien pas très normal pour une ado qui trouve un peu de réconfort auprès de son amie Louna, qui vit aussi quelque chose de pas très normal: pas de mère, un père qui travaillent de nuit et se soucie peu d’elle…

Un sujet lourd et difficile, traité avec sobriété sans jamais tomber dans l’excès et qui montre que même dans ce genre de familles « différentes », l’amour existe tout comme les moments de paix, de bonheur.

Quelques secondes sont passées ainsi, dans le silence et la douceur, et puis chacun a pris conscience du tableau que nous formions, tous les quatre à pleurer là, dans le salon, et nous sommes passés des larmes à un rire énorme, interminable, magnifique.

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challenge·roman

Austenland

austenlandTitre: Coup de foudre à Austenland

Auteure: Shannon Hale

Editeurs: Charleston

256 pages

Quatrième de couverture:

Jane Hayes est une jeune New-Yorkaise en apparence tout à fait normale, mais elle a un secret: son obsession pour Mr Darcy, ou plus précisément pour Colin Firth jouant Mr Darcy dans l’adaptation de la BBC d’Orgueil et Préjugés. Résultat, sa vie amoureuse est proche du néant: aucun homme n’est à la hauteur de la comparaison!

Quand une parente lui laisse en héritage un séjour de trois semaines à Pembrook Park, un manoir anglais où les clientes fortunées vivent dans la peau des héroïnes de Jane Austen, les fantasmes de Jane deviennent un peu trop réels. Cette expérience finira-t-elle par débarasser la jeune femme de son obsession? Rencontrera-t-elle son Mr Darcy?

Ce que j’en pense:

Jane, 32 ans, célibataire et fan inconditionnelle et non-assumée de l’adaptation BBC d’Orgueil et Préjugés, et surtout du Mr Darcy interprété par Colin Firth, se voit offrir un séjour de trois semaines à Pembroke Park, en Angleterre où les conditions de vie du monde de Jane Austen sont rendues réelles dans une sorte de parc où se mêlent des femmes en attente de romance et d’aventures austeniennes et des acteurs formés à donner du rêve. Dès son arrivée Jane se voit privée de tout objet de technologie moderne (ou presque), et chargée d’une malle de robes empires, corsets et autre sous-vêtements d’époque.

Elle a d’abord du mal à trouver sa place et éprouve une sorte de manque de son monde moderne et essaie de se convaincre qu’elle n’a rien à faire à austenland, elle décide alors de se rapprocher du jardinier, Martin. Mais quand il juge que les choses deviennent compromettante pour son emploi, il la repousse et elle décide alors de se plier aux règles et de jouer le jeu tout en gardant en tête que tout cela n’est pas réel.  Avec l’idée de se débarrasser une bonne fois pour toute de son obsession, elle se rapproche de Mr Nobley, incarnation parfaite de Mr Darcy. Succombera-t-elle à Mr Nobley pour accomplir le scénario idéal dont elle a rêvé? Ou préférera-t-elle se laisser aller dans les bras de Martin qui lui offre la réalité prosaïque d’une relation sans lendemain? A jouer ainsi elle risque de s’y brûler les ailes car c’est un jeu dangereux où les sentiments sont pris en otage d’une prison dorée dans laquelle il devient de plus en plus difficile de faire le tri entre la comédie et la réalité. Et la réalité pourrait être bien différente de ce qu’elle peut imaginer…

_ C’est tout à fait naturel de confondre rêve et réalité quand on joue un rôle dans une pièce de théâtre, dit-elle pour essayer de dissiper un peu le malaise. Ils commencent à ressentir ce que leurs personnages ressentent.

Sans aucun doute la meilleure austenerie que j’ai lu à ce jour. C’est drôle, c’est rafraîchissant, c’est romantique, une merveille de roman chick-lit!

J’avais beaucoup aimé le style d’écriture de Shannon Hale découvert en section jeunesse au travers du roman Le collège des Princesses et ce fut un plaisir de le retrouver dans un roman plus léger et dans un monde, une époque que j’adore.

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challenge·roman jeunesse

Aurélie Laflamme

laflamme1Titre: Le Journal d’Aurélie Laflamme – Tome 1: Extraterrestre… ou presque!

