Réalisateur: Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier
Doubleurs: Lambert Wilson, Pauline Brunner
Présentation:
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.
Ce que j’en pense:
Daniel Pennac dépoussière Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent et écrit un préquel, une genèse où il conte la rencontre des deux héros!
Les ours vivent en haut, les souris en bas et font en sorte de ne pas se rencontrer. Mais les souris se faufilent discrètement dans le monde des ours pour prendre les dents de lait que les oursons glissent sous leurs oreillers. Ces dents leur sont utiles pour remplacer leurs incisives, forces majeurs des rongeurs sans lesquelles ils ne peuvent parler, manger, travailler. Mais Célestine, dont le destin est d’être dentiste, rêve de pouvoir dessiner et oublie parfois sa mission s’évadant dans son art.
Ernest est un ours bougon qui vit reclus, en marge de la société qui le rejette car il a refusé son destin de juge, ce que sont tous les ours de sa famille, préférant la musique et le théâtre qu’il rêve de pratiquer.
Leur rencontre se fait au hasard d’une mission de Célestine qui se passe mal, elle finit dans une poubelle qu’Ernest ouvrira en quête de nourriture. Dès lors le destin les pousse à se rencontrer plusieurs fois et ils finissent tout deux rejeter de leur monde respectif, pourchassés par la police des deux mondes.
Plus qu’une histoire d’amitié, ce film véhicule un véritable message de tolérance!
Les dessins sont simples mais parfaits, l’animation parfaite et la bande son, signée Thomas Fersen, impeccable. J’ai passé un bon petit moment avec ma fille de 4 ans devant ce film que je recommande à tous les grands enfants fan d’animation.