Auteure: India Desjardins

Editeurs: Michel Lafon Poche

302 pages

Quatrième de couverture:

Lorsqu’on a quatorze ans, des neuronnes d’écureuil, une meilleure amie obsédée par les garçons et qu’on enchaîne les gaffes, la vie n’est pas facile. Depuis le décès de son père, Aurélie Laflamme se demande d’où elle vient. Aurait-elle été oubliée sur Terre par des extraterrestres? Pour couronner le tout, sa mère semble sous le charme du directeur de son collège. Pas question pour Aurélie de se laisser elle aussi ramollir le cerveau! Mais personne n’est à l’abri du coup de foudre… Au milieu de ce tourbillon, Aurélie ne désire qu’une chose: trouver sa place dans l’univers.

Ce que j’en pense:

Aurélie a quatorze ans, depuis la mort de son père cinq ans plus tôt elle ne s’autorise aucune émotion superflue par crainte de souffrir. Elle a choisi un collège privée pour filles afin de ne pas cohabiter avec les garçons. Intelligente, son humour singulier lui attire souvent des problèmes en classe; lieux où elle ne trouve pas sa place, ne se démarque pas et se sent extraterrestre, à mille lieux de ses camarades. Elle est maladroite et gauche et il lui arrive souvent de se retrouver dans des situations ridicules mais tout cela ne la rend que plus attachante.

Au travers de son journal intime (oui encore! j’aime beaucoup les romans épistolaires), on découvre une jeune fille originale et mal dans ses baskets qui se cherche au travers de sa relation avec sa mère et sa meilleure amie, Kat, et qui ne s’autorise pas à aimer niant l’évidence quant à son attirance pour Nicolas.

Le ton est très léger, drôle ce qui rend la lecture agréable et rapide. Arrivée à la dernière page je n’ai pu m’empêcher de regarder au dos s’il n’y aurait pas une suite dissimulée dans la couverture… mais non il faudra que je me procure le tome deux de cette série qui en compte huit.

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C’est lundi, que lisez-vous? #3

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Repris par Galleane qui centralise les liens.

Qu’ai-je lu la semaine dernière?

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Un petit conte en prévision d’une sortie cinéma: La Belle et la Bête, suivi d’un des plus beaux romans que j’ai lu à ce jour: La Voleuse de livres. Et sur le weekend j’ai lu un petit roman: Au rebond, et une bande dessinée: Valentine tome 1. Je suis bien contente de ma semaine livresque!

Pour savoir ce que j’en pense, il suffit de lire mes billets précédents 😉

Que suis-je en train de lire?

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Que vais-je lire ensuite?

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Et vous qu’avez-vous lu? Que lisez-vous?

BD/manga

Celle que… je ne suis pas

valentine1Titre: Valentine tome 1

Auteure: Vanyda

Editeurs: Dargaud

96 pages

Présentation éditeurs:

Le premier épisode de Celle que… en couleurs ! Voici Valentine, et l’occasion de (re)découvrir notre petite héroïne de 14 ans, dans son quotidien d’adolescente, désormais coloré…
Pour les réfractaires au noir et blanc qui sont passés à côté de l’excellente trilogie Celle que…, plus d’excuses : la voici en couleurs, cartonnée et divisée en six albums ! Dans ce premier tome, Valentine entre en troisième et a bien du mal à trouver sa place.
Une nouvelle vie pour cette formidable chronique adolescente avec ce premier des six tomes de Valentine.

Ce que j’en pense:

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu de BD autre que japonaise, j’ai craqué sur ce premier volume de Valentine dont j’ai trouvé les planches très belles, à mi-chemin entre la bd franco-belge et la manga. Vanyda a un très beau coup de crayon, ses dessins sont réalistes, très fins, simples et profonds en même temps.

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Valentine est en troisième, c’est une jeune fille discrète qui, dans son groupe d’amies, reste toujours un peu en retrait, observe plus qu’elle ne participe. On ne la sent pas très à l’aise, pas à sa place, elle se cherche sans oser s’affirmer. Une adolescente qui vacille encore entre l’enfance et l’âge adulte, laissant sa mère prendre des décisions sur sa coupe de cheveux par exemple, mais qui laisse son cœur s’ouvrir à l’amour, même si elle le garde pour elle, n’en parle à personne. C’est aussi l’âge des première fois et des expériences telles que la première boum, la cigarette, l’alcool et autres substances illicites…

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Une BD pour filles, les lectrices y trouveront à s’identifier dans au moins un des personnages et souriront peut-être en repensant à des situations similairement vécues, car l’histoire de Valentine et de ses amies est vraiment pleine de réalisme!

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Forcer le destin

rebondTitre: Au rebond

Auteur: Jean-Philippe Blondel

Editeurs: Actes Sud Junior

99 pages

Quatrième de couverture:

« Quand je suis sorti du gymnase, il faisait beau. Le soleil tapait fort. Mon coeur aussi. Des rouages s’étaient enclenchés dans mon cerveau et j’avais commencé à gamberger. Qu’est-ce qu’on est censé faire quand un camarade s’évapore? Qu’est-ce qu’on est censé faire quand un copain coupe tout contact, du jour au lendemain?  » Forcer le destin. » C’est ma mère qui a prononcé ces mots-là, le soir même, après m’avoir cuisiné sur mon silence. »

Ce que j’en pense:

Alex est en seconde au lycée du centre ville, il vit en dans le quartier des tours, seul avec sa mère aide-soignante. Son père est parti quand il avait 1 an et n’a plus jamais donné signe de vie.

Christian est son pote, il vit dans le quartier pavillonnaire avec ses parents. Un père chef d’entreprise et une mère qui trompe ses moments de déprime dans l’alcool.

Deux ados que tout séparent mais sont amis, partagent le même goût pour le basket et vont se trouver bien des points communs quand la vie de Christian va se mettre à ressembler à celle d’Alex.

Un très bon petit roman sur l’Amitié et l’entraide entre deux adolescents (et leurs mères), confrontés à la difficulté des relations familiales; qui sont aussi l’occasion de se poser des questions sur l’amour, le mariage et la famille!

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La voleuse de livres

voleuseslivresTitre: La Voleuse de livres

Auteur: Marcus Zusak

Editions: Oh! Editions

527 pages

Quatrième de couv’:

Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter.

Une histoire étrange et émouvante où il est question:

– d’une fillette;

– de mots;

– d’un accordéonistes;

– d’Allemands fanatiques;

– d’un boxeur juif;

– de vols.

Ce que j’en pense:

Je viens de tourner la dernière page de La Voleuse de livres et c’est chargée d’émotions que j’écris ce billet. Je pensais que venir écrire de suite m’aiderait à trouver les mots justes mais je me rends compte qu’il est difficile de parler de ce roman que je classe dans ma liste des livres à garder près de soi (je vais d’ailleurs m’empresser de l’acheter pour ne pas me contenter d’un emprunt à la médiathèque).

L’histoire prend place dans l’Allemagne nazie, la Seconde Guerre Mondiale, où l’on suit la Mort, « hantée par les humains » qui ne chôme pas en cette triste période de l’Histoire des Hommes! Touchée et pleine d’admiration pour Liesel Meminger, notre héroïne, la Mort raconte le pouvoir des mots sur la vie de cette enfant, de cette voleuse de livres.

Liesel n’a que 9 ans au début de l’histoire, elle est dans un train en direction de sa nouvelle maison, celle où sa mère la laissera avec son frère car elle n’est plus en mesure de s’occuper d’eux. C’est lors de ce voyage que la Mort rencontre Liesel pour la première fois, alors qu’elle vient recueillir l’âme du petit frère. S’en suit un enterrement, le vol d’un livre et l’arrivée dans sa nouvelle famille: Rosa et Hans Hubermann, une nouvelle vie.

La première partie du livre reste relativement positive, malgré les événements; Liesel prend plaisir dans sa nouvelle ville, apprend à lire auprès de Hans, son nouveau papa qui va vite devenir l’homme qu’elle aime le plus au monde; elle crée des liens d’amitié très forts avec Rudy, le garçon au cheveux couleur citron puis avec Max le juif qui vit caché dans leur sous-sol, il y a aussi l’école, les jeunesses hitlériennes et les petits larcins pour se nourrir, remplir son estomac et son esprit!

Mais rapidement la réalité de la guerre les rattrape, la misère, le rationnement, les pères, voisins, amis… envoyés au front, les bombardements… et aussi la mort.

Liesel trouve le réconfort dans la lecture et prend peu à peu conscience du pouvoir qu’ont les mots sur les humains, ils les aident à croire en quelque chose, ils les maintiennent en vie! Dans un pays où l’on brûle les livres et où les mots sont lourds de sens et de conséquences, les mots prennent tout à coup tout leur sens.

Markus Zusak a écrit un véritable chef d’oeuvre dont la lecture ne peut pas laisser indifférent. Pour ma part j’en ressors changée, marquée à jamais.

J’aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l’espèce humaine, et qu’il est rare que je l’estime tout simplement. J’aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.

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conte/nouvelle/biographie

La Belle et la Bête

bellebêteTitre: La Belle et la Bête

Auteur: Jeanne-Marie Leprince de Beaumont

Illustrateur: Walter Crane

Editions: The Planet

Livre Numérique – Format Kindle

28 pages

Présentation de l’éditeur:

Le conte romantique de la Belle et la Bête illustré de gravures par Walter Crane.

Ce que j’en pense:

Avant d’aller voir le film éponyme de Christophe Gans le week-end prochain, et au vu des critiques que je lis sur la toile depuis quelques jours, j’ai décidé de lire le conte pour avoir une idée de ce qui a servi de base. J’ai choisi une version de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont qui est la plus célèbre en France. Et j’ai choisi cette version illustrée pour divertir mes filles (nous découvrons les contes autrement qu’au travers des films Disney) et car les gravures de Walter Crane sont très jolies, même si j’ai été surprise que la Bête aie une tête de sanglier. Apparemment selon les version la Bête a un visage de Rapace, de lion, de sanglier ou encore de chimère! Il semble que pour le cinéma le Lion soit le meilleur choix.

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Bien loin de la version ultra romantique des studios Disney, le conte de La Belle et la Bête est plus un conte moral qui enseigne que la vraie beauté est celle qui vient du cœur et non celle de l’apparence physique.

La Belle est la cadette d’une famille de six enfants, le père est un riche marchand qui élève ses enfants pour qu’ils ne manquent de rien.

et comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants et leur donna toutes sortes de maîtres.

Les frères n’ont que peu d’importance dans l’histoire, par contre Belle est très souvent comparée à ses deux sœurs aînées. En effet le contraste est tel que les défauts des unes ne font que servir d’avantage les qualités de la cadette. Alors que ses sœurs sont orgueilleuses et n’ont d’intérêt que pour la richesse, les bals et autres amusements, Belle n’est que bonté, générosité et modestie, elle se passionne pour la lecture.

Quand son père est condamné à mort par la Bête, elle se sacrifie en prenant sa place et s’installe chez la Bête, qui fait d’elle la maîtresse de son château.

Au delà de la magie, du mystère, j’ai trouvé que l’histoire d’amour n’est pas très romantique, l’apparence physique de la Bête est un frein évident au développement d’une relation amoureuse. Malgré ses beaux discours, Belle ressent une certaine aversion à l’idée de se voir mariée à un monstre. Le rôle de la Bête étant de permettre à la jeune fille de maîtriser ses peurs et angoisses dans la rencontre amoureuse, et surtout dans la rencontre de la relation intime, il lui faudra d’abord accepter la Bête pour ce qu’elle est dans sa globalité et pas seulement dans sa bonté!

Il y a des hommes qui sont plus monstres que vous, dit la Belle, et je vous aime mieux avec votre figure que ceux qui, avec la figure d’homme, cachent un cœur faux, corrompu, ingrat.

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Un conte assez classique et qui finalement ne doit sa beauté qu’à certaines de ses adaptations cinéma qui en rehaussent le romantisme et la pureté de ses deux âmes sœurs. Une lecture qui ne m’a pas touché au final et n’a pas allumé d’étincelle.

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C’est lundi, que lisez-vous? #2

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Repris par Galleane qui centralise les liens.

Qu’ai-je lu la semaine dernière?

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Un roman détente : Une famille aux petits oignons, un roman coup de cœur: Après la Vague, une réécriture: Darcy Gentleman – 2 et un manga: Emma 1. Une très bonne semaine livresque!

Que suis-je en train de lire?

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Que vais-je lire ensuite?

Après La Voleuse de livres, il me faudra quelque chose de plus léger donc j’ai sorti de ma PAL, trois romans dont un qui était déjà sorti la semaine dernière mais que je n’ai pas eu le temps de lire, on verra dans quel ordre je les prends 😉

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